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 Retrouvailles | Milie&Lirose

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Lirose Denali

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MessageSujet: Retrouvailles | Milie&Lirose   Retrouvailles | Milie&Lirose Icon_minitimeVen 17 Déc - 1:51

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"Tu m'as tellement manqué. Ne repars pas, reste près de moi. J'ai besoin de ta voix, de ta douceur, de ta joie et de tes sourires. Sans toi je ne suis plus vraiment moi. Tu m'as tellement manqué"


Je me sentais un peu contrariée ses derniers jours. A vrai dire j'étais assez de mauvaise humeur, au point que Renesmée m'avait fait remarquer que moi je n'avais pas de règle contrairement à elle. Je n'avais trouvé cela que moyennement drôle surtout que maintenant elle savait ce qui pouvait me mettre dans cet état. Mais je n'avais pas trouvé de moment calme pour lui en parler et elle venait de sortir pour aller chasser avec ses parents. Au moins Edward s'éloignait de la maison et par conséquence de mes pensées ce qui était pas pour me gêner au contraire. Il y avait de nouveau cette boule dans mon ventre, cette impression que j'allais vomir alors que je savais très bien que c'était impossible. J'avais envie de fondre en larme, de renifler bruyamment et simplement de me laisser aller. J'avais envie de passer ma journée en pyjama et de dormir devant un bon film mais si le pyjama et le film était accessible, je ne dormais plus depuis maintenant une éternité. J'étais comme un humain sous l'effet d'un fort stresse. Les raisons de ce mal être assez peu commun pour un vampire ? De quoi un vampires pouvait bien s'inquiéter ? Je savais que certains humains auraient trouvé que je cherchais la petite bête. Mais ce n'est pas parce que l'on est vampires que nos soucis disparaissent et certaines choses continuent de jouer avec nos nerfs. De beaucoup de chose mais il y en avait une tout particulièrement qui me mettait dans tout mes états. Je savais que les Volturi étaient de retour en ville, je les avais senti. Et comme toujours je ne savais plus où j'en étais. Ce simple nom de famille me faisait frissonner et éveiller en moi des dizaines de sentiments contradictoires. Douglas et Milie me manquaient tellement, je mourrais d'envie de les revoir. Mais je savais pas comment je réagirais quand je reverrais Douglas. Je ne l'avais pas vu, ou seulement entre aperçu, depuis que j'avais appris la mort d'Irina et je ne m'en étais pas réellement remise. Je ne savais pas quoi faire. J'avais qu'une seule envie dans un sens : aller les voir et me jeter dans les bras de mon amant. Mais j'avais en même temps tellement peur qu'il ne veuille plus de moi. Et puis je ne savais pas si ma première envie ne serait pas plutôt de lui foutre mon poing dans la figure. Je ne savais vraiment pas. Et puis aller chez les Volturi voulait dire probablement croiser Jane et rien que cela me coupait toute envie de leur rendre visite.

J'en pouvais plus. Il fallait que je trouve quelque chose à faire. Quelque chose à faire pour oublier mon chagrin et me sentir mieux, quelque chose qui me ferait du bien. Il fallait que je m'occupe. Les humains cherchaient toujours à avoir plus de temps et bien moi j'en avais bien trop en ce moment. J'aurais aimé arrêté de réfléchir et faire la première chose qui me passait par la tête : aller le voir. Mais je réfléchissais justement et je n'y allais pas. Alors je devais trouver à m'occuper. Mes yeux avait fait le tour de ma chambre pour se poser sur mon armoire. Et alors j'avais trouvé, j'avais besoin de faire du shopping. Cela faisait longtemps que j'avais pas fait une petit séance shopping. La dernière remontait à un mois ou deux quand avec Alice nous avions décidé d'emmener Nessie se changer un peu les idées parce qu'elle nous paraissait bien triste. Au tant dire que j'avais plus bavarder que chercher des vêtements ce jours là donc ma véritable dernière séance shopping remontait. Bon d'accord, je n'en avais pas réellement le besoin puisque mon dressing était plein à craquer. Il faut dire que j'accumulais les habits aux fils des ans et que j'avais rarement le coeur à le jeter quand ils étaient encore en bon état. Je continuais de dire que le mien était nettement moins imposant que celui d'Alice que l'on ne voyait pourtant presque jamais avec la même tenue... J'avais donc rapidement pris mes affaires et j'étais sortie. Bon qui disait aller en ville disait aussi devoir mettre des chaussures, et partir en voiture. J'aimais sentir le sol sous mes pieds d'où ma petite habitude de marcher pieds nus dès que l'occasion se présentait. Et puis j'aimais courir mais c'était juste un moyen d'attirer l'attention sur moi donc nous allions éviter de faire cela, enfin nous... surtout moi quoi. Je connaissais un petit magasin en ville, pour y avoir mainte fois emmener Milie quand elle vivait encore avec, qui était particulièrement sympa. Enfin que je trouvais particulièrement sympa. J'avais toujours trouvé ce que je voulais là bas que je parte avec ou sans idée de ce qui allait me faire plaisir. Ni d'une ni de deux, je montais dans ma voiture et ne stoppais le moteur qu'une fois arrivée là-bas. Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre avant de sortir. La rentrée des classes n'étaient même pas encore passée alors il faisait encore beau à Fort Smith. Mais aujourd'hui le ciel était assez couvert pour que je puisse sortir en public. Je mis une paire de lunette et recouvrait le plus de peau possible avec ma veste en jeans. Mes cheveux détachés allaient caché mon visage des rayons de soleil et je n'avais presque pas de route à faire pour entrer dans le magasin.

