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 C'est lorsque l'on n'espère plus...

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f o n d a
je veux bien faire la belle,
mais pas dormir au bois...


C. Avery P-Hastings

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MessageSujet: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeDim 5 Déc - 21:26



C'est lorsque l'on n'espère plus... Sel2
C'est lorsque l'on n'espère plus...
with Milie Volturi.



    Why she had to go I don't know she wouldn't say. I said something wrong, now I long for yesterday. C'est en chantonnant ceci que la mélancolie s'était emparée de moi une fois de plus. En fait l'inquiétude et le manque était mon lot quotidien depuis que Milie nous avait quitté, m'avait quitté. Et même si la main chaude de Jake qui se trouvait dans ma main m'apaisait quelque peu, je n'arrivais à cesser de broyer du noir. J'étais telle une mère à laquelle on avait enlevée son enfant et bien que tout le monde s'efforçait de me dire que ce n'était pas le cas, que Milie l'avait voulu je n'arrivais à y croire, je ne voulais le croire. Pourquoi mon bébé m'aurait-elle quitté pour aller vivre, pire pour s'allier aux monstres qu'étaient les Volturi ? Non, je l'interdisais, c'était tout sauf possible... Malheureusement j'étais apparemment la seule à le penser, la seule à être dans le déni selon mon entourage. Mais comment ne pas l'être lorsque pendant deux longues années vous savez votre chaire, avec vos ennemis jurés et ce soit disant de son plein gré ? Enfin voilà, c'était pour cela qu'il m'était impossible d'aller la chercher et qu'enfin elle soit à nouveau en sécurité, près de moi. Et même si Jacob était, je le sentais, de plus en plus inquiet par mon état mental, il ne cessait de me répéter que la seule solution était d'attendre, d'attendre qu'enfin elle revienne. Mais reviendrait-elle un jour me demandais-je le plus souvent ? Et si cette partie de moi qui me rongeait avait raison et que ma fille ne voulait pas rester avec eux et qu'ils la retenaient de force ? Comment ferait-elle pour revenir ? Dans ce cas il n'y avait aucune issue... Cependant au plus le temps passé, au plus je me disais que les Volturi n'avaient aucun intérêt à la retenir prisonnière et que ma famille, mes proches avaient raison. Milie ne voulait plus rester avec nous, nous qui avions été au travers de sa relation avec Chris, mon cousin pour lequel je ne pouvais m'empêcher d'être inquiète. Mais cette inquiétude était tellement minime face à celle que j'éprouvais pour Milie car je connaissais ma fille et si elle m'en voulait, si elle avait l'impression que je ne l'avais pas laissé vivre son histoire avec Chris, elle allait me détester pour cela. Au point même de faire tout ce qu'elle pourrait pour me le faire regretter.

    C'est donc en pensant à tout cela, que je rentrais chez nous avec Jacob qui me tenait la main. Nous étions tous les deux muets, non pas que nous nous aimions plus ou que nous n'avions plus rien à nous dire mais lorsque j'entrais dans ce mutisme Jake savait qu'il ne valait mieux pas me forcer à parler mais juste attendre... attendre que ça passe. Puis, alors que nous nous trouvions à plusieurs kilomètres de la maison, je sentis Jake se raidir. « Que se passe-t'-il ? Il y a quelque chose qui ne va pas ? » lui avais-je dit inquiète. Ces derniers temps, il évitait de me faire subir tout stress supplémentaire et l'ayant remarqué, ce comportement m'inquiétait, plus qu'il m'aurait inquiété quelques années auparavant. Il s'était alors tourné vers moi et le regard qu'il affichait confirma alors mes craintes... quelque chose n'allait pas, quelque chose de grave. « Il faut qu'on parle, Nessie. Je dois te parler et s'il-te-plait ne m'en veux pas, n'oublies jamais que tout ce que j'ai pu faire, je l'ai fait pour ton bien... » m'avait-il dit alors que je voyais dans ses yeux et pour la première fois une grande inquiétude. « Je t'écoute. Dis-moi Jake, tu m'inquiètes plus qu'autre chose » avais-je repris du tac au tac. Un silence de pierre. Puis enfin... « Eh bien... Mmh... Milie est de retour mais... » Je l'avais alors coupé. « De quoi ? Tu veux rire ? Et... Et depuis quand ? Pourquoi ne pas me l'avoir dit ? Où est... » Je compris alors. Elle était à la maison, c'était pour cela qu'il s'était figé et qu'il n'avait pas attendu que nous y arrivions. Pourquoi ne me l'avait-il pas dit avant ? Pourquoi était-elle revenue ? Comment allait-elle ? Plus rien n'avait d'importance si ce n'est ma fille et le mensonge de Jake. Cependant je ne voulais m'attarder sur cela, je n'avais plus qu'une seule idée en tête retrouver mon bébé...

    Je m'étais mise à courir vampiriquement vers la maison, ne faisant même pas attention au fait qu'un humain aurait pu me voir. Et alors que je me trouvais à quelques minutes à peine de la maison et que je commençais à sentir l'odeur délicate de ma fille, quelque chose me retint. Jake. « Que fais-tu ? Laisses-moi ! Je vais voir ma fille que tu sois d'accord ou non. » J'étais en colère. Pire j'étais folle de rage contre lui, et je l'avais donc repoussé, histoire de me détaché de lui. Une fois cela fait je lui lança avec haine « Ne t'avises plus jamais de te mettre entre Milie et moi, est-ce clair ? Et si cela devait arriver, je n'hésiterais pas à faire une croix sur toi Jacob Black ! ». Puis je rejoins à toute vitesse, la chambre de ma fille ne faisant même pas attention à l'état dans lequel j'avais pu laisser Jake. Une fois à l'intérieur, je filai directement dans la chambre. Mon coeur s'emballa alors... Elle était là, ma fille, mon bébé était là... J'étais alors partagée entre le soulagement et la joie. Elle était là et avait l'air d'aller bien, elle avait d'ailleurs bien grandit, elle avait changée... Mais tout cela était sans importance, elle était là et c'est tout ce qui comptait. Un moment de doutes fit tout de même apparition. Était-ce un rêve ? Après tout ce ne serait pas la première fois que je rêvais que Milie soit de retour... Mais tout avait l'air tellement réel, que finalement cela n'avait d'importance... Surtout que pour la première fois depuis deux ans, j'étais heureuse et que ce soit un rêve ou non, j'étais si bien que je ne voulais pour rien au monde que l'on me réveille.

    Puis enfin un son pu sortir de ma gorge... « M...M... Milie... comment vas-tu ? » lui avais-je dit. J'avais alors eu envie de la serrer dans mes bras cependant j'avais peur que si je m'approchais un peu plus, qu'elle ne s'évapore et qu'à nouveau tout redevienne aussi sombre qu'il y a quelques minutes, que tout ne redevienne que tristesse.




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MessageSujet: Re: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeMar 7 Déc - 21:13


T'es bonne à vivre avec des soeurs...
Regarde la gueule de ton bonheur.
Je refuse de finir comme toi.
Je ne veux pas prendre mon pied à simplement tricoter.
N'essaie pas de me réccupérer.
Ton destin me fait peur...




