[REMEMBER]

Pas du tout avec beaucoup de retard (a)

[REMEMBER]

Sissy's test's rp

Tant de chose ont changés depuis que tu es parti...

Je tournais brutalement le robinet de la bouche et sentait l'eau s'abattre sur mon crâne. Elle était brûlante, brûlant comme je l'aimais. Une eau si chaude que ma peau en devenait rouge à son contact. Une eau si chaude que la plus part des gens ne se seraient pas mis dessous mais je n'étais pas comme la majorité des gens, je le savais déjà et puis je venais d'apprendre aujourd'hui à quel point j'étais différente d'eux. Doucement, je laissais mes mains glissées sur mon visage, dans mes cheveux et le long de mon cou. Cela n'avait rien de déplacé mais j'aimais sentir le contact de ma peau contre mon visage, j'aimais sentir cette espèce de massage que le passage de mes doigts me procurait. J'avais besoin de me détendre alors je n'allais pas oublier cette habitude de me frotter le visage du bout des doigts. Je glissais ma main dans mes cheveux pour en chasser la saleté qui les collés les uns aux autres, la poussière qui les rendait terne, et la terre qui les salissait. Cette eau chaude... Bon dieu que cela me faisait du bien. Je la sentais qui ruisselait sur mon corps, comme des milliers de minuscules petits doigts caressant ma peau, qui s'évaporait à cause de sa température. Je savais que dans quelques minutes les parois de ma bouche et le miroir de ma salle de bain serait recouvert de buée mais cela je m'en moquais un peu. Elle disparaitrait d'elle même et ce n'était pas pour de la buée sur mes carreaux que j'allais me privé de ce moment de bonheur. Bon d'accord, vu la taille de mon logement, une maison si petite que le terme maison n'allait pas, il n'y avait pas que les vitres de la salle de bain qui allait être pleine de buée. Mais j'aurais qu'à aéré. Et puis cela me faisait tellement de bien que j'étais prête à devoir essuyer les vitres une à une pour profiter de cet instant. Je pouvais presque sentir mes muscles se détendre après le stresse de la journée. Un si délicieux moment, si doux, si tendre... Qui a dit que l'on avait besoin d'être deux pour passer un moment tendre, doux et délicieux ? Je soupirais d'aise en appuyant mon front sur le mur de la douche. Lui était froid. Le contraste entre la chaleur de l'eau et la froideur du mur humide me fit frissonner de plaisir. J'aimais cette sensation. Elle courrait le long de ma colonne vertébrale, se rependait dans tout mon coeur. Un doux frisson qui me faisait tant de bien. J'avais tellement été sur les nerfs aujourd'hui, tellement stressée et énervée, tellement perturbée. Cette journée avait été dure, tellement dure... Et surtout si longue ! Je n'avais pas fermé les yeux pour chercher le repos depuis presque quarante huit heures et c'était long. Toute la journée, mon corps m'avait rappelé à l'ordre, me faisant sentir la fatigue. Mes jambes m'avaient parues lourdes... Fermant les yeux, tout en shampooingnant mes cheveux, je me remémorais cette journée, qui avait commencé hier et qui était si forte en émotion pas forcément positive.

