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 I dream you are here | Effy&Sissy

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REMEMBER a past happiness
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Sissy R. Mac Aleese

★ je suis Sissy R. Mac Aleese



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I dream you are here | Effy&Sissy Vide
MessageSujet: I dream you are here | Effy&Sissy   I dream you are here | Effy&Sissy Icon_minitimeDim 25 Sep - 0:53


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Parce qu'à deux on vaincra tout !

Pleine de lassitude, je me retournais dans mon lit. Un mouvement lent, qui pouvait paraître calculer au centimètres près alors que ce n'était qu'une espèce de réflexe pour passer d'une position à une autre au sein de mes bras. Mes yeux à moitié fermés se posèrent sur mon plafond, dessinant d'un coup de crayon imaginaire le contour d'étoiles qui n'y figuraient pas. Comme un enfant dessine les formes d'un visage, mes yeux crayonnaient de façon encore plus imaginaire des constellation d'étoiles nombreuses et toutes plus magnifique les unes que les autres. J'en posais une ici et une encore un peu plus à droite. Et voilà, la Grande Ours de mon petit ciel écossais qui me manquait tellement. Je me souvenais quand, allongée dans l'herbe avec Adam, je tentais de nommer les constellation, profitant d'une belle soirée d'été pour pouvoir bien les voir. Je n'étais pas très douée à ce jeu à cet époque là, surement à cause de mon jeune âge un bon nombre des fois où nous l'avions fait. Mais le jeu en lui-même me plaisait assez pour que je m'y prête, particulièrement quand il était l'autre joueur, partageant ses instants qui appartenaient maintenant au passé avec moi. Je nous revoyais allongé de façon plus que négligée dans l'herbe, arrachant les brins de cette dernière un par un, pointant du doigt une localisation dans le ciel. Je souris devant sa vision tirée de mon esprit encore un peu embrumé par quelques restes de sommeil. Oui je n'étais pas encore totalement réveille, plus proche du à peine que du totalement. Je sortais tout juste d'un rêve doux et agréable et mes yeux venaient juste de ce poser sur mon plafond. Voilà bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de faire un peu de grasse matinée, ou même une nuit complète. Je ne saurais même pas dire depuis combien de temps je n'avais pas eu l'occasion de me poser pour regarder un coin de ciel étoilé. Mais la grasse matinée, en cherchant bien je pourrais probablement trouver. Ca devait remonter à un dimanche, oui c'était probablement ça, un dimanche ou je n'avais pas travaillé. Entre le boulot et le Conseil dont les réunions pouvaient se finir très tard le soir, j'avais rarement la possibilité de faire une nuit entière alors une grasse matinée impossible. Dormir jusqu'à tard dans la matinée, c'était comme une sorte de monde euphorique pour moi. Je n'avais pas les symptômes du manque de sommeil, loin de là. Mais j'appréciais l'idée de pouvoir passer une nuit complète comme je venais de le faire. En parlant de cela... quelle heure était-il ? Mes yeux se posèrent sur le haut de ma fenêtre, voyant la lumière qui y perçait déjà. C'était assez mauvais signe. Les jours recommençaient à se faire plus court ce qui voulait dire que s'il faisait assez jour pour que cela se voit dans cette minuscules fente : il faisait trop jour pour que je sois encore au lit ! Soupirant, légèrement contrariée par cette idée, je me tournais une nouvelle fois dans mon lit. Si je me levais trop tard, je serais en retard au boulot ce qui me donnerait finalement encore plus de travail à faire sur moins de temps que si je me levais à l'heure. Ou comment passait sa journée à courir partout, manquer de se faire une entorse dans les escaliers du Conseil ou du bureau des services secrets. Ce genre de choses toutes à fait agréables aux quelles je devais particulièrement faire attention. Je me blessais assez souvent comme cela. Et bien entendu, loi de Murphy en action, c'était dans ces journées là qu'il y avait le plus de choses à faire, des trucs qui nous tombaient sur le dos au dernier moment. Oui c'était toujours comme cela et je crois que finalement c'était ça qui expliquait que cela faisait au tant de temps que je n'avais pas pu m'accorder une grasse matinée. J'étais une sorte de bête de travail, dormant le strict minimum pour pouvoir tenir une journée complète ou même plus dernière et je n'avais de toute façon pas besoin de beaucoup d'heures de sommeil pour faire correctement mon taf.