    Je venais de revenir dans ma chambre… Tant de choses avaient changé mais pas elle. Elle était restée comme je l’avais laissé. Comme si le temps pendant un instant c’était arrêté. J’étais déjà revenue dans ma chambre mais avec Mike, un Volturi. Y revenir seule était différent encore. Je prenais la photo de moi et Jesse quand nous avions que 16 ans. J’avais détestais cette photo en revenant. Aujourd’hui je la serrais un instant contre mon cœur. Pourquoi étais-je revenue ici ? Je ne savais pas trop… Le besoin de retrouver mes affaires peut-être. Je trouvais mon sac de danse posé et ouvert prêt du bureau. J’y trouvais mes baskets et mes affaires ainsi que mon mp3. Ça me faisait bizarre de retrouver mes affaires d’enfants alors que maintenant j’étais devenue presque une femme. Je posais ma main sur mon ventre tendrement en naviguant dans la pièce pour finir par choper ma peluche préféré. Je me souvenais très bien de cette peluche en forme de loup. C’est papa et maman qui me l’avait offert à mon tout premier noël sur cette terre. Je manquais d’assurance en cet instant. J’avais tellement voulu secrètement ressembler à maman. Aujourd’hui je tentais d’être tout sauf une femme aimante et mère avec tendresse. Je ne voulais pas de ce destin pour moi ? Je ne savais pas trop. Je reposais la peluche. Maman avait été longtemps une confidente. A chaque fois que mon cœur battait elle le savait. J’adorais lui raconter comment j’étais tombée amoureuse de Jesse ou mes doutes pour Chris. Aujourd’hui j’étais bien loin de tout ça. J’avais revu papa l’autre jour alors que je me retrouvais nue dans la chambre de Jesse. Que devait penser maman de tout ça si papa lui avait dit. Je ne voulais pas leur donner l’espoir d’un retour. Je n’étais pas là pour ça… Jesse arriverait-il à me faire changer d’avis ? J’étais tellement attachée aux Volturis que ça risquait d’être dure. Je savais que pour arriver à mes fins je devais dire adieu avec ma vie passée ici. Je n’avais pas d’avenir ici. Et pourtant c’était plus difficile de se détacher de cette pièce que je ne le pensais. J’avais vécu tant de choses ici ! J’allais alors enfin quitter la pièce quand je tombais nez à nez avec ma propre mère. Mon réflexe fut de reculer vivement et mettre une main sur mon ventre de nouveau par surprise. Je ne savais quoi dire. Elle avait tout autant la voie coupé que moi. Je voulais encore reculer mais mon bureau m’en empêchait. Je crois que je n’étais pas prête à faire face à ma mère. J’avais le cœur en vrac ou es-ce le sien ? J’avais du mal à discerner mes sentiments et mes pensées de ceux de ma mère… Je n’avais laissé qu’une photo derrière moi sans même prévenir un soir. Chris avait disparut et moi-même je n’avais mis qu’une journée à suivre le mouvement… Je ne parle pas de Jesse qui a continué cette chaine. Et aujourd’hui Chris n’était pas là mais moi et Jesse si. Que s’était-il passé ? Tant de choses… J’avoue que j’aurais pu revenir avant. Mais j’avais croisé sur ma route les Volturis… Peut-être que sans eux je serais revenue depuis longtemps mais c’était comme ça et à peine arrivée que je comptais repartir. Je savais que je ferais souffrir ma mère. Mais pour moi c’était comme un départ sans douleur. Renierais-je mes propres parents ? J’en avais oublié le sens en deux ans… J’avais oublié comment une mère pouvait s’inquiéter… J’avais oublié l’amour qu’elle peut vous apporter. J’en avais jusqu’à oublié l’amour maternel tout simplement. Ce lien qui rattache la fille à sa maman… Et pourtant en un regard face à maman je le ressentais revivre en moi plus puissamment que jamais.

    MAMAN « M...M... Milie... comment vas-tu ? »

    MILIE « Je… vais bien. »

    Je ne savais ni trop quoi dire ni quoi faire. J’étais hyper mal à l’aise face à ce retour imprévu mais aussi à son besoin de me prendre dans ses bras. Je finis par me diriger vers ma penderie pour la refermer avec la sac à l’intérieur. Une partie de moi ne voulait pas la faire souffrir en partant aussitôt arrivée. Et pourtant c’est ce qu’il risque de se passer. Elle ne mettrait pas longtemps à comprendre. Mes yeux d’un rouge sanglant en était un exemple de ma présence provisoire ici tout comme de mon changement. Si elle savait tout je crois qu’elle me ferait une attaque… Je déviais mon regard de ma maman pour le finir vers la fenêtre.

    MILIE « Je dois y aller… »

    Plus je m’éterniserais et plus je risquais de laisser les sentiments de ma mère prendre possession de moi et réveiller les miens. Je refusais de tomber dans ce piège de la niaiserie. Je n’avais pas refoulé mon côté humaine pendant deux ans pour le voir ressurgir en quelques secondes. Jesse le faisait déjà bien assez. Seulement ma mère faisait un peu barrière face à la porte… Je savais qu’elle ne me laisserait pas partir. Je tentais pourtant plus rapidement, trop pour un simple humain. Je connaissais mal ma mère pour arriver à la semer comme ça. J’eus un sourire provocateur en coin. Ok si elle ne voulait pas que je parte je resterais. Je sortis alors de mon blouson en cuire une cigarette. Si ça c’est pas de la provocation XD ! Je l’allumais devant elle pour recracher la fumer sensuellement à sa figure.

    MILIE « Je ne suis plus ta petite fille… »

    Il fallait avouer que la tenue allait avec. D’un blouson en cuir noir, d’une jupe très courte dans la même couleur et je ne vous parle même pas du décolleté que montrait mon haut sous ma veste. Des talons hauts… je n’étais plus la petite fille qui portait à la limite les vêtements de son frère… Alors maman sera-t-elle aussi heureuse de découvrir son petit ange être devenu une petite peste ? Hum… Es-ce qu’au fond ça a vraiment changé en deux ans… ?
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MessageSujet: Re: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeMer 15 Déc - 22:14



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with Milie Volturi.



    « Je… vais bien. ». Et c'est à ce moment-même que je compris ce qu'avait voulu me dire Jacob et pourquoi il m'avait caché le retour de Milie. En effet ma fille avait changé, ma fille n'était plus mon bébé. Non elle était devenue comme eux, comme ces Volturi, une sanguinaire. Je pouvais le voir grâce à ses yeux, ou plutôt à cause de ses yeux, qui étaient maintenant rouges. Bien trop abasourdie et heureuse je ne l'avais pas remarqué, mais maintenant que je le savais je ne voyais plus que ça et étrangement mon monde s'écroulait. Certes j'avais envers ma fille un amour inconditionnel, un amour tel que je l'aurais accepté, je l'aurais aimé qu'elle se nourisse de sang animal ou humain. Cependant elle avait choisi de se nourrir de sang animal, tout comme le reste de ma famille et de ma faute, parce que je l'avais laissé partir elle avait changé d'idées, changé de chemin. Serait-elle toujours la même Milie ? J'en doutais, deux ans avec les Volturi avaient des conséquences et j'aurais dû me douter que celle-ci en ferait partie. Malheureusement ce qui me faisait le plus peur était que ce ne soit l'unique changement chez mon enfant car je ne savais que trop bien à quel point les Volturi étaient mauvais et sournois, et ma Milie qui était partie alors qu'elle n'était pas au mieux de sa forme, alors qu'elle était fragile ne pourrait revenir que transformée c'était certain.