Cela avait commencé hier. J'avais voulu suivre Effy. Pourquoi donc cet idée stupide ? Pourquoi la suivre en douce quand je pouvais simplement lui demander où elle allait ? Parce que je savais que ma meilleure amie me cachait quelque chose. Je le savais et cela me faisait mal. Je ne pensais pas avoir besoin d'être protégée, je me trompait. Je ne savais pas de quoi elle me protégeait mais je lui en voulais un peu de me mentir. Je pensais qu'entre nous, on se disait tout. Et je voyais bien, quand j'arrivais chez elle à l'improviste, quand je captais ses regards avec son mari alors que l'on parlait de choses diverses et autres, quand je lui demandais pourquoi elle avait été mutée au Canada... je voyais bien qu'elle me disait pas la vérité. Je voyais bien qu'elle me cachait quelque chose et que ce quelque chose Sam que c'était. Dean surement aussi mais je savais que Dean me cachait pas que cela et je savais aussi qu'il me croyait bien moins forte que je ne l'étais réellement. Alors j'avais suivi Effy. J'étais un agent du FBI et pas l'un des moins doués, j'étais un agent sous couverture et donc la filature ça me connaissait assez bien. J'avais mis des vêtements discrets mais pratique et je l'avais suivie. Elle avait pris la voiture avec Sam... Mais surtout ils avaient mis des armes dedans. Cela avait éveillé ma curiosité comme pas possible. Je les avais suivi jusqu'en bordure de forêt où il s'était garé. J'avais du rusée pour qu'ils ne me voient pas et c'était plutôt bien réussi. Ils étaient sorti, avaient pris les armes et s'étaient enfoncés dans la forêt. Je les avais suivi bien entendu. Pendant un long moment tout avait été calme, très calme... trop calme. Je ne comprenais pas pourquoi ils avaient l'air si stressés. Moi, j'étais sur la défensive mais en même temps je les suivais. Puis tout d'un coup, je les avais vu se stopper. Ils avaient entendu comme moi : on était pas seul ici. Doucement ma main avait glissé jusqu'à ma ceinture pour sortir mon arme de service. Et tout aussi doucement, j'étais sorti de ma cachette. J'avais vu Sam se tourner vers moi les sourcils froncé. Je lui avais redu son regard en fronçant tout au tant les sourcils. Qu'est-ce qu'il étaient venus faire ici ? Ils avaient des trucs à me dire et pas des moindres. J'avais fait un pas vers eux, ouvert la bouche, quand Sam m'avait crié de bouger de là où j'étais. Automatisme d'agent, j'avais plongé au sol, juste à temps pour voir Effy pivoter sur elle même et tirer. Toujours aussi rapide. Une fois au sol j'avais roulé pour me mettre sur le dos, d'où la terre dans les cheveux, et j'avais tiré. Je n'ai pas vu son visage, il était beaucoup trop plus rapide. Un cri, des coups de feu... puis le silence absolu. Mais Effy s'était vite reprise et avait couru vers moi. Je l'avais serré dans mes bras, fort si fort, et j'avais déballer mes excuses. Ils m'avaient expliquer tout, tout ce qu'ils m'avaient caché jusque là. Il faut dire que j'avais un certain nombre de question... Des vampires... J'en avais encore le coeur au bord des lèvres quand je me rendais compte que j'avais manqué de peu de finir ma vie en me faisant drainer le sang. J'avais eu tellement peur ! Et je m'en voulais tellement. Ils voulaient juste me protéger depuis qu'ils me connaissaient en me cachant l'existence des créatures de la nuit. Ils voulaient me protéger car qui ignorent leur existence attire moins leur attention. Ils voulaient m'aider et moi je m'étais mise en danger exprès, je les avais mis en danger. Depuis on avait passé la journée écoulée à chercher ce vampire. On avait fini par le trouver, le découper en pièce. Et le brûler... La seule manière de les tuer. Je m'étais sentie si mal quand cette odeur si particulière c'était élevée du feu. Quelque chose en moi s'agitait. Je me remémorais ce que Sam m'avait expliquer sur les vampires tout au long de la traque. La peau dure qui brille au soleil, la peau froide, l'absence de sang et les yeux rouges... Quelque chose s'agitait en moi. Espoir, désespoir ? Espoir, envie, désir.