J'aperçus une voiture aux vitrines teintées en sortant de la mienne. Ce genre de voiture c'était des voiture de vampires, vitrine teintée et bien souvent insonorisées. Le genre de voiture où on peut faire ce que l'on veut où l'on veut quand on veut... Mais je la trouvais un peu trop taper à l'oeil à mon goût. Même si je savais que mes goûts n'étaient pas ce de tout le monde bien entendu. Elle se trouvait entre moi et le magasin et en passant devant je sentis l'odeur de vampire qui s'en dégageait... J'avais vu juste, elle appartenait à des vampires. Mais ce fut pas cela qui me marque le plus. Non ce qui attira mon attention fut cette senteur si particulière que je connaissais bien. J'eus l'impression de rêver et je finis par en conclure que c'était cela. Cela ne pouvait être ce que je pensais, ça aurait été trop beau. Puis elle avait changé mais de là à faire du shopping... Non je la savais assez fille dans l'âme pour cela mais j'avais besoin de me faire de l'humour. Parce que je n'arrivais pas à croire que c'était vrai. Néanmoins ma petite vois me disait que non. Elle me disait que j'avais tort de penser que c'était vrai, que j'allais réellement la revoir. Je m'auto-ordonnais le silence. Je ne pouvais plus vivre sur de faux espoirs, de fausses idées et des déceptions ensuite. Je poussais la porte du magasin, soulagée de pouvoir enlever mes lunettes et ma veste. J'avais besoin d'air même si mon corps n'en sentait aucunement les effets. C'était strictement psychologique dans mon cas. Mais je savais que psychologiquement je devais être un cas. Je m'étais tellement habituée à vivre qu'avec des humains, enfin plutôt que à leur contact que avec, que peu à peu leur reflex, habitudes avaient déteintes sur moi. Je gardais mon côté sauvage mais j'avais tout de même des habitude de personne civilisée. L'odeur était encore plus forte dans le magasin. Je sentis un bôme heureux s'étaler sur mon petit coeur blessé. J'allais la revoir. Un sourire naquis sur mes lèvres faisant de moi la Lirose que j'étais habituellement. Je déambulais dans les rayons, cherchant quelque chose à essayer. Enfin non, cherchant une excuse pour aller dans les cabines d'essayage, d'où l'odeur me parvenait. Je trouvais rapidement mon excuse : une magnifique robe noire qui venait de ma taper d'ans l'oeil. Je pris la direction des cabines d'essayage, retenant mon envie de siffler sachant que je serais démasquée. J'entrais dans une cabine et essayais rapidement la robe en tendant mes sens vampiriques. Oui c'était bien elle. Je rabaissais mes lunettes sur mon nez, me regardais un coup dans le miroir et sorti de ma cabine. Je tirais brusquement le rideau qui fermait celle d'à côté. Coucou toi ! Ma voix raisonnais de joie. Doucement je la détaillais de haut en bas. Elle avait changée, beaucoup changée. Quant au changement vestimentaire n'en parlons même pas... Que de changement de style, tu auras plus aucune excuse pour pas aller faire de shopping avec moi ma belle. Je retirais mes lunettes pour lui faire un clin d'oeil. J'avais fait bien attention à me tenir d'une façon qu'elle ne pouvait pas utiliser ses réflexes d'hybride. Doucement, je lui attrapais le bras et la serrais dans mes bras. Tu m'a manqué Milie...
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MessageSujet: Re: Retrouvailles | Milie&Lirose   Retrouvailles | Milie&Lirose Icon_minitimeDim 19 Déc - 21:44



Méfie-toi de moi
Je ne suis plus celle que tu crois
Ne t'aventure pas vers moi
Tu pourrais le regretter milles fois...




    Les mains sur le volant j’avais les mains tremblantes. J’avais peur de devenir une femme. Ce n’était pas courant que j’ai peur comme ça. Je restais une enfant. Je voulais que le temps s’arrête. J’inspire mais je n’arrivais pas à me calmer. Je sentais les minutes s’accélérer comme se jouant de moi. Combien de temps j’avais devant moi ? 3 mois ? 5 mois ? 9 mois ? Je savais très bien que 9 serait un trop beau rêve. Et la seule qui pouvait m’aider en cet instant je la fuyais… J’avais peur et je voulais mettre pause au temps. Je ne voulais pas que le temps me rattrape. Pouvait-on mettre fin à tout ça ? Tout allait bien trop vite et déjà en deux semaines j’avais dépassé les délais. Aujourd’hui, trois semaines que je n’ai pas vu Jesse. Je me refusais de le voir. Je ne voulais pas compliquer les choses. J’avais fait une erreur de le revoir. Oui je l’aimais ! mais aimer n’était pas dans mes projets. J’étais là pour une chose et je tentais de revenir dans le droit chemin d’une Volturi. J’avais peur de ce que ce nouveau changement dans ma vie allait faire face aux Volturis. Ma seule solution pour gagner mon pardon était d’accomplir ce pourquoi j’étais ici. Il n’était plus temps de faire des concessions et de se laisser guider par le cœur. Adieu la sensiblerie de mon passé. Il fallait que je quitte ces sensations trop humaines ne pouvant que m’amener à ma perte. Je devais absolument me protéger moi et ce futur petit être qui n’avait pas demandé à quitter la vie à peine donnée. J’étais peut-être encore une enfant mais je restais si loin de cette naïveté d’il y a deux ans. Je comprenais aujourd’hui les conséquences de mes actes. Il fallait que je cesse d’être Milie Black comme dans le passé. Cette fille doit être bien loin de moi. Elle n’a pas sa place dans cette nouvelle vie.

    Je sortais d’une mustang GT 500 noire avec des bandes grises partant de devant du capot, sur le haut de la voiture jusqu’au cul. Les vitres étaient tintées. La voiture ne m’appartenait pas. Mike me l’avait prêté pour que je puisse aller en ville. Moi j’étais plus moto mais il refusait que je la prenne depuis que nous savons tous les deux où j’en étais. Je le maudissais de vouloir me protéger ainsi. Aro n’était pas encore au courant mais loin de l’Italie je pouvais garder cet état secret. Mais pour combien de temps ? je devais faire quelque chose et ça commençait d’abord par le fait d’assumer, d’annexer et d’imposer une nouvelle dominance. Je devais quitter ce lien de famille que j’avais pu avoir ici et quitter cette part de moi que j’étais… Mike sentait encore mon hésitation. Il me couvait comme un ange gardien. Il était conscient que malgré tout je restais une enfant même si le temps me rattrapait chaque jour un peu plus. Serait-ce qu’il faisait tout pour que je ne quitte pas les Volturis avec cette nouvelle ? oh que oui… Je le lisais en lui. Je savais qu’il avait peur que je change de voix. Il ne voulait pas que je quitte mes objectifs. Il ignorait les origines de ce que pourrait être le résultat de tout cela. Moi non plus je ne pouvais le savoir. Après tout j’avais une chance sur deux. Mais peu importe. Je n’étais pas arrivée devant ce magasin pour savoir si oui ou non mais bien pour me refaire un peu ma garde robe. Après tout je n’avais emporté qu’un habit pour ici et Mike trouvait ça dommage que je ne puisse pas changer de temps en temps. Il avait eu la bonté de me confier sa carte de crédits. Ne lui a-t-on jamais appris qu’il ne faut jamais la confier à une femme. Il a la chance que je ne sois pas aussi portée sur les fringues que ma grande tante Alice. J’inspirais alors pour sortir de ma voiture couverte de ma capuche de ma veste en noire. Des lunettes de soleil sur le bout du nez et des gants aux mains j’entrais enfin dans la boutique que je reconnaissais. J’y allais parfois avec Lirose. Je me sentais un peu rattachée au passé mais cette pensée me quittait vite. Je n’étais pas là pour voir les choses différemment mais bien simplement pour trouver autre chose que cette jupe noire et cette veste pour m’habiller. Je zonais dans les rayons tombant sur un plus loin pour des enfants au top de la mode. Je m’arrêtais sur des petits chaussons pour bébé avant de finir par m’orienter vers les bons rayons. Je trouvais très vite ce que je voulais. Je devais portant prendre en compte certaines choses. Le ventre légèrement rond je savais que ça ne durerait pas. Je testais l’élasticité des vêtements. Je finis par trouver quelque chose de rouge bien sympa et qui pouvait s’élargir. Trouvant un pantalon noir à taille basse je pris ces deux là pour les essayer dans la cabine. J’eus juste le temps de les enfiler quand mon instinct me mit d’un seul coup en alerte. Une part de moi sentait le danger rodait pas loin de moi. Une autre part ressentait presque comme de la joie. Laquelle des deux prendraient le dessus ? Celle de Milie Volturi et non de Milie Black. Choix 1 : filer en vitesse. Choix 2 : tuer la cause de mon inquiétude. Choix 3 : la laisser faire… J’avais déjà fait mon choix à peine cette nuisance trop près de moi. Mais cet instinct de survie arriverait à garder le dessus sur mon passé ?