Je finis tout de même par regarder, à contre coeur bien sur, l'heure qu'afficher mon réveil. Et deux secondes plus tard j'étais déjà debout en train de chercher du regard la sortie de ma chambre. Il était effectivement plus très tôt ou du moins trop tard pour que je sois encore au lit, pire encore chez moi. J'avais franchement pas gérer ce matin. Huit heure trente ! Il était huit heure trente et j'étais encore blottie sous la couette mais quelle bêtise ! J'aurai du être au boulot à cette heure ci et j'étais encore bien loin d'être prête à m'y rendre. Le temps que je me prépare, que j'avale quelque chose j'aurais entre une demi-heure ou une heure de retard au boulot. Et le début de journée c'est toujours le pire, avec la fin aussi. C'est le moment où tout le monde vient me voir, ou voir Athé et Leo, pour savoir ce qu'ils ont à faire aujourd'hui. C'est le moment où je regarde sur quoi je dois bosser aujourd'hui. Le moment où je peux avoir besoin de courir pour rattraper quelqu'un et lui transmettre une information mais aussi celui où les nombreux dossiers de la veille finisse sur mon bureau pour que je les transmette à mes supérieurs au besoin et que dans le cas inverse je les dépose à la médiathèque. C'était le moment où je buvais mon café avec le croissant qu'acheter toujours Neal avant de se rendre au Conseil et ça, ça c'était royale. Espérons au moins que ce soi une bonne journée parce que dans le cas inverse j'allais vraiment être dans les ennuis par ma propre faute. Et aussi que ces quelques demi-heures de sommeil supplémentaires me soient bénéfique parce que si non j'aurais vraiment tout perdu pour le coup. Je poussais brutalement la porte de la salle de bain et en dix secondes ma chemise de nuit glissa au sol avant que je ne rentre dans la douche. J'aimais sentir la chaleur de l'eau sur mon visage pour me réveiller le matin, une bonne douche chaude. Je savais qu'une majorité de personne trouvait que l'eau froide réveiller plus mais pour moi, ça avait toujours été l'eau chaude que ce soit pour me réveiller ou m'endormir, juste me sentir bien en sortant de ma douche. D'ailleurs, je trainais un peu sous la mienne avant de me dire que là non fallait pas trop abuser. Si non j'allais finir par être encore plus en retard que ce que j'avais prévu et c'était déjà pas bien glorieux. Je savais qu'on m'en tiendrait pas rigueur mais j'aimais être ponctuelle, une habitude que j'avais pris à mes débuts au FBI. Toujours à l'heure, réglée comme une montre suisse. Et puis « j'exigeais » que les autres soient à l'heure, question de politesse et de facilité aussi, alors je me devais de l'être également. Surtout que... je sentais venir les blagues pourris de mes collègues mais surtout camarades, amis en quelques sortes, sur ce que j'avais pu faire hier soir. Bon la réalité serait déjà beaucoup moins drôle : j'avais regarder un film avant d'aller me mettre au lit. Film magnifique soit dit au passage mais je crois que les pop-corn y était pour quelque chose. Je me séchais vite fait et, ramassant au passage ma nuisette, je me rendis dans ma chambre. Bah oui, j'avais encore des choses à faire à la salle de bain mais mes fringues n'y étaient pas et j'avais pas vraiment envie de me trimballer nue pendant encore un quart d'heure. On appelle cela la pudeur même si là je suis seule chez moi. On sait jamais qu'un pervers ait mis des caméras dans ma maison. J'ouvris mon armoire et attrapé une tee-shirt au hasard avant de l'enfiler puis je sautillais pour faire remonter mon jean le long de mes jambes. N'allez pas penser qu'il est trop petit ou moi trop grosse juste que mettre un jean debout c'est pas évident, surtout quand il est serré enfin, près du corps quoi. J'attrapais également ma veste en cuir que je jetais sur mon lit. J'adorais cette veste que je trainais partout depuis plusieurs années. Je ne me souvenais même pas où je l'avais acheter mais je la mettais quasiment tous les jours et elle commençait à avoir bien vécu. J'en avais acheter une autre depuis mais ce n'était pas pareil sans l'usure du cuir qu'avais l'actuelle. Mais bon faudrait que je songe sérieusement à changer parce qu'elle allait finir par rendre l'âme. Après retour à la salle de bain pour me maquiller rapidement, légèrement et surtout, surtout, me coiffer. Je défis ma tresse que j'avais faite pour que mes cheveux de soient pas trop en désordre ce matin. Je pouvais pas les laisser comme ça sans passer pour une illuminée et heureusement je les avais tressé avant d'aller dormir, bien posée dans mon canapé. Un petit coup de brosse pour enlever les noeud, un de peigne pour tracer une raie dans la masse et essayer d'ordonner mes légères boucles et hop c'était bon. Un coup de parfum dans le cou, un trait de crayon sous les yeux, ma montre à mon poignet et normalement c'était bon ! Qu'est-ce qui me restait à faire maintenant ? Les petits trucs habituels du matin, comme faire mon sac à main ou plutôt vérifier que rien n'y manquait vu que je ne le défaisais pas d'un jour sur l'autre. Mais parfois un petit truc comme un paquet de mouchoir, un stylo qui fonctionne ou une autre babiole pouvait s'avérer pratique. Je passais mon bippeur à ma ceinture, ainsi que ma plaque et l'arme à feu qui allait avec. Je foutais dans mon sac deux recharge de balles, dont une avec des balles en bois.

C'est comme ça, que, finalement, prête je quittais la maison en tenant tant bien que mal sous mon bras deux pochettes cartonnée bien remplie que j'avais ramenais hier soir pour pouvoir travailler un peu une fois chez moi. Chose que j'avais fait mais pas trop longtemps. Quand je vous dis que je suis une bête de travail... non ce n'est pas ça, c'est plus que j'aime ce que je faisais, j'aime mon boulot même s'il faut être folle pour ça. J'aime devoir courir partout pour trouver quelqu'un ou un papier... enfin non mais j'aime ce qui se cache derrière mon boulot, le plaisir de voir une affaire finie et celui encore plus grand de finir quelque chose de manière général ou plus simplement de se sentir utile. J'aimais mon travail avant le Conseil, surtout depuis que j'étais mise sur les affaires que le FBI ou la CIA classaient comme relevant du paranormal mais j'avais l'impression de réellement faire quelque chose que depuis le jour où Athéna m'avait parlé de ce travail qu'elle voulait me proposer, de cette idéologie qu'elle et Leonardo voulait faire naitre. J'avais pas pu refuser et même si je le disais pas toujours, qu'il m'arrivait de râler : pour rien au monde je ne changerais ce choix que j'ai fait. Je me sentais à ma place depuis deux ans, et cela me faisait tellement de bien. Ma vie s'était construite petit à petit, trop lentement à mon goût mais de manière sure. Et le Conseil, bien que cela ne me fasse pas gagner ma vie, était pour la dernière pièce du puzzle, celle qui faisait que toutes pouvaient tenir correctement entre elles. Je savais que ce n'était pas ça, qu'il y aurait encore de nombreuses pièces qui viendrait se greffer derrière mais c'était ma vision des choses. Et je prenais ce boulot très au sérieux, parfois peut être trop je le sais. Je travaillais toute la journée et même le soir une fois de retour chez moi mais cela restait un plaisir. Enfin sauf si je n'ai pas ma dose de caféine de la journée. C'était fou ce qu'une bonne quantité de café pouvait changer à votre journée mais aussi à votre capacité de travail. J'avais beau dormir assez la nuit, enfin très peu mais assez pour moi sans mon café j'étais beaucoup moins dynamique. Certains disaient que ce n'était que la preuve que je me surmenais mais c'était déjà comme ça quand j'étais encore qu'au lycée, à un âge où je faisais de vraies nuits. C'était juste le goût du café chaud contre mon palet qui réveillait en moi une bonne humeur parfois contagieuse et la caféine dans mon sang qui me permettait d'être si active et pourtant si peu fatiguée à la fin. Je descendis de ma voiture pour partir à la recherche du starbuck le plus proche. J'avais pris l'habitude aussi d'acheter mon café plutôt que de le faire moi-même. Je vivais un peu à l'extérieur du centre de la ville alors j'avais établi un petit rituel. Je venais en voiture jusqu'au centre, je me garais et, sauf en cas de mission un peu loin, je ne remontais en voiture que pour rentrer le soir chez Esméralda et moi. Des fois, elle me déposais ou inversement mais je faisais généralement comme je venais de le dire. Comme ça je marchais, ayant le temps de me mettre en condition avant d'être au boulot. Et puis j'avais pas à préparer de café et je dois dire que j'appréciais assez l'idée. J'avais un gros problème quand je faisais du café : les doses. Souvent j'en faisais bien trop, et le café réchauffais on sait tous que c'est moins bon. Ou si non je faisais je mettais trop de café par rapport à l'eau ou bien l'inverse mais il était assez rare que ce soit réussi.