Je sortis de la bouche en m'enveloppant dans une serviette. Je ne savais pas ce que je ressentais. Je ne savais pas où j'en étais. Cette journée venait de remettre en question des choses que je pensais acquise depuis si longtemps. Et cet espoir qui germait en moi me dégoutait car au fond, je croyais savoir ce qu'il était. Je m'étais allongée sur mon lit, enveloppée seulement de ma serviette. Doucement j'avais étendu mes bras vers le haut, essayant d'attraper les rayons de lumière qui filtraient à travers mes stores. J'avais réfléchie avant d'aller me poser sur la chaise de mon bureau. Et, vieille habitude de neuf ans, j'avais écrit un mail. Un mail à mon meilleur ami, à mon amoureux, à mon frère de coeur, à ma moitié, à Adam... Je ne savais plus trop ce qu'il était pour moi. Nous avions jamais été réellement un couple ou de simple ami. Et puis, cela faisait tellement longtemps, tellement longtemps que je ne l'avais pas vu... Je ne savais plus où j'en étais. Je n'étais pas amoureuse de Ad, c'était sur et certain, trop de temps sans le voir avait passé. Mais il occupait toujours une place importante dans mon coeur. Très importante pour que je puisse savoir. J'avais soupiré, soupiré de ne plus savoir où j'en étais, soupiré de fatigue. Mais je ne pouvais m'endormir, je ne pouvais m'endormir comme cela. J'avais peur. C'était bête et je n'osais le dire à vois haute tellement je me faisais honte mais j'avais peur. Je regrettais tellement d'avoir essayer d'espionner ma meilleure amie pour le coup. Tellement ! Ma peur venait de là, je le savais. J'avais peur de ce qu'il m'avait dit, peur de ce qui pourrait me trouver dans mon sommeil. Peur, juste peur ! J'avais tellement l'habitude de vivre seule, sans peur et sans crainte comme un super héro, que cette peur nouvelle me perturbait terriblement. Je connaissais pas ce sentiment nouveau, et je ne le maitrisais pas le moins du monde. Un coup d'oeil à mon réveil m'apprit que de toute façon il était bien trop tôt pour dormir. Nous étions dimanche en milieu d'après-midi, je me retrouvais à pas savoir quoi faire. J'envisageais un instant de faire mes devoirs puis je chassais cette idée loin de moi, trop barbant comme idée ça. Je n'aimais déjà pas trop l'école quand j'avais l'âge alors maintenant que c'était juste pour l'infiltration je n'allais pas me casser la tête avec ces fichus devoirs. Dimanche après-midi et je n'avais rien fait de divertissant de mon week-end. Demain, la vie reprenait, les cours aussi... je jetais d'un geste brusque ma serviette sur mon lit et ouvrait mon armoire. Je revêtis rapidement une tenue pratique : jean et débardeur noir avant d'enfiler ma presque fétiche veste en cuir. Je passais mon arme à la ceinture et sortit de chez moi, une paire de lunettes de soleil sur le nez. J'avais envie de me promener. Je pris la direction du centre ville, endroit où je n'espérais ne pas croiser de vampires. Je finis par me garer près d'un parc. Là je me promenais.

Je finis par enlever mes chaussures, légères, et marcher pied nu dans l'herbe. Je me sentais si légère tout d'un coup comme si cette journée passée était moins grave que je ne le croyais. Oh je savais qu'elle l'était plutôt plus mais je voulais croire, croire que ce n'était qu'un rêve qui allait passer du cauchemar à la douceur juste en claquant des doigts. J'avais le droit d'espérer non ? L'espoir était tout ce qui me restait depuis des années. Des années que je ne faisais qu'espérer à un monde meilleur, que j'espérais que mon travail au quotidien rendrait notre monde moins sombre. Je posais doucement mes chaussures sur le sol. Non en fait je les laissais tomber au sol. Puis je jeter mes mains à l'arrière. Mes pieds quittèrent le sol avant que mes mains le rencontre. J'effectuais une vrille vers l'arrière comme ça, juste comme ça pour le plaisir. Je me redressais en riant. Jolie acrobatie Sis'. Mon rire se stoppa net. Doucement, mécaniquement, je pivotais sur moi même pour voir que je n'avais pas rêvé. J'aurais reconnue cette voix entre mille, je la connaissais si bien. Et puis ce surnom surtout. Il n'y avait qu'une seule et unique personne qui m'appelait Sis'. Je clignais des yeux pour m'assurer que ce n'était pas un rêve. Il avait tellement changé, peut être était-ce quelqu'un d'autre ? Adam ? Ma voix était anormalement montée dans les aiguë. Doucement, tout doucement, il leva la main à hauteur de mon visage en me souriant. Il était si près, si près de moi comme si je rêvais. Ses doigts attrapèrent une mèche de mes cheveux qui, comme à leur habitude, n'était pas à sa place. Et comme si nous étions encore enfant, comme si nous étions encore ses deux petits écossais assis par terre dans la rue, il alla la coincée derrière mon oreille. Je ne respirais plus et mon coeur battait à mille à l'heure. J'hésitais. J'hésitais entre plusieurs sentiments : la joie, la haine, l'amour, la colère... Je ne savais pas. Il était là. Je lui en voulais, j'étais si soulagée. Puis sa main glissa le long de ma joue, doucement, elle la caressa. Sa main qui était si froide... Froide ! L'avertissement de Sam me revient en tête. Je pouvais presque l'entendre me parlait. Brutalement, instinctivement, je reculais d'un pas. Je le vis froncer les sourcils comme la dernière fois que je l'avais vu, il y si longtemps. Sis' ? C'est juste moi, juste ton Ad'. Et ce fut le mot de trop. Mon poing partit violemment s'écraser sur son nez. Une douleur me traversa la main et se répercuta dans mon bras comme une onde de choc. La peau si dure ! Alors que, faisant fit de la douleur, j'armais de nouveau mon poing, il m'attrapa le bras. Si fort ! Sissy, qu'est-ce qui te prend ?