    Lirose tirait brusquement le rideau sans prévenir… Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se jette sur moi comme ça. Je ne réalisais pas l’impact de deux ans d’absence que pouvait avoir sur les autres.

    LIROSE « Coucou toi ! »

    Elle me détaillait de haut en bas. Que cherchait-elle ? Je restais méfiante et sur mes gardes. Après Jesse j’étais tombais sur la moitié de la meute dont mon père. Puis se fut le tour de maman et maintenant voilà que venait celui de Lirose. Je sentais ce poids dans mes veines. J’aurais du me douter que je risquais de les recroiser. Serais-je assez forte pour repousser cette tentation du mal ? Pour moi ils n’étaient que le mal en personne. Ils ne pouvaient être que ceux qui me détourneraient de mes projets…

    LIROSE « Que de changement de style, tu auras plus aucune excuse pour pas aller faire de shopping avec moi ma belle. »

    Elle retirait ses lunettes pour me faire un clin d’œil. Vêtue de ce haut rouge qui cachait le léger ventre que je n’ai jamais eu jusque là, elle n’était pas apte à sentir ce qui pouvait se cacher en moi… Je restais soulagée d’avoir pu avoir le temps de me changer pour que ça ne se voie pas. Je ne voulais pas que Jesse soit au courant. Je la sentais pas prête à me laisser partir comme ça. Elle finit par m’attraper le bras et me serrer contre elle. Mes lunettes de soleil dans le geste tombèrent au sol alors que mes yeux étaient bien plus que rouge flamboyant.

    LIROSE « Tu m'a manqué Milie... »

    Ma main vint se poser sur le cou de Lirose pour finir par l’écarter violemment de moi et la plaquer contre la paroi de la cabine faisant vibrer cette dernière qui ne tomba pas de peu. Je tirais alors le rideau pour nous cacher toutes les deux et que personne ne nous voit. Mon regard était froid, violent et méchant. Je ne la quittais plus du regard. Je lui lâchais alors enfin avec un sourire carnassier :

    MILIE « A ta place je ne m’approcherais pas trop prêt… ça serait dommage que je dois priver Douglas de sa bien aimée… M’enfin il comprendrait surement. C’est un avertissement Lirose. Ne te met pas en travers de mon passage… »

    Je la lâchais enfin pour ouvrir le rideau et sortir de la cabine d’essayage sans oublier de ramasser mes affaires et mes lunettes de soleil. J’enlevais les étiquettes violemment sans déchirer le tissu. Je sortis alors un gros billet à la caisse dépassant largement le prix des articles avant de quitter le magasin me retrouvant dans la rue. Autant quand j’étais rentrée, il faisait beau, autant là, ça venait de bien se couvrir. Lirose prendrait-elle en considération mon avertissement ou risquerait-elle de me contredire ?
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MessageSujet: Re: Retrouvailles | Milie&Lirose   Retrouvailles | Milie&Lirose Icon_minitimeSam 25 Déc - 23:22

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"Tu m'as tellement manqué. Ne repars pas, reste près de moi. J'ai besoin de ta voix, de ta douceur, de ta joie et de tes sourires. Sans toi je ne suis plus vraiment moi. Tu m'as tellement manqué"


Moi faire preuve de délicatesse ? Mais toujours bien entendu ! Non en fait, je ne faisais pas toujours preuve de délicatesse. Trop peu souvent dans un sens, enfin si au quotidien j'étais délicat mais je parlais plutôt de toutes ces choses importants que j'avais irrémédiablement ratées. J'avais beau être dans ma façon de me déplacer extrêmement délicate, j'avais beau dire les choses de façon à les rendre moins blessantes, ma mauvaise habitude de mettre les gens devant le fait accompli me rendait pas délicate. Plutôt que de dire les choses, je les faisais, je rendais les conséquences horrible et atroce pour moi mais surtout pour eux. Je n'étais pas cette fille délicate que l'on voyait en me regardant, que je voyais dans mon miroir. J'étais partie sans prévenir tellement de fois, tellement de fois j'avais fait souffrir ce que j'aimais. Comment peut-on se dire délicat quand on quitte sa famille comme cela sans prévenir ? Comment on peut se croire délicat quand on quitte celui que l'on aime sans prévenir ? Je ne veux pas dire par là que l'on lui dit que c'est fini. Non plutôt que l'on part en catimini sans prévenir parce que l'on est incapable de lui dire que c'est fini parce que l'on est incapable de désirer cette fin. J'avais fait toutes ses choses et tant d'autres qui me rendaient si peu délicate. Je me savais extrêmement peu douce quand quelque chose me chagrinée, je savais que parfois je devrais dire les choses plus lentement plutôt que de les retenir, retenir encore et encore jusqu'à que je gaffe comme avec Renie l'autre jour. Oui, je le savais. Je savais tout cela mais je n'arrivais pas à changer. J'étais partie de chez moi en me promettant de ne pas recommencer. Mais j'avais recommencer avec les Cullen quelques années plus tard. Oh Carlisle et Edward ne m'en avait pas voulu, j'étais restée bien plus longtemps qu'ils n'y croyaient. Puis Edward m'avait entendu le penser avant de le faire. J'avais recommencer avec Ange, partant sur cette dispute comme si je voulais juste prendre l'air et ne revenant jamais. Je l'avais fait avec Robin, lui expliquant qu'il ne serait pas heureux avec moi alors que je savais cela faux. Je l'avais fait avec Douglas, me retenant de lui dire, de lui écrire mon amour pour qu'il ne puisse me suivre. Les départs me connaissaient surement mieux que la délicatesse. Ces départs que l'on fait sur un coup de tête comme avec Ange ou ceux que l'on médite comme quand j'avais quitté Denali. Et il y a ceux que l'on ne sait situé comme celui avec Douglas, celui avec l'homme que j'aime. Je savais reconnaître ce genre de choses. Je savais donc... je savais donc que Milie était partie sur un coup de tête. Je le savais et je doutais qu'elle le nie. Elle était partie par douleur et ce genre de départ n'est pas réfléchit. Il ne l'était pas, pas plus que ce que je venais de faire ; ouvrir le rideau de sa cabine d'essayage. Je la regardais de haut en bas. Je vis ce qu'elle ne voulait pas que je vois. Comment je savais qu'elle ne voulait pas ? C'était très simple, elle avait cet air soulagé quand mes yeux avaient fini cette inspection et que je n'avais rien dit sur son état. Je connaissais trop bien Milie pour me laisser avoir par son expression et ce récent changement chez elle était trop visible pour que je ne le vois pas.