    Je ne savais pas trop à quel point elle aurait changé et je la scrutais donc. Ce qui était certain, c'est qu'elle ne s'était pas assagit... Et la tenue qu'elle portait en était la preuve. Si je me serais écouté je lui aurais certainement demandé de se changer directement car elle se faisait passer pour ce qu'elle n'est pas mais je ne le fis pas car petit un je ne savais pas ce qu'elle était aujourd'hui, certes auparavant cette tenue ne lui aurait convenue, mais aujourd'hui était-ce toujours le cas ? Il y avait peu de chance. Mais surtout car petit deux je savais que ce n'était pas le moment et que cette réaction n'aurait que pour conséquence de la braquer, ce qu'il ne fallait absolument pas. Puis finalement elle me lança d'une voix qui n'était plus vraiment la sienne, un peu comme pour confirmer mes craintes « Je dois y aller… ». Et mon premier réflexe fut de lui montrer que je ne la laisserais pas à partir en bloquant l'accès à la porte et lui disant d'une voix enrouée qui montrait bien le noeud qui se trouvait dans ma gorge de par ma tristesse de la voir ainsi. « Non Milie tu ne partiras pas, pas maintenant du moins. »

    Elle me lança alors un sourire, un sourire que je redécouvrais mais qui en disons long sur ce qu'elle allait faire. C'était un peu comme si elle venait de me dire « Ah tu veux que je restes eh bien tu en assumeras les conséquences. » Et bien entendu ce qui suivit confirmait ce que je pensais, en effet elle avait sortit une cigarette, joué quelques secondes avec cette dernière puis l'avait allumé avant de tirer dessus. Puis elle avait rejeté la fumée en ma direction, je pouvais alors sentir presque du mépris dans ses yeux... MonDieu qu'elle avait changé, pire que j'aurais pu le croire... C'était certain maintenant, elle n'était plus la Milie que je connaissais m'étais-je dit. Et pour appuyer mes pensées elle avait alors dit « Je ne suis plus ta petite fille… ». Et là une question s'imposa alors à moi, cette jeune fille que j'avais face à moi était-elle seulement encore ma fille ? Cependant je ne voulus y penser plus longtemps ne désirant pas prendre le risque qu'elle entende mes pensées et que dans le cas où subsisterait toujours en elle la Milie que je connaissais, la Milie pour qui j'avais de l'importance, elle ne soit blessée par l'idée que je puisse penser qu'elle était devenue une étrangère et donc qu'elle préfère partir pensant que je ne l'aime plus...

    Je me trouvais cependant dans une impasse. Que devais-je faire ? Que devais-je dire ? J'avais peur d'en faire trop ou pas assez. Mais sachant que rester de marbre ne serait pas la solution non plus je lui avais alors juste dit « Cesse donc de jouer à ce petit jeu avec moi Milie Black. Je te connais parce que justement je t'ai fais et t'ai élevé. Donc tu pourras mettre tous les costumes que tu voudras, jouer autant que tu veux la femme et la méprisante, n'oublies jamais que même si tu n'es plus ma petite fille, tu n'en demeures pas moins ma fille. » Je ne savais pas vraiment si elle comprendrait ce que je voulais lui faire passer comme message, si elle comprendrait que ce que je voulais lui dire était simple comme bonjour. Car en effet pour moi cela tombait sur le sens qu'elle pourrait jouer à n'importe quel jeu, à se faire passer pour n'importe qui, au fond d'elle, elle serait toujours la Milie que je connaissais. Du moins c'est ce que j'avais ressentis lorsqu'après m'avoir craché avec nonchalance sa fumée, j'avais croisé son regard. J'y avait étrangement retrouvé ma Milie, mon enfant qui me mettait au défi, qui testait mes limites, comme elle le faisait si bien autrefois...

    Après ces quelques mots j'y avais alors ajouté « Allez assieds toi je te promets que je ne jouerais pas à la mère éplorée, nous avons juste besoin toi comme moi de discuter. » et ce afin que ce que je venais de lui dire ne la braque pas. De plus je le pensais vraiment, à quoi bon lui dire qu'elle m'avait manqué, elle devait sans aucun doute le savoir. Déjà car elle avait dû le lire dans mes pensées mais surtout car elle me connaissait aussi bien que je la connaissait. J'avais donc jugé préférable d'essayer de la mettre à l'aise et d'essayer d'engager le dialogue car après tout, c'est ce qui faisait autrefois la réussite de notre relation.



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MessageSujet: Re: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeDim 19 Déc - 22:35


Black...
Ce nom parait si lointain
Et le restera pour longtemps
Je ne compte pas revenir...



    Je n’étais plus cette petite fille qu’elle a connu. Je n’étais plus aussi intrépide et innocente. J’avais appris à réfléchir parfois. Oui parfois. Je restais tout de même fidèle à moi-même incapable de réfléchir avant de me précipiter dans la chambre de Jesse… --‘ M’enfin c’était tout moi ça. Quand il s’agissait de passion pour le meurtre ou peut-être plus d’amour je ne savais plus trop réfléchir. Je n’avais de toute façon pas le temps de me poser le pourquoi du comment. Es-ce que c’était écrit que je ne le tuerais pas que du contraire ? Es-ce que c’était écrit que je finirais par lui céder et que mon père s’en rendrait compte. Es-ce que c’était encore écrit que je croise enfin ma mère. Serait-ce écrit que je craquerais face à tout ce monde ou plutôt que je tente de donner un coup de balais dans mes sentiments pour enfin réaliser ce pourquoi j’étais venue ? je ne pouvais le prédire et je ne voulais pas le savoir. Je voyais à ma phrase que ma mère se mettait à réfléchir. Je pouvais lire en elle comme dans un livre. Elle se demandait si j’étais encore sa fille. Non je ne l’étais plus depuis bien trop longtemps maintenant. J’avais bien trop changé… Aujourd’hui pour moi cette famille hybride/vampire et modificateurs ne m’intéressait plus dans le sens où je voulais en refaire partie. Que du contraire… Si ma mère savait le pourquoi j’étais ici peut-être me prendrais-je une belle baffe… Il y a même des chances. Mais il fallait rester réaliste. Je n’étais pas venue ici pour faire dans la sensiblerie. Je la sentais dans une impasse. Plus elle doutait plus je me renforçais dans mon idée.