Je sentis ma rage, toute cette rage froide qui dormait en moi, je sentis ma tristesse et mon désespoir, je sentis ma colère, ma haine... Je sentis tout cela faire surface, s'emparer de moi. Ce qui me prend ?! J'avais crié, j'en avais parfaitement conscience. Ce qui me prend ? Parce que tu en as pas la moindre idée peut être ! Je voyais rouge ! Ce qui me prenait ? Il ne se rendait pas compte de ce que j'avais traversé ? Il ne se rendait pas compte que j'avais souffert peut être. Doucement, il me lâcha le bras que je laissais retomber le long de mon corps. La douleur de ma main s'intensifiait, je ne doutais pas qu'elle était cassée. Je n'allais pas aggraver la douleur en le frappant de nouveau. Calme toi, s'il te plait. Que je me calme ? Mais tu te moques de moi ! Neuf ans Ad ! Cela fait neuf ans. Neuf ans que tu es parti et que tu n'es pas revenu, neuf ans que tu m'a abandonné ! Et tu voudrais que je me calme ? Il m'avait abandonné et il revenait comme cela l'air de rien. Il s'attendait à quoi ? J'étais plus cette gamine qu'il avait connu. J'avais grandi, j'avais souffert. Sis', je t'en prie... Ma colère montait, ma voix grimpait dans les aiguës. Il n'y a pas de « je t'en prie » qui tienne ! Tu m'as abandonné ! Et tu reviens comme ça ? Comme si de rien n'était ? Tu reviens et regardes ce que tu es Ad ! Regarde ce que tu es et oses me dire que tu t'attendais à une autre réaction de ma part ! Je vis bien la surprise dans ses yeux. Oui, je savais. Je savais qu'il n'était pas celui que j'avais connu, que celui que j'avais aimé été mort. Au sens propre du terme vu que le Adam que j'avais en face de moi était un vampire. Oui, je sais ! Je sais ce que tu es et cela me dégoute ! Non tu sais pas Sis... Il avait parlé doucement là où moi je criais presque. J'ai vu tes yeux ! J'ai vu ta force ! J'ai touché ta peau et senti la température de ton corps ! Alors oui je sais ! Je n'avais pas encore comprit où il voulait en venir. Il fit un pas vers moi, me tendant la main. Je fronçait les sourcils, serrant le poing. Je ne t'ai pas abandonnée ! J'avais pas le choix. C'était donc de cela qu'il parlait... Si il m'avait abandonné. Oh que si tu m'as abandonné ! Tu aurait pu revenir, Ad, je le sais. Je sais que tu aurais pu et j'ai mal ! Tu m'a abandonné ! Tu m'avais promis qu'on ne se séparerait jamais ! Tu es parti et voilà comment tu reviens ? Tu reviens comme quelqu'un que je suis censé tuer ! Tu sais même pas ce qui m'est arrivé depuis ton départ. Tu sais même pas ce que je suis devenue ! J'avais hurlé ces derniers mots, y mettant toute ma peine. Si je sais ! Et voilà qu'il criait aussi. Nous allions finir par attirer l'attention mais je m'en moquais éperdument. Tu crois que je n'ai pas cherché à savoir ce qui t'étais arrivé ? Tu crois que je n'ai pas lu tout ces mails, ces si nombreux mails ? Tu crois que je ne sais pas qui sont pour toi Effy, Sam et Dean ? Tu te trompes ! Je sentis les larmes me monter aux yeux. Je sentis ma douleur, cette plaie béante dans ma poitrine. Alors pourquoi es-tu pas revenu avant quand moi j'avais besoin de toi ? Et si tu sais qui ils sont, tu sais aussi ce qu'ils vont te faire ! Tu sais aussi que je n'ai plus besoin de toi maintenant, qu'il est trop tard ! J'ai tourné la page Ad ! Tu es parti et pas revenu ! Maintenant que tu es là c'est à moi de partir. Pour toi et pour moi Ad... J'avais soufflé cette dernière phrase, réalisant que derrière la rage il comptait toujours pour moi.

