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 Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy

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Sissy R. Mac Aleese

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MessageSujet: Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy   Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Icon_minitimeLun 30 Aoû - 1:03

Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Katiecassidy01&Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Bonniewright02
Elizabeth L. Winchester & Sissy R. Mac Aleese


J'étais arrivée en ville le samedi précédent. Il y avait fait beau ce jour là mais depuis il avait plu, me rappelant douloureusement le temps de mon ville natale à la même époque de l'année. Cette mission n'était pas aussi... simple que je l'aurais cru. Et les quelques jours qui venait de se passer étaient pour moi assez étonnants, étranges, perturbants... Je n'arrivais pas à mettre le doigt sur le termes que je devais leur donner. Je ne savais pourquoi mais quelque chose était bien étrange et perturbante. Outre passé le temps qui faisait remonter en surface des souvenirs qui bien qu'heureux finissaient par être inexplicablement douloureux. Peu être que cette époque me manquait, c'était même fort probable. Non, ce n'était pas ça qui rendait l'atmosphère si difficile. Non c'était autre chose : le lycée... Voilà d'où venait mon problème. J'avais maintenant vingt-et-un ans presque vingt-deux et pourtant je venais de retourner au lycée. Je n'avais pas mis les pieds dans une salle de classe depuis plus d'un an. J'étais totalement perdue. Les gens mettaient ça sur le fait que j'étais une jeune fille, émancipée de ses parents et tout juste majeur, qui débarquée dans une nouvelle ville pour construire sa vie. Mais ma vie était déjà construite. Ma vie c'était Effy, le boulot, quelques amis et les mails à Ad. Je savais que bientôt je repartirais d'ici et j'irais vivre à New-York. Je retrouverais mon appartement, mes bonnes habitudes, le bar du coin où je traine parfois, mes collègues... Bref mon train-train quotidien. Peut être même ma meilleure amie si elle décidait de revenir en ville d'ici là. Non, j'étais pas ici pour construire une nouvelle vie et remettre les pieds au lycée était perturbant quand on est un agent qualifié du FBI qui n'étudie plus depuis un certain temps, même court. J'avais l'impression de plongé dans la quatrième dimension. Un peu comme quand j'étais arrivée aux Etat-unis il y a maintenant huit ans et demi. Je n'avais pas la même façon de parler qu'eux, le même accent, la même vision des choses et les mêmes habitudes. Heureusement que je faisais jeune d'un point de vu physique parce que si non j'aurais l'impression que ma couverture n'allait pas tenir. Je ne passais même pas inaperçue ! A croire qu'il n'avait jamais vu de rousse de leur vie, les pauvres petits... Bon d'accord mon sens de la répartie y était peut être pour quelque chose mais j'essayais de me dire que non.

Je sortis de mon motel en râlant. J'étais venue en avion, petit privilège quand on vient d'être nommée chef de mission. Non en fait il suffit d'être un agent du FBI pour avoir accès aux avions surtout quand on vous envoie dans un coin pleins de meurtre à l'étranger. Les canadiens m'avaient pas accueilli à bras ouvert mais ils savaient que s'ils devaient faire appel à nous c'était qu'ils n'avaient plus d'autre choix. Mais ça n'était pas la cause de mon énervement. Non j'en avais juste marre de vivre dans un motel. Mais je n'étais pas censée avoir les moyens de me payer une chambre dans un hôtel un vrai alors je devais me contenter du motel et ça c'était pas drôle. J'avais vu avec mes supérieurs et on était tombé d'accord sur le fait que je devais me débrouiller pour vivre ailleurs et seule. Décrocher une chambre étudiante me paraissait largement dans mes moyens financiers et surtout crédible. Une jeune fille voulant s'installer en ville n'allait pas rester au motel. Alors que prendre une chambre étudiante c'était tout à fait normal. Si je me débrouillais bien et que je voulais être encore plus crédible, j'aurais juste à décrocher un petit boulot pour gagner de quoi me la payer. Les collègues avaient dit que je serais très sexy en serveuse mais je doutais sur le sexy... Quant à être serveuse, j'avais déjà envisagé la possibilité. Donc ma sortie du jour était destinée à ça en partie : me trouver une chambre où je pourrais sortir et utiliser mon matériel sans souci et si possible un boulot. Je devais aussi joindre mes hommes. C'était d'ailleurs ce que j'allais faire en premier. Je rentrais dans une cabine téléphonique à deux pas du motel. Le lieu stratégique au possible. Je composais le numéro et tombait sur une boîte vocale. Là, je retapais un code et j'atterrissais sur le portable d'un membre de l'équipe. Deux tonalité et je raccrochais. La suite ne se fit pas attendre : le téléphone sonna. Avec un petit air de satisfaction je le décrochais et fis mon rapport. Il n'y avait pas grand chose à dire en fait. J'étais ici depuis pas assez longtemps pour commencer à poser mes petites questions juste quand il faut. A vrai dire, je téléphonais plus pour dire que j'avais bien survécu que pour leur donner des informations importantes. Je finis par raccrocher après avoir échanger quelques petites blagues stupides avec mon ami. Je travaillais avec la majorité d'entre eux depuis déjà deux ans, à force on était devenu amis.