    MAMAN « Cesse donc de jouer à ce petit jeu avec moi Milie Black. Je te connais parce que justement je t'ai fais et t'ai élevé. Donc tu pourras mettre tous les costumes que tu voudras, jouer autant que tu veux la femme et la méprisante, n'oublies jamais que même si tu n'es plus ma petite fille, tu n'en demeures pas moins ma fille. »

    Et au fond de moi je savais qu’elle avait raison. Elle était ma mère biologique. Mais était-elle plus que ça encore aujourd’hui ? Dans le passé je tenais beaucoup à elle. Jamais je n’aurais pu me passer de ma mère. J’étais si proche d’elle. En partant jamais je n’aurais cru ne jamais revenir. C’était l’amour qui m’avait fait partir. Puis le désespoir qui m’avait séparé d’elle. La souffrance d’être seule et de ne pas s’en sortir à 4 ans m’avait pesé. Je ne savais plus où j’en étais et j’avais fini par trouver du soutien là où j’avais pu trouver. Aro et les autres m’avaient accepté comme les leurs et j’avais doucement trouvé ma place dans une nouvelle famille qui m’a soutenu depuis le début que je suis avec elle. Aujourd’hui encore Mike croit en moi. Ce volturi a toujours été là dans les moindres de mes difficultés… J’étais aussi un peu reconnaissante en Douglas qui avait su m’écouter pour le peu que j’avais eu à dire sur l’histoire de ma vie. Pas facile la vie… Mais chez les volturis j’ai trouvé de quoi m’en sortir. Peut-être que les Cullens et les Quileutes auraient fait autant. Sauf que quand je suis partie personne n’a essayé de savoir où j’en étais. Peut-être que je ne leur en ai pas laissé l’occasion c’est vrai mais le seul qui a tenté de se battre dans cette histoire c’était bien Jesse. Peut-être que c’était pour ça que je n’avais réussi à le tuer pendant que je pouvais. Aujourd’hui… Après deux semaines à l’avoir revu, tout était différent… Jesse avait osé dévier la meute pour qu’il ne me retrouve pas. Quelque part j’avais confiance en lui… Peut-être es-ce pour ça qu’il était le seul à pouvoir m’approcher sans que je ne veuille fuir. Seulement je réalisais qu’il ne pouvait être que néfaste pour mes plans. Quand je voyais ma mère je voyais mon avenir si je restais trop prêt de Jesse. Je ne voulais pas de ça… Je n’étais pas de ce tempérament à fonder un foyer et de suivre ma famille où elle va. J’avais ce besoin de liberté. Et pourtant j’étais loin d’être consciente que je n’étais pas si loin de cet avenir. Au fond de moi grandissait un rêve que Jesse avait eu il n’y a pas si longtemps… Je ne sentais pas encore cette nouvelle vie arriver doucement face à moi… Elle était le symbole de notre amour… de mon futur irrévocable avec lui, de mon bonheur au sein de ses bras que je n’étais pas encore prête à accepter…

    Je tirais une nouvelle latte énervée que ça ne touche pas ma mère d’être ainsi. La sensation de retomber dans le passé à la tester me revenait à la figure. Mon père démarrait souvent au quart de tour mais ma mère avait toujours eu ce don que quoi que je fasse ça ne l’atteigne pas. Peut-être que c’est pour ça que j’écoute plus facilement Nessie que Jake…

    MAMAN « Allez assieds toi je te promets que je ne jouerais pas à la mère éplorée, nous avons juste besoin toi comme moi de discuter. »

    Discuter… Ne pas m’engueuler… comprendre… ça a toujours marché entre nous dans le passé. Es-ce encore le cas ? Cette absence de deux ans m’avait éloigné au point de perdre ma route… J’avais oublié ce que c’était une véritable mère. J’avais oublié l’effet que ça faisait d’être simplement une fille… C’était étrange comme par ces mots je sentais mon cœur s’apaisait. Elle savait tant de moi… Même aujourd’hui encore elle connaissait les mots… Je finis par m’asseoir sur mon lit. Pour la première fois je paraissais calme depuis qu’elle était face à moi. Je sentais la présence de mon père anxieux en bas de la maison. Elle s’assit à côté de moi. Je prenais mon inspiration comme si ça paraissait nécessaire en finissant par écraser cette cigarette dans un pot en verre pas loin sur ma table de nuit. Je reportais mon regard sur elle… Que dire ? Je ne savais pas trop en fait… Rappeler les choses alors me parut importante…

    MILIE « Je ne resterais pas… »

    Qui essayais-je de convaincre ? moi-même ou elle ? Allez savoir ce qui se passait dans ma tête. Malheureusement j’étais la seule dans cette maison à avoir ce don. Je finis par reporter mon regard sur elle. J’ouvris alors calmement la bouche pour enchainer sans trop savoir quel impact ça aura sur le futur…

    MILIE « Il y a bien longtemps que je ne porte plus ce nom… Black… Le jour où j’ai fait parti des Volturi j’ai renoncé à tout ce que je possédais pour en arriver jusqu’à aujourd’hui avec une confiance absolue d’Aro que je tente bien ne pas blesser… Ils sont ma nouvelle famille. Je n’ai plus rien à faire avec ce nom… Et ne compte pas sur Jesse pour me faire perdre cette raison qu’avec le temps j’ai gagné. Il ne peut rien et ne pourra jamais rien. Je tiens bien trop à ma place au sein des Volturis… Ben alors maman ? Tu voulais parler… On parle. Qu’es-ce que cette mine ? Mes paroles ne te plaisent pas ? Et bien il faudra bien t’y faire ! »

    Je me levais d’un seul coup sans prévenir et très rapidement pour me tenir face à elle. Si vite que je sentis peut-être un vertige faire surface vacillant légèrement avant de retrouver mon équilibre. Je n’enchainais alors pas comme j’aurais pu le faire par les paroles fermant un instant les yeux avant de les rouvrir sans comprendre. Jamais ça ne m’était arrivée jusque là. Je sentais l’inquiétude de ma mère pesait alors qu’elle s’était levée comme voulant me rattraper si ça n’allait pas. Elle voulait s’approcher mais je l’en interdisais pas un non…

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MessageSujet: Re: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeDim 26 Déc - 20:58



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with Milie Volturi.



    Je la regardais avec une certaine tendresse, je ne pouvais m'en empêcher elle restait mon bébé, alliée aux Volturi ou non. Je ne savais pas réellement ce que cela impliqué, ce qu'il se passerait mais je savais que je l'aimais, je le savais car même dans la situation dans laquelle nous nous retrouvions je sentais en moi une tendresse déborder par tous les coins de mon être. Milie et Matthew avaient toujours eu ce don sur moi, en fait tous les enfants avaient ce don sur leur mère. Et Milie l'avait encore, qu'elle le veuille ou non. Car la connaissant j'imaginais aisément qu'elle ne voulait plus de cet amour, qu'elle ne voulait pas de ce que je lui avais toujours offert, non elle voulait plus que tout cela. Ce qu'elle ne savait pas encore, et que j'espérais qu'elle puisse le savoir un jour même si ce n'était pas tout de suite, c'était que l'amour d'une mère était inconditionnel et qu'il n'y avait pas plus bel amour, pas plus fort amour. Même l'imprégnation à mon gout n'était pas si forte... Pour dire à quel point j'aimais mes enfants de tout mon cœur et de tous mon être. C'est donc en la regardant avec la tendresse d'une mère, à la fois perdue par la situation mais déterminée à comprendre que j'attendais une réaction de Milie. Je savais qu'elle savait que cette attitude zen que j'abordais n'était qu'une image et j'avais peur qu'elle ne croit que c'était un piège pour mieux l'amadouer. Mais il n'en était rien je voulais vraiment discuter avec mon enfant, réellement essayer de trouver une explication à tout cela et essayer de l'arranger... Car ma vie c'était ça, ma famille... Je "vivais" pour aimer les miens et si Milie n'était pas là, si Milie s'éloignait de moi, une fois encore j'aurais échoué... ce que je redoutais énormément car me connaissant je savais qu'il serait peu probable que je me remette d'un tel échec, je savais que si Milie repartait, je sombrerais... Et bien que ce n'était pas mon genre d'avoir recours au chantage affectif, j'espérais secrètement que Milie s'en rendait compte, qu'elle pesait les conséquences que ses actes avaient sur moi et que les sentiments qu'elle avait à mon égard, aussi enfouies en elle étaient-ils, ferait qu'elle ne me quitterait pas une seconde fois. Et à ma plus grande surprise cela était plutôt en bonne voie...

    En effet Milie avait baissé ses gardes, elle s'était assise sur son lit, n'essayant pas une fois de plus de fuir. Je savais que la partie n'était pas gagné, je savais qu'à tout moment tout ce que j'avais réussi pouvait s'effondrer, mais au fond de moi je ne pouvais m'empêcher d'espérer que ce calvaire qu'avait été le mien durant ces deux dernières années, prendrait peut-être enfin fin. Une fois Milie assise, pour lui montrer ma confiance et que cette fois si elle partait je ne la retiendrais pas parce qu'après tout elle était libre, je m'étais assise à son côté tandis qu'elle avait enfin écrasé sa cigarette. Elle semblait quelque peu déstabilisée mais pas assez pour se laisser aller apparemment car elle m'avait de suite rappelée à l'ordre en me disant « Je ne resterais pas… ». Cela je ne le savais que trop bien... Pourtant je ne cessais d'espérer, prenant soin que mes pensées ne soient pas trop bruyantes à ce sujet histoire qu'elle ne les entende pas. Puis une fois le choc accusé et mon apparence zen attitude retrouvée je lui soufflais « Ne t'en fais je le sais Milie. ». Elle m'avait alors jeté un regard, un regard qui en disait long. Ma fille, ma petite fille était perdue. Elle était dépassée par les choix qu'elle avait pris et je le sentais, je le voyais dans ses yeux cependant je m'interdisais de lui en parler, elle n'aimait pas cette facilité que j'avais à décrypter ces maux et ce n'était guerre le moment de l'agacer avec cela. Je m'étais donc tu, posant juste un regard plein d'affection sur elle, certes il ne remplaçait pas l'affection et les mots rassurants que j'aurais pu lui donner, mais il suffirait pour le moment je l'espérais à la calmer.

    Mais il n'en fut rien car sans que je n'ai le temps de me préparer à cela elle s'était mise à me susurrer des mots, des mots emplis de haine... « Il y a bien longtemps que je ne porte plus ce nom… Black… Le jour où j’ai fait parti des Volturi j’ai renoncé à tout ce que je possédais pour en arriver jusqu’à aujourd’hui avec une confiance absolue d’Aro que je tente bien ne pas blesser… Ils sont ma nouvelle famille. Je n’ai plus rien à faire avec ce nom… Et ne compte pas sur Jesse pour me faire perdre cette raison qu’avec le temps j’ai gagné. Il ne peut rien et ne pourra jamais rien. Je tiens bien trop à ma place au sein des Volturis… Ben alors maman ? Tu voulais parler… On parle. Qu’es-ce que cette mine ? Mes paroles ne te plaisent pas ? Et bien il faudra bien t’y faire ! ». Puis d'un coup sans que je ne puisse faire quoi que ce soit elle s'était levée. Je n'essayai pas de la retenir car petit un j'étais bien trop abattue par ce qu'elle venait de me jeter en pleine figure et petit deux, je le lui avais en quelque sorte promis en m'asseyant en cessant de lui barrer le chemin car après tout elle avait rempli sa part du marché, elle avait parlé... Cependant alors que je posais sur elle un regard perdue, je la vis vaciller. Mon instinct prit alors le dessus sur mon abasourdissement et je me levais très rapidement afin de la rattraper. Elle avait alors soufflé un « Non » de sa faible voix mais qui n'en était pas pour autant catégorique, mais il ne l'était pas assez pour que je ne fasse à rien. J'étais réellement inquiète. J'avais donc passé mes mains sous ses bras et l'avais fait se rassoir. Une fois cela fait instinctivement je m'assurais qu'elle allait bien en écoutant les battements de son coeur. Tout semblait aller bien... « Que se passe-t'-il Milie ? » lui avais-je dit en m'abaissant histoire de la regarder droit dans les yeux. « Et ne me dis pas rien, normalement un vampire n'a pas ce genre de réaction... La seule fois où j'ai eu ce genre de réaction c'est lorsque j'étais enceinte de ton frère et toi... » Et c'est à ce moment là, que je sentis en moi une drôle de réaction... Non, non ce n'était pas possible. Pourtant je ne voyais que ça, nous les vampires n'avions pas de vertiges c'était dans notre nature... Si c'était le cas, elle devait me le dire... « Milie tu es enceinte ? » lui lançais-je alors la gorge nouée.




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MessageSujet: Re: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeLun 27 Déc - 1:10


Il y a des femmes si sensibles
qu'elles ne peuvent aller danser sans tomber enceintes.




    J’avais eu un sacré vertige… Jamais ça ne m’était arrivé jusque là. Je me sentais mal tout à coup sans vraiment comprendre ce qu’il m’arrivait. Je refusais que ma mère m’aide mais elle ne m’écouta pas me posant sur le lit. J’eus un moment de silence mal à l’aise. Je ne comprenais vraiment pas… J’étais loin de m’imaginer que faire l’amour avec Jesse me rendrait enceinte… dès le premier coup. Bon nous l’avions fait quatre fois en tout et sans protection. Mais j’étais si innocente par moment et si naïve que je ne réfléchissais pas vraiment. Et puis je n’ai généralement pas prémédité à chaque fois cet échange. Jesse dès le début m’a surprise. J’étais venue pour le tuer et je repars loin d’être encore vierge… Regretterais-je cette liaison ? Au fond ? Non… J’ai toujours su que le premier serait lui quoi que je fasse. Il me détenait depuis le début. Je ne savais pas résister à ses baisers. Pour résister je devais m’y mettre corps et âme. Et encore… Aujourd’hui je n’en étais même plus capable… Il faisait parti de moi… Complètement jusque dans cet être en moi qui commençait tout juste son chemin et qui commençait à manifester sa présence. Moi si loin de la vérité ne pouvez comprendre. A vrai dire jamais je n’ai abordé ce sujet avec quiconque dans le passé ou même les risques de tomber enceinte dès le premier coup comme toutes les femmes dans ma famille…

    MAMAN « Que se passe-t-il Milie ? Et ne me dis pas rien, normalement un vampire n'a pas ce genre de réaction... La seule fois où j'ai eu ce genre de réaction c'est lorsque j'étais enceinte de ton frère et toi... Milie tu es enceinte ? »

    Je la regardais dépitée en faisant vivement de la tête non. Je n’en savais rien mais non il fallait que ce soit non. J’avais quelques vertiges par ci par là mais rien de grave et j’avais pris ça pour mon côté humain fatigué d’être poussé à bout comme je le fais en ce moment en ne dormant pas toutes les nuits. Je ne pus m’empêcher de repenser aux moments dont j’ai passé avec Jesse. Rien ne me disait que c’était impossible. Je ne prenais rien pour l’en empêcher. Je grimaçais. C’était possible mais j’étais incapable de savoir. Bizarrement pour la première fois je n’engageais aucune méfiance ou hostilité envers ma mère. J’étais surtout inquiète de la possible vérité de cet état. Je finis par me lever, plus doucement cette fois en respirant à fond.

    MILIE « Ce n’est que quelques vertiges… Je ne dors que très peu voir pas en ce moment. J’ai surement une baisse de régime… Ce n’est pas possible. »

    Je voyais le regard plein de sous-entendu de ma mère. Elle s’inquiétait et ne croyait pas en ma raison. Elle était gentille mais qu’es-ce que j’en savais. Je n’avais que six ans et je ne savais pas si on pouvait avoir des vertiges ou non par la fatigue. Apparemment pas… Du moins elle ne prenait pas en considération cette hypothèse par ses pensées. Elle ne voyait plus qu’en mon petit ventre un enfant… Et plus ses pensées étaient sûres et plus elle était en train de me faire flipper au point que je ne recule et attrape la poignet pour finir par l’ouvrir pour partir refusant d’entendre ce genre de pensées quand je tombais nez à nez avec mon père. Je déglutis pour reculer vivement et finalement revenir vers ma mère perdue…
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MessageSujet: Re: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeMer 29 Déc - 1:34



C'est lorsque l'on n'espère plus... Sel2
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with Milie Volturi.



    Au plus je la regardais et au plus je paniquais. Ma fille ne pouvait pas être enceinte, non, ce n'était pas possible... Jake et moi n'étions même pas encore mariés, milie et matthew n'avaient que six ans. Cela me paraissait tellement fou, que j'essayais de me dire que ce n'était pas possible. Pourtant j'avais beau y réfléchir je ne voyais que ça. Certes pour nous les hybrides il était vitale de dormir mais pas au point que si nous ne dormions pas nous avions des vertiges. Nous restions des immortels. Au plus j'y pensais et au plus je voyais cette possibilité s'accroitre. J'allais être grand mère... Le choc. Je n'étais pas prête à l'être, je n'avais que quarante six ans. Bon certes pour une humaine cet âge était tout à fait convenable pour être grand-mère, et encore que... mais là pour moi, non ! Je pensais avoir encore au moins vingt voire trente ans pour me préparer à le devenir et pourtant non... J'allais devoir m'y préparer et plus vite que je ne le pensais vue qu'il était plus que possible que Milie soit... enceinte. Rien que d'y penser, mon coeur battait à cent mille à l'heure. Ma fille, mon bébé... franchement elle avait le don pour se retrouver dans des situations aussi... Tout d'abord ce trio avec Chris et Jesse alors qu'elle n'avait que quatre ans, puis ensuite alliée aux Volturi et par dessus le marché enceinte... C'est à ce moment qu'une question s'imposa à moi... Mais de qui ? Et là je sentis une drôle de sensation en moi... Pourvu qu'elle ne soit pas enceinte d'un Volturi... Ce serait le pire... Je me verrais alors diviser entre l'amour pour mon petit fils et la haine que j'avais pour son nom pour son père... Ça me paraissait tellement fou et pire que tout que je cessais vite d'y penser me concentrant à nouveau sur Milie.

    Elle était face à moi et semblait déroutée par ma question. Une chose était certaine si elle était enceinte, elle ne le savait pas. La tête qu'elle avait puis sa réaction, qui avait été de me dire de non de la tête montrait bien que pour elle ce serait un drame et qu'elle ne l'avait pas encore envisagé. Un moment de silence. Chacune de nous devait essayer de rassembler ses idées, de trouver une autre explication... Ce qu'elle fit avant moi. Elle s'était en effet levé un peu moins violemment cette fois, tandis que moi je m'étais reculé par réflexe et installais sur son lit puis elle avait susurrée « Ce n’est que quelques vertiges… Je ne dors que très peu voir pas en ce moment. J’ai surement une baisse de régime… Ce n’est pas possible ». Je sentais dans sa voix qu'elle était plus que perturbée d'ailleurs elle n'essayait même plus d'installer de l'arrogance dans son ton... Non elle devait être bien trop occupée à réfléchir à la possibilité qu'elle soit enceinte. Je lui lançais alors un de ces regard qui en disaient long... Elle et moi savions que nous pouvions ne pas dormir pendant quelques jours sans ressentir de réelle fatigue. Nous en avions besoin, certes, mais à faible dose. Ce n'était donc pas une explication et elle le savait elle s'était donc enfuit appeurée par ce que je pourrais bien lui dire.

    J'avais alors déposée ma tête dans mes mains. J'étais totalement désespérée, pire dévastée... Je ne savais pas quoi faire. Devais-je essayer de la revoir pour en savoir plus ? Bien entendu. Devais-je en parler à Jacob avant ? Sans aucun doute. Le ferais-je ? Bien sur que non. Je ne savais pas cacher des choses à mon bien aimé cependant là c'était trop important pour lui dire sans en être certaine, de plus lui m'avait bien caché qu'il avait revu notre fille, il m'avait bien laissé me morfondre pendant je ne sais combien de temps alors que je redoutais plus que tout le moment ou je verrais les Volturi me narguant d'avoir des nouvelles de ma fille alors que je n'en avais pas. Cependant elle était venu avec eux et lui le savait et ne me l'avait pas dit et quelque part bien que je savais que c'était pour me protéger, je lui en voulais... C'est donc en réfléchissant à tout cela que je fini par me lever. Cependant à ma plus grande surprise Milie réapparut. Elle semblait affolée encore plus que quelques instants auparavant et par réflexe je ne pus que l'amener à moi et la prendre dans mes bras afin de la rassurer. Je savais qu'elle n'allait pas apprécier mais je savais aussi qu'à ce moment elle en avait plus que besoin... Je sentais son coeur battre plus rapidement que d'ordinaire, il battait même plus fort que le mien déjà affolé. Finalement pour qu'enfin elle se calme je déposais un baiser au dessus de sa tête sur sa douce chevelure et lui murmura « Ça va aller Milie... Ça va aller ne t'en fais pas, quoi qu'il arrive je serais là... »

    Pendant un instant, alors que tout était plus que jamais compliqué entre ma fille je l'avais pourtant retrouvée, j'avais retrouvé mon bébé que je me devais de rassurer. Cependant je n'arrivais pas à m'en réjouir totalement, non, car cette fois elle se trouvait face à des conséquences de ses choix bien réelles. Il n'était plus question d'amourette ou de stupide alliance au clan ennemi non cette fois c'était bien plus grave... Car je ne le savais que trop bien sa possible grossesse serait un évènement qui allait influencer le reste de sa vie...