Je me retournais brusquement, au tant pour partir que pour cacher mes larmes à mon ancien ami. Je courus jusqu'à mes chaussures que j'attrapais d'un coup avant de partir, toujours pied nus et en courant vers ma voiture. Je savais qu'il pouvait me rattraper, qu'il était beaucoup plus rapide que moi, qui l'avait toujours été et particulièrement maintenant. Je voulais qu'il me rattrape dans un sens. Qu'il me prenne dans ses bras comme quand j'avais peur la nuit avant, qu'il m'embrasse sur le front, que rien n'ait changé entre lui et moi. Et en même temps, je lui en voulais tellement. Il pouvait me rattraper, il n'avait pas besoin de ses talents de vampires pour cela. Mais il ne le fit pas. Il ne me rattrapa pas. Il me laissa partir. J'ouvris ma portière, essuyer mes yeux et mit le contact. Je le vis, debout au milieu du parc. Puis je détournais le regard et partait. Ad était en vie. Mon Ad était en vie, mon Ad n'était pas mort. Si il l'était ! Mon Ad ne m'aurait pas laissé partir comme cela, mon Ad m'aurait rattraper, m'aurait serré dans ses bras, embrassé, dit que tout allait bien. Je conduisis vite vers le seul endroit où j'avais besoin d'être à cet instant précis et surtout loin de lui, très loin de lui. Mon Ad ne se serrait pas nourri de sang humain, mon Ad ne serait jamais parti moin de moi. Il n'était plus mon Ad, au même titre que je n'était plus sa Sis'. Notre enfance était loin derrière nous, terriblement loin derrière nous, douloureusement loin derrière nous. Je revoyais un instant Shetland et ces pelouse verdoyante. Je repartais enfance pour oublier que celui que j'avais tant aimer de tellement de manière était maintenant mon pire ennemi. Je pleurais silencieusement, mes pieds jonglant d'une pédales à l'autre pour circuler dans Fort Smith. Je finis par ma garer et je me laissais aller, le front contre le volant. Un sanglot me secoua puis un autre. Je fondis en larme. J'avais besoin d'aide. Toujours en larme, j'attrapais mes chaussures que j'avais plus tôt posé sur le siège passager et les enfilais. Je sortis de ma voiture, ignorant l'eau de pluie qui me plaqua les cheveux sur le visage. J'avais si mal. Je tenais à peine debout, je sanglotais, je grelotais. Je poussais la porte de cette maison qui m'était si familière en essuyant mes larmes qui continuaient de couler les longs de mes joues malgré moi. Elle n'était pas verrouillée, quelqu'un devait être sur place alors. Peu importe qui j'avais besoin d'aide, de la sienne mais la leur ferait tout aussi bien l'affaire vu l'état dans lequel j'étais. Effy, t'es là? Ma vois était cassée par les larmes. Je vis un Dean inquiet venir vers moi. Je lui lançais un regard implorant, un appel à l'aide pas très subtile. Sissy ? Qu'est-ce qui se passe ? J'essayais d'ouvrir la bouche pour lui répondre mais le seul son que je produisis était un sanglot de plus. Je sentis mes genoux me mettre à trembler. Je sentais la douleur de ma main droite et je vis le regard de Dean se posait dessus pendant une fraction de seconde. Je... Mes genoux cédèrent mais déjà je sentais les bras si forts, si chauds et rassurants de Dean se resseraient au tour de moi. Je posais ma tête contre sa poitrine et m'abandonnait à ce câlin rassurant qu'il me donnait. Les larmes ruisselaient toujours sur mes joues mais je ne sanglotais plus. Je pleurais l'ami que j'avais perdu. Chuuuuut. Tout va bien se passait, Sissy. Je te le promet. Je voulais tellement y croire. Je voulais tellement le croire.

[baby]

Ce test, est une pure merveille ! A la fin j'en eus des frissons, Dean & toi *_* :024: