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 Walk to the futur [solor]

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Ellen P. Silverwings

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Walk to the futur [solor] Vide
MessageSujet: Walk to the futur [solor]   Walk to the futur [solor] Icon_minitimeSam 19 Mar - 19:48

WALK TO THE FUTUR




Chapitre 1


Walk to the futur [solor] Jjbpko


Tu t'agitais dans ton sommeil. Les draps se collaient à ta peau, au tant à cause de la sueur que de l'humidité de l'air. L'air de la pièce était lourd, chargé de l'électricité et de l'humidité dues à l'orage arrivant, chargé de peur, de tension. Tu luttais contre le cauchemar et cette lutte... cette lutte ne restait pas qu'enfermée dans tes rêves. Une douleur se peinait sur ton visage. Une douleur toujours la peine, cette grimace suppliante que tu tirais depuis trois quand Morphée t'ouvrait ses bras. Une grimace de douleur qui même en journée revenait assombri ton si doux visage. Une grimace qui n'était que le pâle reflet de ce que tu ressentais réellement à l'intérieur. Tes muscles, tous, se contractaient, très fort, te causant probablement des douleurs que tu n'oublierais pas de si vite. Comme à chaque fois. La paix ne revenait pas dans ton esprit, ton subconscient te rappelant toujours cet enfer. Chaque fois que tu fermais les yeux, la douleur revenait. A chaque fois que tu regardais au loin, tu voyais les ruines laissée par cet orage qui avait traversé ta vie et qui encore s'abattait régulièrement sur toi. Tu vivais dans ce souvenir, essayant d'échapper justement à ceux passé douloureux. Mais tu n'y arrivais pas, pas seule. Tes nuits continuaient donc d'être peuplé de rêves cauchemar. Des rêves qui pourraient paraître si normale mais qui te torturait plus que tout, qui te détruisaient chaque jour à nouveau. Tu te tournais et retournais dans ton lit, tu murmurais, implorais à l'aide. Mais personne ne t'entendait. Tu avais beau pleurer, te vider peu à peu de toutes larmes de ton corps, rien y faire : tu étais seule. Il ne te restait que ton esprit dérangé. Tu priais Dieu de stopper tes maux. Puis tout d'un coup, le calme revient sur la chambre. Un doux et calme soupire s'échappa d'entre tes lèvres. Ce n'était qu'un cauchemar. Un simple cauchemar, toujours le même. Le même, éternellement. Les mêmes peurs, les même réalités, les même craintes, les même tristesses. Rien ou presque n'avait changé depuis alors pourquoi on cauchemar changerait-il ? Tu te tourna sur le dos, fixant le plafond de tes yeux bleus. Tu y avais cru pendant un temps. Tu avais cru que tu serais libérée de tes souffrances. Tu avais cru que enfin une certaine paix reviendrait dans ta vie. Mais tu n'avais pu que croire parce que la réalité était autre. Tu aurais tellement voulu pouvoir y croire, tu aurais tellement voulu que ce soit vrai. Tu aurais voulu que ce semblant de calme, de paix, arrivée dans ta vie en même temps que toi à Fort Smith soit une réalité et non une illusion. Tu aurais tellement voulu que ce semblant de joie que tu avais un temps eu reste. Mais non. Ce n'était pas ta vie, pas ça. Ta vie n'était que les ruines d'un champ de bataille. Une bataille que tu n'avais même pas menée. Tu t'étais laissée abattre de plein grès. Des larmes revirent mouiller tes magnifiques yeux et tu grimaçais. Tu pouvais presque encore sentir l'odeur de ce rêve, son odeur...

Tu fus soudainement prises de nausée. Elles arrivèrent comme ça sans que tu t'en rende compte. Tu ne les compris qu'une fois qu'elles te faisaient tourner la tête de mal être. Tu te relevais rapidement, te provoquant ainsi un étourdissement. Tu te rattrapais in-extremis au mur pour ne pas tomber par terre, le visage contre le sol froid de la pièce. Cela t'aurait peut être fait du bien finalement. Tu avais l'impression que ton estomac allait ressortir de ton corps par la bouche. Une sensation horrible, affreuse qui te rappelais trop de truc. Tes muscles se contractaient : souvenir de ton rêve ou autre chose ? Tu avais envie de te forcer à garder tout cela dedans comme si ça rendrait ta douleur physique irréelle. Tu marchais difficilement jusqu'à la porte, manquant de tomber à chaque nouveau pas. Le sol se dérobais sous tes pieds. Tu avais déjà connus cela, tu savais que tu ne pouvais pas lutter. Pourtant tu avais envie de courir jusqu'à la salle de bain mais tu savais que tu t'écroulerais en route. Ce n'était pas comme si cela t'étais déjà arrivée. Tu te revoyais trempée de sueur, rampant presque pour atteindre les toilettes. Tu te revoyais tomant, encore et encore. Ta gorge te brulait dans un goût amer. Tu avais l'impression que le sol bougeait sous toi et que les murs tanguaient. Mais ce n'était ni le sol ni les murs, juste toi qui tanguais. Peu à peu tu perdais de la couleur. Pale comme la mort, mort qui n'était jusqu'à lors pas encore venue, à ton grand damne parfois. Mais qu'est-ce qui pouvait bien te mettre dans cet état ? Surement pas ce que tu avais mangé le soir d'avant : tu n'avais rien manger. C'était si courant que tu ne manges rien que l'absence de nourriture ne pouvait non plus être ce qui te mettait dans un pareil état. Qu'est-ce qui aurait pu te torturait ainsi ? Oubliant ces interrogations, tu réussis à ouvrir la porte de la chambre dans laquelle tu dormais. Tu parcourus lesquels mètres qui te séparaient encore de la salle de bain. Une si petite distance qui pourtant te parut si longue. Tu n'avais jamais fait attention à combien de mètre séparait ta chambre des autres pièces de la maison. Tu n'avais pas fait attention à grand chose ici finalement. Tu savais où était les pièces et cela te suffisait. Mais maintenant que tu étais encore plus mal physiquement que tu avais pu l'être les fois d'avant où tes pieds avaient parcouru ce même chemin, tu te rendais compte qu'il était pas ce que tu ne croyais. Tu n'avais jamais vu ce cadre de bateau sur le mur. Mais la simple idée de mer et de bateau te donna encore plus la nausée alors tu en détache rapidement tes yeux. Tu devais à peu près aussi verte que le papier peint, ce qui n'avait rien de rassurant. Tu entra dans la salle de bain. Et là tu t'effondra à côté des toilettes, laissant ressortir de ton corps le peu de chose que tu avais dans le ventre. Une situation peu ragoutante tu le conçois. Tu te laissais glisser au sol, ta tête rencontrant le froid d'un meuble en marbre. Tu soupiras doucement. Ce froid avait quelque chose de rassurant, quelque chose de calme. Il envahissait peu à peu ton corps, tout doucement, partant de ta joue pour aller rejoindre ton coeur. Il te calmait, il t'adoucissait, te rassurait Ta température corporelle frisée les quarante degré normalement, c'était Jacob qui te l'avait expliqué. Tu avais eu du mal à t'y habituer, cela avait souvent inquiéter ta mère. Tu avait la tête si chaude tout le temps. Et personne ne savait pourquoi jusqu'à que tu rencontre la meute. Personne n'y avait pensé et pour cause il aurait fallu savoir pour les mutations. Et tu avais tellement chaud dans ce corps brûlant. Alors ce froid était tellement... soulagent. Si doux, tellement calme comme le reste de la maison. Des larmes silencieuses coulèrent le long de tes joues, soulagement du à la disparition de la douleur physique. Tu te sentais mieux d'un coup, maintenant que tes nausées étaient partie. A moins que tu aie parler trop vite. Tu te redressa d'un coup et finis à nouveau avec la tête dans les toilettes. Tu avais l'impression que tu allais faire sortir tout ce que tu avais dans le ventre : c'est à dire pas beaucoup de nourriture ou de graisse et beaucoup d'organes, comme tout le monde.

Lyne ? C'est toi ma puce ? C'était ta grand-mère. Tu avais du la réveiller en faisant du bruit ou alors il était plus tard que tu le croyais et elle était déjà levée depuis un certain temps. Peut être même qu'elle t'avait vu quitté ta chambre et t'étalais à côté des toilettes. Peut être bien ou peut être pas mais tu t'en moquais pour le coup. Tu te serais juste sentie coupable de l'avoir tirée de son sommeil, c'était une femme âgée après tout. Moyen. Tu avais l'intention de lui ajouter de ne pas s'inquiéter mais tu n'eus pas vraiment la possibilité. Tu la vis s'accroupir à côté de toi et tu lui souris faiblement. Cette femme était un ange avec toi, réellement. Certains auraient pu juste trouver cela normal vu qu'elle était ta grand-mère mais ces personnes là ne savaient pas ce qu'était ta famille et ce qui c'était déroulé au sein de cette même famille. Et cette femme que tu ne connaissais pas y a encore si peu de temps était tellement clémente avec toi. Oui, elle était l'une des choses à l'origine du peu de mieux qu'il y avait eu dans ta vie depuis que tu avais quitté Madison. Elle posa sa main si froide sur ton front et tu frissonnas. Sa main te paraissait tellement froide en comparaison à ton front. Si froide, si glaciale. Tu pris peur, peur qu'elle s'inquiète, peur qu'elle ne sache pas. Mais elle ne sembla pas surprise par la chaleur de ton front comme si elle savait déjà qu'il serait aussi chaud que cela. Ou comme si en le touchant elle avait comprit. Tu te demandais si elle connaissait l'existence des loups, si elle savait qu'elle en avait un sous son toit. Mais tu ne le lui demandais pas. Tu lui parlais quand elle te disait quelque chose, tu avais même commencé à lui dire des banalités de toi même mais avec elle tu n'avais pas encore retrouvé ta liberté de parole. Il n'existait que très peu de personne avec qui c'était revenu, ou plutôt apparu. Tu es un peu chaude mais tu n'as pas de fièvre pourtant. Elle te sourit et tu lui rendis son sourire. Elle savait. Il n'y avait pas d'autre possibilité selon toi. Elle savait la vérité, elle savait que tu n'étais pas humaine. Tu ne pensais pas un instant qu'elle disait peut être la simple vérité. Tu ne pouvais comprendre, tu ne savais pas encore. Elle t'embrassa la front et se releva doucement. Tu la trouvais bien à l'aise avec son corps pour quelqu'un de son âge. Tu savais qu'elle avait eu ta mère jeune, tu savais que ta mère n'était pas très vieille quand tu étais née non plus mais maintenant tu avais presque vingt deux ans. Elle n'était plus très jeune ta grand-mère et pourtant, à l'exception de ces quelques rides sur son visage telle que cette ride du à son éternel sourire, elle ne semblait pas marquée par l'âge. Et plus les jours passaient depuis ton arrivée plus la lueur sénile au fond de ses yeux disparaissait, plus son sourire revenait hanter son visage. Tu lui souris doucement, te demandant si un jour tu serais comme elle. Si un jour toi aussi tu vieillirais physiquement, si tu aurais des rides et des petits enfants. Mais tu ne voulais pas d'enfant. Tu voulais à peine de cette vie alors des enfants...