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MessageSujet: Re: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeVen 31 Déc - 18:59


    J’avais voulu fuir mais comment y arriver ? Je me retrouvais face à une situation bien plus compliqué que mon alliance avec les volturis ou mon hésitation entre Chris et Jesse. Un bébé… ça changeait toute une vie… Je sentais la peur de ma mère sur l’identité du père. Le père que je refusais de voir maintenant que je savais. Pour moi tout était de sa faute. Je n’arrivais pas à avoir une attitude responsable mais comment en avoir une à six ans alors que je n’ai aucune expérience de la vie ? Serais-je restée, es-ce que ça me serait arrivé ? J’avais dans le sentiment que oui et peut-être même plus tôt que maintenant. Combien de temps j’aurais résisté à Jesse avant de le faire pour la première fois ? Restons honnête… Pas très longtemps. J’en ai toujours ressenti l’envi ne le nions pas et le jour où je l’ai retrouvé je n’ai su le freiner lui et moi. C’était impossible. On était destiné l’un à l’autre. J’étais étonnée que maman ne comprenne pas qu’il ne pouvait y avoir qu’un seul père. Je n’étais pas facile à avoir rien que par un baiser… Mais elle avait l’excuse de ma tenue et bien évidemment de deux ans loin d’elle qui aurait pu me changer. Qui aurait pu oui mais au fond je restais la même. Plus vieille d’apparence… plus femme… plus intelligente peut-être mais pas moins sa fille. Je ressemblais tant à mon père. Ma façon de la provoquer parfois venait bien de lui… Cette manière d’agir ou même mes mimiques ne me venaient pas de vampires mais bien de mon père tout comme dans ma façon de regarder ou de m’énerver ou encore d’avoir peur. J’étais plutôt le genre à garder tout pour moi et souffrir en silence sans cesser d’espérer. Je gardais quand même cette douceur de ma mère que Jesse aimait tant retrouver.

    Quand je me retrouvais alors dans les bras de ma mère c’est comme si je revenais deux ans en arrière et que tout s’effaçait. Comme si je retrouvais ma place de petite fille qu’elle réconfortait. Mais pour quelle bêtise encore ? Et qui parle de bêtise ? Je n’en étais pas encore consciente tout comme ma mère mais c’était bien la plus belle chose qui m’arrivait et qui me ramènerait plus tard à la raison… Je finis par me calmer et alors elle m’embrassa sur la tête comme elle l’avait tant fait dans le passé. Mon cœur un peu soulagé mais encore douloureux la laissait gérer les choses et réengager la conversation par des paroles rassurantes…

    MAMAN « Ça va aller Milie... Ça va aller ne t'en fais pas, quoi qu'il arrive je serais là... »

    C’est tout ce que j’avais besoin au fond. De savoir qu’elle serait là. J’ignorais si dans ce futur proche j’allais me servir de cet aide mais je savais que je pouvais compter sur elle peu importe les choix que je ferais. C’était rassurant d’un côté. Je finis par m’asseoir sur mon lit avec elle restant un instant dans ses bras avant de sécher mes larmes. Je mis du temps avant de réussir à me redresser mais j’y arrivais toujours. Mon réflexe fut alors d’aller devant la glace. C’était stupide parce qu’on ne voyait rien mais c’était une chose que je n’avais pu m’empêcher de faire. Je ne quittais mon ventre des yeux dans le miroir avant de dire pour la première fois depuis un moment en baissant les yeux, le corps tourné vers ma mère :

    MILIE « Je vais devoir rester plus longtemps que prévu à Forth Smith… »

    Je ne pouvais pas retourner à Volterra dans cet état. Pour quelle raison ? le père était un loup… Si le bébé l’était aussi je risquais deux vies à la fois pour traitrise. Le père aurait été un vampire je n’aurais eu rien à craindre d’y retourner. Je devrais garder cette grossesse secrète. Ma mère était loin d’être idiote. Elle cherchait à comprendre pourquoi cette grossesse m’obligerait à rester ici. L’évidence ne viendrait peut-être pas longtemps à venir en elle. Je la coupais tout de même dans ses pensées en lui disant un peu brutalement et presque sous le ton de la menace :

    MILIE « Personne ne doit savoir… Quand je dis personne je parle non seulement des Cullens, des Denalis mais bien aussi des Quileutes. Inutile de préciser que mon père fait parti du lot… Si j’apprends que tu as trahi ma confiance maman non seulement tu risquerais notre vie mais en plus je serais forcée de partir. »

    Ainsi j’étais claire. Je renforçais alors l’idée que le père ne pouvait être un vampire par le fait que ma vie pouvait être en danger. Peut-être cette idée était rassurante quelque part. Un mal pour un bien ? Je l’ignorais et je ne savais comment j’allais me sortir de cette affaire mais que les Volturis ne sache pas pour cet enfant était vital. S’il était aussi hybride et bien je ne risquerais rien au final et j’aurais agi par précaution mais s’il était loup alors le pire était à redouter… Je ne pouvais me permettre d’agir sans réfléchir. En l’espace de quelques secondes je passais de l’état d’enfant à l’état de futur-mère et mon instinct de survie d’habitude si peu développé dépassait l’entendement me poussant pour la première fois de ma vie à faire un choix rationnel…
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MessageSujet: Re: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeDim 16 Jan - 18:46



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    Finalement après quelques instants elle avait quitté mes bras pour se relever et se diriger vers un miroir. Elle s'était alors mise de profil, de façon à voir si elle voyait son petit bidon s'arrondir. Cependant non rien et c'était normal. Malgré tout la position et la façon qu'elle avait de toucher son ventre m'amena quelques années auparavant, plus précisément un peu plus de six ans auparavant. A l'époque je venais de savoir que j'étais enceinte. Bien entendu cela coulait de source que le père était Jacob étant donné qu'il était ma seule conquête... De plus ma grossesse n'était pas entourée d'autant de problèmes que pouvait l'être l'éventuelle grossesse de Milie... Et c'est en la voyant ainsi que je sentis une chaleur s'emparer de moi. J'étais attendrie... En fin de compte cette grossesse serait-elle une si mauvaise chose ? Peut-être pas... Milie avait fort murie ces dernières années, je l'avais sentie en discutant avec elle mais surtout en la voyant. Certes elle était encore beaucoup trop jeune pour avoir un enfant, mais avoir un enfant est reconnu pour nous faire gagner en maturité, ce serait le cas pour ma fille je le savais... De plus cette grossesse la forcerait à rester encore un peu et Jacob et moi serions là pour elle... Qui que soit le père. Même si je devais avouer que je soupçonnais que Jesse... sinon connaissant Milie elle m'aurait directement dit qui il était, car avouons-le si c'était un autre que Jesse ce serait un encore plus gros problème pour elle mais surtout pour nous, sa famille. Comment devrions-nous réagir face à ce petit bout si il était le résultat de relations charnelles partagées avec un Volturi ? Je n'en savais strictement rien, je savais tout simplement que le simple fait qu'il était de ma fille ferait que je ne pourrais que l'accepter...