Je ne ratais pas beaucoup de chose, comme je n'avais pas raté le fait qu'elle allait se montrer violente. Mais l'endroit était mal choisi, très très mal choisi. Elle n'était qu'une hybride même si elle se nourrissait de sang humain, et j'étais particulièrement rapide comme vampire, moins que son grand-père mais plus que la majorité. Pourtant je la laissais me plaquer sur le mur comme si je n'avais pas vu son geste arrivé, comme si je la laissais gagné. Je ne faisais que m'assurer que le rouge de ses yeux n'allait pas s'intensifier au détriment de la vie de la pauvre fille qui tenait ce magasin et qui voulait simplement rentrer chez elle ce soir. Je la laissais me plaquer contre le mur, effleurant son ventre du bout des doigts alors qu'elle tirait le rideau. Trop rapide et trop fugace pour qu'elle sente ce contact il me confirmait mes soupçons. Je me retiens de déglutir face à son air sévère. Je connaissais ce regard là, c'était celui de sa mère. Le même regard que celui de sa mère quand je disais quelque chose de particulièrement déplacé ou que, il y a deux ans, Milie faisait une énorme bêtise par ma faute. Je connaissais cette lueur au fond des yeux, je lui avais même donné un nom: la lueur volturi. La même lueur que celle de Renata quand elle était en colère... J'avais pourtant pas peur. Je n'avais pas la moindre peur à ce sujet. Milie avait beau me menacer je la savais incapable de me faire du mal. Je la comprenais mieux qu'elle ne le pensais. Je vivais depuis les humain depuis neuf siècle alors j'avais eu le temps d'étudier leur comportement et contrairement à ce qu'elle voulait croire sa façon de réagir était humaine, typiquement humaine. Terriblement humaine même. J'avais de la peine, de la peine pour Milie qui s'était embarquée toute seule dans ce monde qui était le sien sans comprendre. Elle n'était peut être pas réellement une enfant mais ses capacité d'hybride ne lui apportaient pas ce qui rendait les gens adultes dans leur façon d'être, dans leur tête et dans leurs rêves : l'expérience. Je la laissais faire, je la laissais me menacer avec ce petit rictus qui s'étalait sur mes lèvres. Ce petit rictus de la Denali sauvage, ce petit rictus de la Lirose quand elle avait fuit la civilisation : ce rictus vampirique que j'avais il y a longtemps chassé loin de moi. Je ne voulais pas qu'il me définisse alors je l'avais fait partir. Mais l'entendre me parlait ainsi le faisait revenir s'étaler sur mes lèvres. Drôle de réaction, drôle de fille que j'étais. Je laissais Milie faire son manège, sa sortie théâtrale. Je retirer juste l 'étiquette, récupérer mes affaires et payer la caissière en lui souriant. Je savais qu'elle ne m'en voudrait pas. Et puis cette robe était magnifique, j'avais envie de la garder sur mes fesses pour le moment.

Je sortis dans la rue. Elle était là, à moins d'un mètre de moi. Je souris intérieurement. Ces femmes, les femmes de cette famille, étaient des femmes de caractères. Des femmes comme je les aimais, des femmes que j'étais heureuse d'avoir dans ma famille. Milie ! J'avais utilisé mon ton d'enseignante, mon ton qui faisait peur, mon ton qui faisait que les gens m'obéissaient. Milie était en partie humaine, même si elle voulait renier cette partie d'elle. Milie était humaine et mes charmes vampiriques l'empêchaient de résister à ma voix, surtout que j'avais mis la dose pour le coup. Retourne toi, Milie. Tu meurs d'envie d'entendre ce que j'ai à te dire. Tu as besoin de l'entendre... Je lui souris doucement alors qu'elle se retournais. Je lui souris doucement tout en renvoyant mes cheveux à l'arrière. J'étais vampire, je me voulais paraître humaine, j'étais femme, je jouais à l'enfant si souvent. J'avais à lui répondre. J'avais à lui répondre parce qu'elle cherchait ça. Elle m'avait provoqué. Elle avait dit le seul nom qui me forçait à réagir. Il y avait deux noms et elle ne connaissait que le premier, vu que je ne lui dirais pas le second. Milie ou pas, elle restait une femme dictait pas ses instincts. La seule personne à pouvoir priver Douglas de moi, ce n'est pas toi Milie. Je suis la seule personne à pouvoir le faire, et oh ! Miracle je l'ai déjà fait ! Je levais les yeux au ciel en souriant. Elle n'avait pas idée, elle ne pouvait savoir. Tu ne peux pas me supprimer, je suis bien trop rapide pour toi et tu n'en aurais simplement pas le courage. Je sais ce que c'est de partir, je sais ce que c'est de voir son rêve s'effondrer. Je sais ce que c'est de voir l'homme que l'on pense aimer disparaître. Je parlais juste assez fort pour qu'elle m'entende. Plus personne ne trainait dans la rue vu l'orage qui s'annonçait mais les oreilles indiscrètes ne sont jamais réellement rangées. Tu aurais vraiment voulue partir, tu ne serais pas là aujourd'hui. Je le sais parce que je fuis depuis plus longtemps que toi. Depuis le jour où j'ai été mordue, je fuis. Neuf cent ans. Et toi tu as quel âge ? Six ans Milie ! Six ans, tu n'as pas l'expérience de comprendre ce que tu fais et surtout les conséquences. Je savais qu'elle allait partir, je la voyais commencer à se tourner. Tu es revenue et tu ne vas pas repartir comme tu espères me le faire croire. Si elle ne partait pas tout de suite, si elle me laissait le temps de dire ce qu'il me restait à dire. Si elle faisait ça, j'avais gagné. Qu'elle parte ou qu'elle reste, je lui aurais dit ce que l'on ne m'avait jamais dit, ce que l'on aurait du me dire. Tu ne partiras pas. Tu ne partiras pas parce que tu es enceinte Milie. Tu es enceinte et tu ne veux pas privé cet enfant de son père, de Jesse. Tu ne veux pas privé cet enfant de l'amour que tu as reçue enfant. Tu ne veux pas et tu ne peux pas. Une vraie mère ne peut pas faire ça... J'avais peut être tort sur cette dernière phrase. Je déglutis, revoyant au loin mes propres regrets. Ou si tu le fais, tu le regretteras toute ta vie. Crois moi, l'éternité te paraît bien longue quand ta conscience te pèse et quand ce que tu aimes sont loin de toi. Je le sais et tu sais que je le sais. Tu sais que j'ai essayé. Sérieusement Milie, je suis la seule de ta famille à pouvoir comprendre ce que tu vis en ce moment. Je suis passé par là. Pas dans cet ordre là, pas aussi rapidement, pas de la même manière. Parce que moi, tour à tour, j'avais fait tout les choix à ne pas faire, parce que moi, j'avais joué au con, encore et encore...
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MessageSujet: Re: Retrouvailles | Milie&Lirose   Retrouvailles | Milie&Lirose Icon_minitimeDim 26 Déc - 22:34