Je sortis de la cabine en claquant la porte derrière moi. Bon maintenant je devais trouver l'agence immobilière. J'avais pas un sens de l'orientation des plus exceptionnel. Il passait encore et tant mieux parce que j'étais un flic donc ne pas avoir de sens de l'orientation ne serait pas pratique mais je ne connais pas cette ville donc ça revenait au même. Je tournais dans la grande rue dans l'espoir de la trouver. Et ce que je fis. C'était que j'avais de la chance ce jour là. Cela me mit de meilleure humeur. A vrai dire, je restais rarement de mauvaise humeur longtemps. A part quand on restait sans avancé dans une affaire et que du coup j'en perdais le sommeil, ma mauvaise humeur était que très passagère. Il faut dire que j'avais des amis pour me la faire passer bien souvent. Toute souriante, je poussais la porte de l'agence. Je ne fis pas réellement attention à l'agencement de la pièce, regardant plutôt les images des maisons à vendre mais mes sens aiguisés et surtout habitués à faire cela remarquèrent les chemins possibles jusqu'à la porte du fond, unique sortie avec celle par laquelle je venais d'entrée. Pas que j'ai envie de partir en coupable mais en cas de fusillade... une fusillade à Fort Smith ! Mon inactivité me rendait presque bête. Il ne devait même pas savoir que ce que j'avais à la ceinture sous ma veste en cuir était un flingue. Je regardais les maisons et trouvais vite fait le coin où on exposait les photos des chambre à louer. Certaines étaient plus sympa que d'autre mais j'avais l'intention de redécorer à ma sauce une fois installée.

Puis une voix dans le magasin attira mon attention. J'étais sure de l'avoir déjà entendue quelque part mais le manque de café semblait embrumé ma mémoire. A moins que ce soit l'impossibilité de dormir sur le matelas du motel... Ou peut être même les deux sait-on jamais. Je relevais la tête pour mieux entendre et tout de suite cela fit tilt dans mon esprit. Je me retournais pour apercevoir une chevelure blonde qui confirma mes soupçons. Voilà que je parle comme au travail dans la vie de tous les jours... bref, cette fille je la connaissais. Et je la connaissais même très bien pour tout dire. Un sourire s'esquissa sur mon visage alors que je la vis se tourner dans ma direction. On aurait presque dit une scène de film où les deux jeunes femmes qui ne se sont as vue depuis une éternité se retrouve en faisant leur shopping. Jusque là c'est presque vrai. Généralement, c'est suivi d'un cri, d'un mouvement de cheveux et elles se courent dans les bras. Mais j'avais l'intention de faire plus soft que cela tout de même. Je levai la main et dit en souriant. « Effy ! » Je fis quelques pas et la serrait brièvement dans mes bras avant de l'examiner de haut en bas. Je n'avais pas vu Elizabeth, dites bien souvent Effy, depuis un petit temps déjà. Elle m'avait tellement manqué. Cela faisait étrange d'arriver au bureau et de ne pas la voir. Et voilà qu'on se retrouvait ici à Fort Smith. « Quel plaisir de te revoir. Comment vas-tu ? »
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L. Elizabeth Winchester

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy   Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Icon_minitimeLun 30 Aoû - 22:52

    _Il est HORS DE QUESTION, que je reste dans ce motel pourri tout le temps de l'enquête !

