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 Travail quand tu nous tiens

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Travail quand tu nous tiens Vide
MessageSujet: Travail quand tu nous tiens   Travail quand tu nous tiens Icon_minitimeDim 18 Sep - 13:57

Travail quand tu nous tiens Lsi2


Le temps n'est que rarement au beau fixe, avec un grand soleil, de la chaleur et peu ou pas de vent, et cette journée ne faisait pas exception. Le ciel était couvert, pas vraiment menaçant de pluie, mais cela empêchait néanmoins le soleil de réussir à réchauffer l’air. Les nuages gris, voilà ce qu’on voyait le plus souvent à Vancouver et même en étant habitué, par moment c’était quelque peu déprimant. Je n’échappais pas à la règle. Ce matin là je savais qu’entre l’université et la recherche d’un stage je n’allais pas avoir le temps de m’ennuyer, mais le courage me manquait, j’étais dans une de ces journées ou l’on repense un peu trop au passé et ou l’avenir n’est que bien trop flou. La vie n’a rien de quelque chose que l’on peut prendre à la légère et c’était un peu comme un poids que je portais. Beaucoup m’ont déjà dit que je me prenais trop au sérieux, que je devais m’amuser, mais je n’en avais ni l’envie, ni la possibilité. Le travail était tout ce qui importait pour le moment. Le jour où j’aurais enfin un poste fixe j’aurai le temps de m’amuser, ou pas d’ailleurs, tout allait dépendre des années à venir.

C’était donc une journée maussade aussi bien pour le temps que pour moi. J’étais levée depuis une heure, j’avais eu le temps de déjeuner rapidement, de prendre une douche et de me préparer pour aller travailler, habillée d’un jean, d’un t-shirt bleu assez près du corps et d’un gilet noir, une paire de bottines à talons noires. N’ayant pas ce qu’il faut dans l’appartement, je travaillais souvent à la bibliothèque et pour cela il fallait arriver tôt. Il était 7h15 quand je sortis pour prendre le bus menant jusque la fac. Durant ce court trajet j’eus le loisir de me morfondre dans mes petites histoires passées. Mes parents étaient constamment avec moi, dans ma tête et mon cœur et plus d’une fois j’avais les larmes aux yeux en pensant à eux. J’espérais vraiment qu’ils soient fiers de leur petite fille, qu’ils puissent voir ce que j’étais devenue. Leur absence me pesait énormément, personne ne devrait perdre ses parents aussi tôt. Une nouvelle fois les larmes montaient, je décidais donc de changer de sujet de pensées et elles vagabondèrent du coté de mon futur stage. Je devais rencontrer quelques médecins généralistes, mais également des médecins hospitaliers. Mon choix n’était pas encore arrêté, même si j’avais une préférence pour l’hôpital.

Je dus sortir de ma rêverie car le bus s’arrêtait et il s’agissait de mon arrêt. Attrapant mon sac, je me levai et sorti du bus. Je fermai mon manteau jusqu’en haut car les températures n’étaient pas très élevées. Je marchai ensuite d’un pas rapide et entrai dans la fac. Celle-ci n’était pas bondée, loin de là, je me dirigeai donc vers la bibliothèque et trouvai une place ou je déposai mes affaires. Avant de m’installer, je partis chercher quelques livres qui me seraient nécessaire à l’étude. Je choisis donc un livre d’anatomie, un livre sur les différentes pathologies graves et enfin un livre traitant le sujet des maladies infectieuses. Une fois ces bouquins en main, je partis m’assoir et sortis de mon sac quelques crayons et mes cours. L’étude n’était pas forcément le moment que j’appréciais le plus, mais il fallait avouer qu’apprendre toutes ces choses était génial.

Je me trouvais donc toute seule à ma table comme toujours, écoutant parfois la conversation du groupe se trouvant à coté, ou bien levant quelques secondes le nez de mes livres pour observer la bibliothèque se remplissant. Avec un peu de chance personne ne viendrait à ma table et puis je vois mal ou il aurait pu s’installer car entre mes cours et les livres, il n’y avait plus tellement de place sur la table.
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