Il existe une peur qui émerge de la conscience
et qui découle de l'instinct de conservation.
Elle doit exister.
Et puis, il y a la peur qui paralyse
et qui fait perdre les dixièmes de seconde.
Celle-là doit disparaître.
Elle réside en moi comme la peste
Qui ne peut que me faire régresser...




    Je venais de sortir dans la rue, laissant Lirose derrière moi. Je refusais de parler avec elle comme j’avais pu le faire avec ma mère. Pourquoi ? Parce que tenir tête à sa mère était bien plus facile qu’à son ancienne amie… Je n’aimais pas voir cette dernière. C’était comme si elle risquait d’avoir de l’emprise sur moi. Ma mère me connaissait si bien mais que devais-je dire de Lirose ? Elle ne lisait pas dans les pensées comme moi mais je restais par une part de moi comme un livre ouvert pour elle. J’avais si peur de ne pas être à la hauteur. J’expirais avec inquiétude de décevoir Aro… J’avais trouvé une nouvelle famille qui me faisait confiance. N’en avais-je pas déjà une comme ça avant ? Comment arriver à rester dans des lieux qui m’ont inspiré douleur ? J’avais vécu tant de choses ici. J’avais perdu une part de celle que j’étais ici. J’avais tant changé mais une crainte restée où que j’aille… La crainte de l’imprégnation. Aurais-je fui par douleur de la perte d’un être cher ou par ce besoin de fuir ce qui paraissait une évidence. Lirose comprenait bien plus facilement que maman et je le sentais dans ses pensées. Pour moi rester prêt de Lirose était bien plus dangereux que de rester face à ma mère. Je refusais d’avouer cette évidence au fond de mon cœur. Je refusais de voir l’évidence de la raison qui m’avait fait fuir. Ici je n’avais plus eu d’échappatoire une fois la disparition de Chris. Oui je l’ai aimé mais pas de la même façon que celle qui me liait à Jesse. Comment comprendre qu’une fois avoir appris que j’étais l’imprégnation de Jesse mon monde s’effondrait ? Tout était plus simple quand je ne savais pas. Je n’avais pas cette sensation d’être forcée. C’est là que je restais une enfant… Je ne pouvais pas comprendre que l’imprégnation n’était pas un amour forcé. Mais comment le comprendre quand on manque d’expérience en amour ? J’avais voulu le fuir par tous les moyens. Me retrouvant devant une impasse j’avais fini par faire les mêmes choix que Lirose. Et j’étais partie… prenant exemple sur celle que j’ai toujours beaucoup aimé. Trouver refuge dans une autre famille avait été comme une nécessité. Aujourd’hui pourquoi je revenais ? Ce n’étais pas les volturis qui m’avaient envoyé ici. Je l’avais choisi. Pourquoi ? Je ne le savais pas moi-même. Quelque chose me ratachait ici au fond de mon cœur sans que je puisse déterminer quoi. Serais-ce le mot « famille » qui me manquait ? Les volturis étaient si différents de la meute et des Cullen. L’un montrait de l’affection, de l’encouragement, du soutien et de la puissance… L’autre donnait simplement de l’amour. Es-ce ce mot qui me manquait ? L’amour ? Es-ce ce sentiment humain qui m’avait fait revenir ici. Je n’étais même pas capable de répondre à la question…

    LIROSE « Milie ! »

    Je m’arrêtais net pas loin de ma voiture. Je sentais grandir une certaine culpabilité au fond de moi. Je n’aimais pas les sentiments que faisait ressortir Lirose par ce ton… Ce besoin de se retourner… cette curiosité… cette douleur… tout n’était qu’humain. C’était si loin de moi quand je suis à Volterra. Il faut croire que deux ans n’ont pas suffit à supprimer les dernières gouttes d’humanité en moi. J’étais loin du compte. L’humanité même vivait dans mon cœur et mon corps. Ce sentiment d’amour pour Jesse… Ce besoin d’être la meilleure pour Aro… Cette douleur en voyant Lirose… Cette peur en sentant cette vie en moi. Tout était bien humain… Et seulement humain. Chaque partie de moi respirait cette humanité que je voulais cacher.

    LIROSE « Retourne toi, Milie. Tu meurs d'envie d'entendre ce que j'ai à te dire. Tu as besoin de l'entendre... »

    Et je m’exécutais en silence voyant son sourire doux qui me transpercé. J’expirais sans soulagement. Je tremblais peut-être même un peu intérieurement à ce qu’elle pourrait me dire.

    LIROSE « La seule personne à pouvoir priver Douglas de moi, ce n'est pas toi Milie. Je suis la seule personne à pouvoir le faire, et oh ! Miracle je l'ai déjà fait ! Tu ne peux pas me supprimer, je suis bien trop rapide pour toi et tu n'en aurais simplement pas le courage. Je sais ce que c'est de partir, je sais ce que c'est de voir son rêve s'effondrer. Je sais ce que c'est de voir l'homme que l'on pense aimer disparaître. »

    Non elle ne savait rien ! C’est exactement ce que je pensais. Personne ne pouvait comprendre le mal qui me rongeait de l’intérieur depuis trop longtemps et qui m’avait fait fuir cet endroit. Ce mal en moi que je cachais depuis trop longtemps et qui avait fait de moi ce que j’étais aujourd’hui. Si seulement tout ne m’était pas arrivé si jeune… Je n’avais pas eu le temps de tout comprendre, de tout assimilé qu’on me posait devant des responsabilités complètement flippantes pour moi. Comment comprendre qu’au fond j’avais 6 ans et que j’étais complètement perdue entre mes rêves et la réalité. J’ai toujours vécu sur un petit nuage… une bulle me protégeant de l’extérieur jusqu’à ce qu’on l’éclate et que l’on me dise : tu vois… la vie ce n’est pas ce jardin rose qu’on t’avait promis mais bien cette poubelle que tu hériteras avec les conséquences de sa pourriture et de son entretien. Tu souffriras… et tu n’auras pas fini de sentir cette puanteur qu’est la responsabilité. Il faut croire que prendre exemple sur ma meilleure amie n’est pas un euphémisme… Et j’ai fui… pour revenir et comprendre aujourd’hui que quoi que je fasse je n’avais pas le choix. Je voulais me rebeller ? Je refusais de voir Jesse… Pour moi il était le premier coupable direct de mon retour à la réalité. Cet état, je lui devais… Mais j’oubliais une chose… Par amour… cet état je le devais par amour… J’oubliais depuis le début le principal…