    Dean fit la grimace, je ne lui accorda pas un regard tandis que je faisais les 100 cents pas à travers la chambre. J'avais crié cela sur le coup de la colère, déjà 4 nuits que nous dormions dans ce motel sordide, bruyant, au confort sommaire. Non, il était hors de question que je reste une nuit de plus dans ce taudis. Sam passa son nez par la porte de la salle de bain et s'approcha ensuite vêtu simplement d'une serviette, des gouttes dégoulinaient de ses cheveux le long de son dos et cette vision me fit frissonner. Il s'approcha ensuite de moi et me prit par la taille, comme toujours il allait utiliser sa technique secrète, m'empêcher de parler ou d'hurler par des moyens de pression dont je ne résisterais pas longtemps. La porte claqua et on entendit Dean nous inciter à se faire plaisir et à bien s'amuser tandis qu'il allait encore tenter d'apprendre des choses. A l'entendre il faisait tout le boulot, alors que chaque jour je sillonnais la ville à la recherche d'indices, de témoins. Le chef m'avait sommé de rester en surface, de ne pas me cacher et d'annoncer ma venue sérieusement. Je devais résoudre cette affaire au plus vite, et il ne s'imaginait pas à quel point. Des vampires rôdaient ici nous en étions certains, mais pour le moment nous n'en avions pas vu un seul. Mon mari approcha ses lèvres de ma joue et me murmura des paroles apaisantes à l'oreille, il me promettait que nous n'aurions pas à nous éterniser dans cette ville, que nous pourrions très vite rentrer à New York et que la vie reprendrait son cours, chasses & enquêtes, oh joie. Pourtant j'adorais mon métier, il était palpitant, surtout lorsque les assassins étaient en fait de terribles créatures de la nuit. Je n'avais pas attendu les Winchester pour chasser, mon père était lui même Hunter et il m'avait tout appris. Très connu dans notre pays, j'avais hérité de sa réputation sans le vouloir bien qu'ici au fin fond du Canada personne ne me reconnaitrait. Il me prit dans ses bras et sans m'en rendre compte je venais de basculer du côté calme de ma personnalité, comme toujours il avait réussit à me caresser dans le sens du poil. Il était mouillé et je frissonna bien vite, je l'embrassa doucement avant de m'éloigner de son aura néfaste pour mes projets de rébellion, j'enfila une autre blouse non mouillée, je passa un coup de brosse dans mes cheveux et je revins vers lui en le poussant sur le lit et en lui grimpant dessus d'une manière féline dont il ne s'attendait pas.

    _Ne bouge pas honey, je reviens très vite... Je t'aime.