Tu regardas ta grand-mère aller jusqu'à la porte de la salle de bain. Tu te sentais mal. Cette série de nausée venait de disparaître mais étrangement tu te sentais mal, comme si tu savais déjà. Tu voulais pas qu'elle parte. Tu n'était encore qu'une enfant qui ne voulait pas rester seule dans le noir, une enfant qui avait besoin qu'on s'occupe de toi. Elle se retourna et t'adressas un petit clin d'oeil. Tu ne savais pas pourquoi elle faisait cela mais tu ne pus retenir un petit rire qui sortit de ta gorge. Un rire très court et à peine audible mais un rire, oui un vrai rire. C'était tellement rare que tu ris, comme une sorte de miracle descendu du ciel. Et elle rit aussi. Et bien je crois que la famille va s'agrandir tout simplement. Le minuscule reste de rire qui se trouvait dans ta gorge se tut tout d'un coup. Comment cela ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Tu fronçais les sourcils. Comme ça ? Qu'est-ce que ? Tu la vis sourire encore plus grand. Tu ne pus t'empêcher de te dire qu'elle se foutait de ta tronche. Mais elle ne se moquait pas de toi, cela se voyait dans ses yeux. Elle le croyait réellement. On apprend pas au vieux singe à faire la grimace ma puce. Tu es enceinte. Stupeur ? Tu eus à la fois envie d'exploser de rire et de te mettre à bouder. Toi ? Enceinte ? Et on pousse Mémé dans les orties pendant qu'on y est ? Tu ne pouvais pas tomber enceinte, c'était genre carrément impossible. Tu ne voulais pas non plus tomber enceinte. Et puis... non tu pouvais pas ! Je ne suis pas enceinte... je ne peux pas. Je la vis sourire avec compréhension. Non mais je rigolais pas : je n'étais pas enceinte ! Elle n'avait pas l'air de me croire. Je sais bien que tu ne prend pas de moyen de contraception : je vis avec toi. Qui est le père ? Tu vis son clin d'oeil et l'adolescente rebelle tenta de reprendre le dessus pour lui tirer la langue. Tu n'étais pas enceinte qu'est-ce qu'elle te chantait elle ? Tu fronçais les sourcils et plissais le nez comme une petite gamine. Personne. Je ne suis pas enceinte. Elle allait dire quelque chose. Tu sentis une bouffée de chaleur te traversée. Pas le genre de bouffée qui aurait mis sa vie en danger mais juste une bouffée de colère, d'énervement. Cela ne te ressemblait pas. Tu étais plutôt du genre à ne ressentir aucune émotion, et surtout pas d'émotion violente. Je ne suis pas enceinte ou alors il y a intervention du divin. Ta grand-mère haussa les épaules en rigolant avant de sortir de la salle de bain. Tu appuya ta tête contre le rebords d'un meuble. Et si ? Et si elle disait vraie ? Si tu était bien enceinte ? Doucement, pour être sure de ne pas perdre conscience, tu te leva et ouvrit l'armoire à pharmacie. Il y avait un moyen de savoir si c'était possible. Pas de savoir si tu étais enceinte mais juste si c'était possible... Tu attrapa le thermomètre et l'appuyait contre ton front. Mais tu n'appuya pas dessus. Tu était tétanisée, paralysée par la peur. Tu avais peur de résultat mais tu devais savoir. Tu respira un bon coup avant d'appuyer. Tu pensa à al dernier fois que tu avais pointée quelque chose sur ta tête mais la douleur était bien moindre cette fois-ci. Bip, bip... Tu fronça les sourcils et regardais le résultat : 37,3°C... Des larmes roulèrent le long de tes joues. C'était possible, c'était vrai. Tu étais enceinte...


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