    LIROSE « Tu aurais vraiment voulue partir, tu ne serais pas là aujourd'hui. Je le sais parce que je fuis depuis plus longtemps que toi. Depuis le jour où j'ai été mordue, je fuis. Neuf cent ans. Et toi tu as quel âge ? Six ans Milie ! Six ans, tu n'as pas l'expérience de comprendre ce que tu fais et surtout les conséquences. »

    Ma main se posait sur la poignée de la porte de ma voiture… Je ne voulais pas entendre cette vérité qui détruisait ma vie. Je ne voulais pas comprendre que la seule raison de tout ça était cette peur de l’amour et de ses responsabilités. Je m’étais retournée. Je voulais abandonner. Encore fuir cette réalité. Je voulais abandonner même s’il y avait bien trop de choses en jeu aujourd’hui.

    LIROSE « Tu es revenue et tu ne vas pas repartir comme tu espères me le faire croire. »

    Ma main sur cette poignée ne l’enclencha pas pour l’ouvrir contrairement à ce qu’on aurait pu penser. J’hésitais. Je voulais fuir mais mon corps contre toute attente se retourna, posant mon dos contre la carrosserie. Mon regard se posa sur Lirose enfin véritablement entre le doute et l’incompréhension. Avait-elle gagné ? Pour l’instant oui mais rien n’était jamais sûre à cent pour cent avec moi. J’étais tout à fait dans le tempérament d’un moment à l’autre de décider en avoir assez entendu et véritablement partir. Je restais alors pour le moment. Peut-être qu’une part de moi désirait comprendre… s’en sortir… ne plus fuir…

    LIROSE « Tu ne partiras pas. Tu ne partiras pas parce que tu es enceinte Milie. Tu es enceinte et tu ne veux pas privé cet enfant de son père, de Jesse. Tu ne veux pas priver cet enfant de l'amour que tu as reçue enfant. Tu ne veux pas et tu ne peux pas. Une vraie mère ne peut pas faire ça... Ou si tu le fais, tu le regretteras toute ta vie. Crois moi, l'éternité te paraît bien longue quand ta conscience te pèse et quand ce que tu aimes sont loin de toi. Je le sais et tu sais que je le sais. Tu sais que j'ai essayé. Sérieusement Milie, je suis la seule de ta famille à pouvoir comprendre ce que tu vis en ce moment. Je suis passé par là. »

    Es-ce une larme qui coula le long de mon visage où simplement la pluie qui commençait à tomber ? J’aurais pu tromper n’importe qui avec cette fine pluie mais pas Lirose et je le savais. Je finis par détourner le regard sans dire un mot. Elle avait très vite compris dans quel état je me retrouvais… enceinte. Je n’étais même pas prête à assumer cet amour entre moi et Jesse et me voilà portant le fruit de cet amour inavoué. SI ça c’était faire fort ! Mais es-ce que cet enfant finalement n’était pas la solution à mon problème ? Oserais-je avoué que j’ai tenté de m’en débarrasser en l’apprenant ? Oui j’ai tenté l’avortement… Je l’ai su très vite et j’ai pris ce risque d’aller à l’hôpital malgré ma condition d’hybride. Je n’avais rien dit à personne volturi ou autre. J’ai eu à faire à un humain, un médecin… Je lui ai expliqué que je voulais avorter. Repenser à tout ça me redonnait un froid dans le dos. Je me voyais encore supplier le médecin de m’aider dans l’anonymat. Puis j’étais passée devant cette nurserie… Un coup dans le cœur m’avait atteinte sans que je n’en tienne compte. Le jour alors de faire l’opération, repassant en blouse devant cette nurserie j’ai finalement changé d’avis… Je me disais vampire et pourtant j’étais bien plus humaine au fond de mon cœur que n’importe qui. Le médecin m’avait finalement présentée une psychologue mère déjà d’un enfant alors qu’elle est encore très jeune. Si seulement discuter s’était fait plus tôt. Au fond parler avec une inconnue m’avait fait du bien et prendre conscience de ce qu’il m’arrivait. Je ne pouvais avorter. Je n’en avais pas le courage. Pas par la peur… mais bien par amour. Je ne pouvais pas faire ça à Jesse. Oh je restais entêtée à refuser de le voir mais je n’avais su tuer le fruit de notre amour en moi et ça… c’était un premier pas vers mon acceptation.

    MILIE « Je ne priverais pas cet enfant de son père… »

    Aurais-je une idée derrière la tête ? ça sentait mauvais rien qu’à mon regard. Je n’étais pas prête à être mère. Je flippais complètement. J’avais déjà peur simplement de l’amour alors comment arriver à trouver les mots pour aimer un enfant si je n’étais pas capable de trouver ceux pour Jesse ? J’accoucherais ici et je laisserais l’enfant à Jesse. Oserais-je abandonner mon propre enfant ? J’y pensais… J’étais trop jeune. J’avais bien trop peur et je ne laissais pas l’occasion à Jesse de me rassurer. Il était bien le seul à pouvoir faire tout rentrer dans l’ordre. On sentait bien qu’une fois que j’étais dans ses bras c’est comme si je retrouvais une paix intérieure indéchiffrable… Mais loin de lui je paniquais et je fuyais. Il serait plus simple de rester prêt de lui mais de nature bien trop sauvage je n’étais pas si facile à saisir, même pour Jesse. La preuve, ça faisait trois semaines que je ne l’avais pas vu. Une autre larme coula…

    MILIE « Je dois partir… »

    Ma main venait de se poser sur la poignée, mon corps se retournant. Le cœur serré j’ouvris la portière de la voiture…
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MessageSujet: Re: Retrouvailles | Milie&Lirose   Retrouvailles | Milie&Lirose Icon_minitimeDim 2 Jan - 2:11

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"Tu m'as tellement manqué. Ne repars pas, reste près de moi. J'ai besoin de ta voix, de ta douceur, de ta joie et de tes sourires. Sans toi je ne suis plus vraiment moi. Tu m'as tellement manqué"