    Puis elle finit par me couper dans ma rêverie en me disant « Je vais devoir rester plus longtemps que prévu à Forth Smith… ». J'avais repris du tac au tac « En effet ce n'est pas envisageable que tu nous quittes vue la situation. » Après cela un long silence c'était installée, me laissant me replonger dans mes pensées... J'allais être peut-être être grand mère. J'étais à la fois heureuse mais dans un sens... troublée. J'étais trop jeune pour être grand mère non ? Heureusement que je ne vieillissais plus physiquement sinon c'était certain que sachant que je passais dans le clan du troisième âge, j'aurais pris un coup de vieux et me serait mise à déprimer encore plus que ce n'était le cas... Puis très vite me vint une question... Qu'allais-je faire de cette information ? Je ne voulais pas le dire à Jacob... pas maintenant, pas sans que ce soit vérifié. Déjà que je craignais sa réaction après notre dispute alors encore plus si je devais lui avouer que notre fille n'était plus vierge et pire... que notre bébé était enceinte. Je sentis ma gorge se nouer à cette pensée, imaginant que trop bien dans quel état il serait... Cette dernière se ressera encore plus lorsque je me demandais à qui je pourrais bien me confier si je ne pouvais pas me confier à mon âme soeur, mon coup de foudre, mon imprégné... Cependant une fois encore Milie m'avait coupé dans ma pensée en me disant d'une voix dure « Personne ne doit savoir… Quand je dis personne je parle non seulement des Cullens, des Denalis mais bien aussi des Quileutes. Inutile de préciser que mon père fait parti du lot… Si j’apprends que tu as trahi ma confiance maman non seulement tu risquerais notre vie mais en plus je serais forcée de partir. » Ainsi c'était clair... Jesse était le père. Si leurs vies étaient en danger c'était forcément que cet enfant n'était pas d'un vampire... Non je voyais bien qu'elle craignait véritablement que les Volturi l'apprennent. Malgré tout je ne pus m'empêcher de reprendre, imitant son ton avec certes un peu plus de tendresse « Milie, Jesse doit savoir. Et si cette grossesse s'avère être réelle je suis désolée mais nous allons devoir en informer la famille... surtout que tu vas avoir besoin du soutient mais surtout la protection de chacun de nous... Nous allons devoir te cacher des Volturi et te faire surveiller par Carlisle afin de voir si tout se déroule normalement. Alors non je suis désolée mais je ne vais pas garder cela pour moi car c'est si je me tais que tu seras en danger ! » Il était rare que je m'énerve mais là, la situation était telle que chaque sentiment en moi se voyait décuplé.


    HJ : désolée c'est pourrit --' ♥



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MessageSujet: Re: C'est lorsque l'on n'espère plus...   C'est lorsque l'on n'espère plus... Icon_minitimeLun 17 Jan - 14:46


    HJ : lol non ça va j’ai connu pire =D ! et j’ai de quoi rep donc ça va =p !


    Qui a dit qu’être hybride était facile… C’est un entre deux. Je me retrouve ni totalement louve ni entièrement vampire. Je suis une contradiction un peu de la nature. Qui pourrait imaginer une liaison entre un vampire et un loup. Oui ma mère était à demi humain à demi vampire. Ce qui faisait de moi à un quart humaine, à un quart vampire et à demi louve… Au final j’étais peut-être plus proche de la meute que je ne voulais l’admettre et c’est peut-être pour ça que je n’avais pas su tuer Jesse. Ça sera peut-être pour ça que je donnerais naissance à un loup. Peut-être ça encore qui fera que je chercherais une autre solution que la soumission de la meute de mon père à cause de cet enfant… J’étais encore loin d’imaginer comment ça se déroulerait plus tard ou encore comment j’allais réagir. Mais une chose est sûre : cette grossesse me faisait peur… Elle contrecarré tous mes plans. J’aurais du tuer depuis le début Jesse et je le savais. Seulement j’en avais été incapable et aujourd’hui je payais ma faute. J’avais ce sentiment de trahir mon autre famille, celle des Volturis. Je ne savais plus trop où j’en étais. Je ne voulais quitter cette famille mais j’étais enceinte d’un loup. Et maintenant je faisais comment ? Je ne savais pas quelles étaient mes possibilités. Je ne connaissais pas l’avortement tout comme je ne connaissais pas les moyens de contraceptions donc je ne pouvais y penser. Je n’avais que ma mère pour m’éclairer. Et encore… Elle risque d’avoir un avis faussé vu qu’elle se trouve du côté de la meute et non entre les deux comme moi. Ce n’était pas facile… Mais je ne voulais que personne sache. Pour moi ça sera toujours mieux. Si personne dans le clan de papa et maman alors personne ne saurait chez les Volturis. Oui je sais que je ne pourrais le cacher indéfiniment. Mike risque de finir par le comprendre. Mais je voulais tenter le diable et le cacher. Même Jesse ne devait savoir. J’avais peur de sa réaction. Il n’était plus l’adolescent qu’il était dans le passé. Avec un enfant en jeu je le connaissais que trop bien pour ne pas me laisser décider seule. Il ne voudra pas que je reparte à Volterra. J’ignorais alors encore ce que serait ce enfant ou même son sexe. J’établissais rapidement un plan futur à retravailler. Si l’enfant était un hybride alors je retournerais avec lui à Volterra ne dévoilant simplement pas l’identité de son père. Les vampires croiront que je n’ai pu résister à la tentation de la chair de l’un des leur et ça sera mieux comme ça. Si l’enfant est un loup, ça risquait de se corçait et je ne savais pas trop encore quoi faire… En tout cas Jesse ne devait savoir. C’était mieux ainsi. Je préférais qu’il croit que je ne l’aime plus et que je l’ai fuit. C’est mieux pour nous deux… Oui mais… Il faut croire que ma mère pour une fois n’était pas d’avis de me laisser le choix.

    MAMAN « Milie, Jesse doit savoir. Et si cette grossesse s'avère être réelle je suis désolée mais nous allons devoir en informer la famille... surtout que tu vas avoir besoin du soutient mais surtout la protection de chacun de nous... Nous allons devoir te cacher des Volturi et te faire surveiller par Carlisle afin de voir si tout se déroule normalement. Alors non je suis désolée mais je ne vais pas garder cela pour moi car c'est si je me tais que tu seras en danger ! »

    Je ne la voyais que très peu voir jamais autoritaire mais quand elle commençait dans ce sens je savais qu’elle n’était pas prête de lâcher le morceau. Manque de bol elle a une fille encore plus têtue que jamais. J’étais contre son avis et mon regard s’en fit ressortir. Je choppais le sac que j’avais fait violemment pour finir par me retourner vers elle. Mon regard était vraiment violent et rouge vif :

    MILIE « Je ne te laisse pas le choix ! Tu vas faire ce que je dis. »

    Je fis alors un pas vers la porte pour finir par me retourner et pointer le doigt méchamment vers ma mère :

    MILIE « Je n’ai besoin de l’aide de personne ici ! J’ai déjà ma propre famille là-bas. Je ne renoncerais pas à ceux pourquoi je suis venue ici. Dis-le si tu veux mais tu me perdras à jamais comme tous les autres. Et Jesse avait qu’à réfléchir avant de me voler ma première fois pour me mettre enceinte. J’assumerais cet enfant mais il portera le nom de Volturi que vous le vouliez ou non ! Personne ne m’empêchera de faire ce que j’ai envi ! C’est fini l’époque où vous régentiez ma vie. »

    Je posais alors ma main sur la poignet de porte bien décider à partir sur ces paroles blessantes…
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