Je cherchais ma monnaie au fond de mon sac. Finalement il était peut être trop grand ce fichu sac à main. Enfin c'était pratique je pouvais mettre plein de chose dedans sans avoir l'impression qu'il allait exploser ce qui était, je ne le cache pas, assez agréable au fond. Non ça c'est mon miroir de poche et non mon porte monnaie, pas du tout la même tête en plus ces deux machins. Il était vrai qu'il y avait surement dans mon sac un certain nombre de choses dont j'aurais pu me passer mais voilà. Je finis par réussir à trouver un billet que je tendis à la dame, lui disant de garder la monnaie. Mon sac grand ouvert pendant à une épaule, j'avais les mains trop prises entre le gobelet de café brûlant et mes dossiers, dont bien sur je n'avais pas fermé les pochettes, dans l'autre main. J'aurais pas pu attraper les pièces qu'elle m'aurait tendue de toute façon et puis je n'étais pas à ça prêt. Je réussis à les fermer avec les dents, ragoutant je sais, et à les coincer sous mon bras juste quand mon téléphone sonna, quel timing Sissy ! Grimaçant pour ne pas tout faire tomber et à cause de la chaleur du café que je sentais dans la paume de ma main, j'attrapais mon portable et le coinçais entre mon épaule et mon oreille. Allo ? Dis, tu fous quoi toi ? Je ris rapidement à cette accusation non cachée. J'étais en retard au travail et surtout j'avais du provoquer la panique de ma supérieure et amie. J'étais toujours ponctuelle, elle avait du croire que quelque chose m'était arrivé entre la maison et le boulot. Si c'était à la maison, Esma l'aurait prévenue et vu que j'y étais ça risquait pas d'être au boulot que j'avais eu une merde. Je cherchais la sortie du regard. Je sors du starkbruck là... je te trouve en arrivant au boulot ou t'as un truc d'urgent à me dire ? Je poussais la grande porte battante et essayant péniblement d'écouter la réponse de Athéna tout fermant mon sac à main ce qui n'était pas vraiment facile. Je baisais la tête, me disant que j'avais franchement bien fait de prendre des chaussures plates aujourd'hui et non des talons qu'ils soient très haut ou peu. Je me serais casser la figure à tous les coups. Ok, je vois le truc. Le temps de venir et... Je sentis mon corps se faire envoyer à l'arrière, peu mais juste assez pour que je manque de perde l'équilibre. On venait de me rentrer dedans ou peut être l'inverse vu que je regardais pas où je mettais les pieds. Ah c'est chauuuud ! Oui, je venais de me verser du café sur la main. Sans prêter attention à la personne qui m'avait percuter, je ramassais vite fait ma pochette et mon portable qui avait glissé sur le sol. Je te rappelle plus tard ! C'était bien ma vaine de percuter quelqu'un comme ça. Je passais une main dans mes cheveux et prenant un air désolé je posais enfin les yeux sur la personne que j'avais manqué d'envoyer au sol. Ma bouche s'ouvrit et mes yeux s'agrandir. Non ce n'était pas possible ! Elle ? Ici ? EFFY ! Ma meilleure amie, ici, à Vancouver... Je rêvais, c'était ça ! Pourtant la brulure du café sur ma main était bien réelle.
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