Je disais ces mots sans faire attention au reste. Si je faisais attention est-ce que je m'arrêterais ? Si je faisais attention, est-ce que je recommencerais à fuir, honteuse d'avoir presque dit l'entière vérité pour une fois ? Si j'écoutais ce que je disais, en cherchant à le comprendre comme elle pouvait le comprendre, est-ce que ma voix ne se casserait pas ? Ne resterait pas bloquée au fond de ma gorge, pour me rappeler à l'ordre ? Je savais pas mais je ne pouvais être sure de l'inverse non plus. Je ne pouvais prévoir ma réaction face à mes propres mots, c'était minable et je me trouvais terriblement nulle pour le coup. Mais j'avais peur de mes réaction parce que finalement je n'étais peut être pas si réfléchie que cela, parce que finalement je ne savais pas... Parce que ces mots... ces mots que je disais à Milie pour la faire rester, pour lui faire ouvrir les yeux... Ces mots touchaient à mon passé, à toutes ces étapes de mon passé que même si je le voulais, je n'arrivais pas à enfouir bien profondément et à oublier. Ce passé qui avait à nombreuse occasion ouvert les plaies de mon coeur me faisant passer tant de temps à essayer de recoudre entre eux les morceaux sans réussir. Ce passé qui me faisait si souvent perdre pied, si souvent partir. Toutes ces étapes dont je n'avais jamais parler parce que même après m'être confiée à Renesmée, la plus part restée inavouées. Toutes ces étapes dont je ne voulais pas parler. Je me concentrais sur ses mots pour qu'ils résonnent dans un esprit vide et que Milie ne puisse lire en mot ce qu'ils voulaient dire. Pas que je ne voulais pas lui montrer la sincérité de mes propos, non ce n'était pas cela. Je ne voulais pas, je ne pouvais, laisser quelqu'un découvrir tout cela. Je savais qu'elle ne se gênerait pas. Elle ne se gênerait pas pour suivre mes parole et à l'orale et dans mon esprit. Elle ne se gênerait pas pour fouiller mes pensées. Je connaissais bien Milie, je savais plus ou moins comment elle allait réagir. Plus ou moins... et si mes mots ne faisaient que la faire partir. Ils étaient dit pour l'aider, pour lui dire que moi j'étais là pour elle, pour lui dire que je savais ce qu'elle ressentais, pour la faire réfléchir. Mais si elle décidait que je mentais ? Ce qui était faux mais si elle préférait le croire ? Qu'allait-elle faire ? Partir ? Rester ? Me tuer ? Bon, rayons la mention inutile : elle ne me tuerait pas. Elle en étai strictement incapable, physiquement et mentalement mais le reste ? Je ne savais pas et cela m'inquiétait réellement. Cela me faisait peur, terriblement peur. Je connaissais assez Milie pour savoir que je n'étais pas apte à deviner sa réaction à l'avance. Alors si je ne pouvais savoir ? Savoir ce qu'elle allait faire était important pour savoir ce que j'avais à la dire. Elle avait le droit de pouvoir assimiler mes paroles avant d'en entendre d'autre. Mais elle risquait de partir à chaque instant. Alors la meilleur solution était d'aller vite. D'aller vite et de tout lui dire qu'elle soit prête à l'entendre ou pas, pas faire dans la délicatesse, ne pas la laisser réfléchir, ne pas la laisser partir...

C'était de cela que j'avais peur : qu'elle parte. Les fuites, les fugues, c'était quelque chose que je connaissais bien très bien. Quelque chose que je connaissais très bien, trop bien en fait. En y pensant bien, je ne regrettais pas de fuir, non je regretter ce qui me poussait ç fuir. Je me regrettais, je regrettais d'être devenue comme ça. Je haïssais la raison qui me poussait à ne pas m'attacher aux gens et, quand faible que je pouvais être je le faisais, à fuir. Je haïssais cette raison, je la détestais. Je me détestais de la laisser devenir plus forte que moi, je me détestais pour cela. Parfois, je me disais que j'aurais mieux fait de mourir, mourir humaine et ne pas vivre tout ce que j'avais vecu depuis. Je me disais que cette bataille ne servait à rien puisque je savais que de toute façon je finirais par perdre la guerre. C'était une évidence et pour cela aussi je m'en voulais. Parce que même si je faisais la bataille, je perdais sur l'idée que j'allais perdre mais je savais que c'était vrai. Il m'avait prévenu et je l'avais cru. Parce que si depuis neuf ans ans c'était moi qui menait la danse, au final j'avais bien moins gagné en neuf ans que lui en même pas une année avant. Et ce qu'il avait gagné, je n'avais pas pu lui reprendre. Je ne pouvais pas redevenir humaine. Je ne pouvais redevenir simple Lirose Trinity, la fille qui vivait en Suède, la petite fille de bonne famille que l'on voulait mariée, la fille promise à un bel avenir. Mais mon avenir était tombé. Jamais ceux qui avaient donné le jour à l'humaine ne la conduirait devant l'hôtel. Jamais cette humaine ne vivrait le grand amour, jamais cette humaine aurait cette nuit de noce dont elle rêvait, jamais cette humaine n'aurait d'enfant comme les autres filles de son entourage. Jamais cette humaine n'aurait une vie. Et cette humaine elle me manquait. Elle me manquait cette fille innocente pour qui tout allait bien. Elle me manquait cette fille qui n'avait pas à mener toute une vie dans le seul but d'éloigner quelqu'un, de fuir éternellement. Une danse, ce n'était qu'une danse, il l'avait dit lui même. Il l'avait dit alors je savais que c'était ça. S'il l'avait décidé. Non ! Je pouvais le laisser décider ! Je ne voulais pas, il fallait que je bouge, que je pense à autre chose !

Que je pense à Milie ? C'était une assez bonne idée hein ? Non une très très bonne idée. Milie avait besoin de mon aide. Oh je n'espérais pas qu'elle le reconnaisse, après tout c'est et une Cullen et une Black de sang alors niveau tête de mule on trouvait pas mieux... Enfin si je pensais que son père battait tout les records mais on sait jamais, je pouvais encore me tromper. Je me rendais aussi compte qu'alors que j'étais perdue dans mes pensées, j'avais continuer à parler. Je pouvais me souvenir de chaque parole. Et je fus rassurer de me rendre compte que c'étaient les bonnes, celles que je devais dire dans cette situation et pas je ne sais trop quelle bêtise. Je vis une larme couler le long de sa joue. Mes instincts de mère me disaient d'aller la prendre dans mes bras mais ma raison était plus forte. De toute façon Milie n'était pas mon enfant. Elle avait une mère qui l'aimait plus que tout alors je n'avais pas non plus besoin de la protéger par... par amour ou par pitié. Je voulais la protéger bien entendu, j'avais été sa meilleur amie et j'espérais l'être toujours alors bien entendu que je voulais la protéger. Mais une mère et une meilleure amie ne protège pas de la même manière. J'étais les deux, séparément mais les deux tout de même alors je savais. Je retiens donc mon envie de la prendre dans mes bras. Je me retiens très fort. Je savais que ce n'était pas la meilleur idée de chose à faire. Je savais qu'elle se braquerait et partirait, je la connaissais. Elle me dit qu'elle ne priverait pas cet enfant de son père et je fus rassurer, pour l'enfant et pour Jesse. Bah oui, le père était Jesse, il n'y avait pas de doute pour moi. Milie l'aimait je n'en doutais pas le moins du monde. Et elle ne se serait pas offerte à n'importe qui. Je savais que même les Volturi ne pouvait la changer là dessus. Milie qui avant ne voulait rien faire avant le mariage et la voilà enceinte. Puis je réaliser. Elle venait de dire qu'elle priverait pas l'enfant de son père. Mais ce ton triste … Elle allait le priver de sa mère ? Un air terrifié passa sur mon visage et je savais qu'elle l'avait vu. Priver un enfant de sa mère ! Cette idée m'horrifier. M'horrifier parce que je savais ce que c'était, je savais ce que la mère et l'enfant ressentait. On m'avait privé de ma mère et j'avais privé mon enfant de moi. Je savais, je savais que ce n'était pas la bonne idée, pas du tout. C'est à peine si j'entendis qu'elle me disait qu'elle allait partir. J'étais en état de choc, plongée dans mes vieux sentiments. Ce fut l'ouverture de la porte qui me fit réaliser ce qu'elle faisait. A peine eut-elle le temps de s'assoir, que je fus à côté d'elle dans la voiture. Je suis plus rapide qu'elle. Tu as bien quelques minutes à m'accorder, Quitte à faire la route avec moi... C'était pas une question mais une affirmation. Ne prive pas cet enfant de sa mère. Prive pas son père de toi. Tu... Je... Je pris une grande inspiration. Crois moi, tu le regretteras. J'ai testé et c'est vraiment vraiment pas top comme solution. Bon elle venait d'apprendre et que j'avais un fils et que je l'avais abandonné ! Lirose, toujours en délicatesse. Mais bon, il ne fallait surtout pas qu'elle abandonne cet enfant... surtout pas !
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MessageSujet: Re: Retrouvailles | Milie&Lirose   Retrouvailles | Milie&Lirose Icon_minitimeMer 5 Jan - 18:57


    C’était mieux pour tout le monde. Le bébé resterait ici et moi je serais à Volterra. Telle était ma décision. Jesse ni personne d’autre avait son mot à dire. C’était ma façon de protéger cet enfant… Une part de moi avait peur pour cet enfant. Comment expliquer ce que je ressentais… Ma vie était à Volterra. L’enfant serait un humain puis un loup. Il ne pouvait vivre avec moi et me suivre. De plus il sera l’héritier de la meute. Je ne pouvais l’enlever à son destin comme ça. Moi je n’aurais pas aimé que l’on choisisse pour moi. Je ne comprenais pas qu’enlever ma présence à cet enfant ferait souffrir non seulement ce petit être mais aussi son père et encore plus sa mère. Je voulais séparer une famille mais comment y arriverais-je quand enfin il sera dans ce monde et que je le tiendrais dans mes bras ? Je devrais me faire violence pour son bien… Je rentrais alors dans ma voiture mais apparemment Lirose n’était pas prête à me laisser tranquille. Elle monta du côté passager pour s’installer.

    LIROSE « Tu as bien quelques minutes à m'accorder, Quitte à faire la route avec moi... »

    Avais-je vraiment le choix ? J’aurais pu abandonner la voiture mais elle m’aurait de toute façon suivi. Je cédais donc en démarrant la voiture et fermant les portières à clés. Ne comprenait-elle pas que la vie d’avant est fini… Qu’elle oublie, je ne serais plus la même… J’ai trop cherché à gagner cette liberté pour la céder. Je revivais sous cette nouvelle vie. J’avais besoin de cette nouvelle famille qui ne cherchait pas à me freiner mais au contraire à me développer. Ce monde que j’ai quitté est comme un manège… qui tourne comme une boule de neige. Tournez, tournez, tournez mais sans moi… qu’elle ne cherche pas à me faire revenir. Je préférais les laisser avec leurs chaines. Qu’ils s’enferment pendant que moi pour la première fois je peux danser comme je l’entends… La liberté n’a pas de prix. Loin de mes parents j’ai appris à me débrouiller seule… A vivre comme je le désire et faire ce que je veux quand je veux sans avoir peur des représailles de mon père…

    LIROSE « Ne prive pas cet enfant de sa mère. Ne prive pas son père de toi. Tu... Je... Crois-moi, tu le regretteras. J'ai testé et ce n’est vraiment, vraiment pas top comme solution. »

    Pourquoi personne ne m’a dit quand j’étais jeune à quoi ressemble la vie ? Pourquoi mon père m’a caché de tout ça ? Lirose ne comprenait pas… Ce n’était plus qu’une question d’amour mais bien de survie et j’étais prête à tout pour protéger ceux que j’aime. Une part humaine réside en moi malgré tout. Serais-ce le bébé qui me rendait plus humaine ? Qu’elle se rassure… Si une justice existe cet enfant ne souffrira pas et son père se passera de moi. J’avais fait mes choix. J’ai tant de projets… tant de devoirs… tant de choses à réaliser. Je ne peux pas m’arrêter comme ça. Serais-je en train de choisir entre la gloire et l’amour ? J’étais encore si jeune pour comprendre que la véritable gloire est celle de l’amour… Lirose voulait me prévenir mais j’étais si butée… Et je ferais ma bêtise… Mais jamais je ne regretterais. Jamais je n’ai regrettais mes choix même s’ils m‘ont séparé de Jesse et qu’ils me sépareront de mon fils. L’erreur de Lirose d’avoir abandonné son fils ne pouvait pas être pareil que la mienne à mes yeux. Elle ne l’avait pas fait pour les mêmes raisons que je le ferais. Elle, elle n’a pas eu choisir entre ses rêves et ses devoirs… Et moi je rêve… je rêve d’un monde plus simple, plus doux, plus en paix. C’est pour ça que je me bats pour les volturis. Tuer les vampires qui mettent la zone est une vision juste pour moi. Balayer le monde de la cruauté… Et qu’un jour je puisse revenir et dire : on ne risquera plus jamais rien… Je refuse de revenir sans que le monde s’en porte mieux. J’étais prête à tuer pour un tel idéal impossible à réaliser.

    MILIE « C’est mon choix Lirose… Et personne ne pourra me faire changer d’avis. Je ne suis pas toi. Je ne le fais pas pour les mêmes raisons. Je refuse de retourner en arrière et d’être de nouveau dans l’ombre de mon père… Je veux pouvoir faire ce que je veux quand je veux ! C’est fini l’époque où il me faisait peur. Je tiens à cœur un projet et je ne l’abandonnerais pas… Le sujet est clos. Mais parle-moi de toi… Aurais-tu… revu Douglas depuis le temps ? »
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