    Je mentais, bien évidemment je n'allais pas revenir très vite, mais j'espérais secrètement qu'il serait toujours dans cette position. Je me releva rapidement, pris mon sac et ferma la porte doucement derrière moi. Une idée m'était venue, j'allais me rendre à l'agence immobilière et nous trouver un appartement où au moins une petite maison, nous payerions à la semaine et tout serait beaucoup plus confortable pour nous. Enfin pour moi, eux avait l'habitude de vivre dans d'horribles conditions alors que j'étais plus...Moi. Le vent me fit refermer me veste jusqu'au dessus, en remontant la fermeture éclaire je la coinça dans une de mes mèches de cheveux et d'énervement donna un coup de pied dans une poubelle qui roula sur le sol. Si je voulais passer inaperçu, c'était raté. Cela tombait bien je n'en avais aucune envie aujourd'hui, aujourd'hui j'allais avoir un endroit où vivre, il ne pouvait pas en être autrement. Je suivis les indications, et finalement à l'angle de la rue je déboucha sur l'agence immobilière. J'y entra et une sonnette retentit, à croire que tous les commerces ici avait une sonnette ! Il n'y avait personne, alors je m'assis sur une chaise et pris un magazine de déco, une ravissante petite lampe me faisait de l'oeil mais alors que je maugréais sur le prix, un jeune homme s'avança dans la pièce et m'offrit de m'asseoir devant son bureau. Il devait avoir le même âge que moi, son métier ne le ravissait pas je pouvais le lire dans ses yeux, le pauvre sûrement l'entreprise familiale à faire tourner... Je m'assis donc face à lui et lui exposa mon problème j'avais besoin d'un logement pour trois personnes avec deux chambres et je ne payerais que semaine par semaine. Il sembla perplexe et ennuyé, il se leva et me demanda de bien vouloir patienter, je n'avais pas le choix je suppose. J'observa donc scrupuleusement l'agence et fouilla du regard tout ce qui me tombait sous les yeux, j'appris comme ça qu'un certain Mr Roberts venait de louer une maison pour 1000 dollars par mois, sacré baraque à mon avis. La sonnette retentit de nouveau derrière moi mais je n'y prêta pas attention. Pourtant une chose me fit me retourner, un parfum. Je me leva et mon coeur commença à s'affoler, j'avais envie d'hurler et de lui sauter dessus, mais apparemment nous devions nous montrer discrète, car que faisait elle là ?? Sissy Rosheen Mac Aleese, ma meilleure amie et accessoirement demoiselle d'honneur se trouvait devant moi en chair et en os. Un singe jouait de la batterie dans ma tête, j'étais comme anesthésiée, je ne comprenais plus rien mais fut heureuse de son étreinte, je lui adressa un sourire rayonnant et ne bougea pas. "Sissy..." C'était sacrément étonnant, m'avait elle suivit ?! "Je vais parfaitement bien et toi ?" ce ton dégagé que j'essayais de me donner alors que je n'avais qu'une envie, lui sauter dans les bras... Ce fut plus fort que moi, un regard à gauche, un à droite et je la serrais dans mes bras tout en l'embrassant sur les deux joues ! "Tu m'as tellement manqué, que fais-tu là ?! Tout va bien ? Il ne s'est rien passé j'espère? Comment tu m'as trouvée ?!" j'avais chuchoté tout cela à une vitesse affolante, j'étais tellement heureuse et en même temps inquiète...
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy   Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Icon_minitimeMar 31 Aoû - 1:26

Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Katiecassidy01&Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Bonniewright02
Elizabeth L. Winchester & Sissy R. Mac Aleese


Je la serrais contre moi en réalisant qu'à moitié ma chance. Je sentais son coeur contre ma poitrine, comme pour me persuader que ce n'était pas un mirage. Effy, ma petite Effy, la grande Elizabeth Winchester, était ici à Fort Smith dans ce petit patelin paumé en plein milieu du Canada. Parce qu'il faut avouer que peu de monde doit venir en vacances ici. C'est à peine si la ville figure sur les cartes, ce qui en fait un si bon QG. Faudrait que je me souviens de ça plus tard mais là le moment était à autre chose : ma meilleure amie. C'était comme dans un rêve. Je ne pris pas la peine de me pincer, je ne voulais pas me réveiller. J'avais peur d'avoir mal et de sortir de mon rêve et qu'en me réveillant je sois toujours à New-York loin d'elle. Je la serrais contre moi, m'imprégnant de son parfum. C'était le même que quand on s'était vu la dernière fois, mais je savais qu'elle finirait par changer un jour comme toutes les femmes de notre âge. Quand je m'écartais doucement pour la regarder je vis qu'elle n'avait pas bouger d'un poil. Elle semblait bien stupéfaite. Cela ne m'étonnait pas. Je ne l'avais pas prévenue que je quittais New-York. Je n'avais prévenu que quelqu'un qui ne le saurait surement jamais. Je profitais qu'elle ne bouge pas pour la détailler. Elle avait de jolies couleurs, surement du à l'exposition au soleil dans la voiture. Un beau bronzage et un peu de rouge sur les joues qui devait être du à l'étonnement. Je jetais un coup d'oeil à son ventre m'assurant ainsi que Sam ne l'avait toujours pas mise enceinte. Pas que je veuille pas qu'ils aient un enfant, au contraire même. Des fois je les charriais là dessus. Je disais que j'avais hâte d'être tata. Même si je n'avais aucun lien sanguin avec eux, ou même par mariage, je considérais Effy comme ma soeur et son enfant serait mon neveu, ou ma nièce. Et pour rire, souvent ça finissait qu'Effy me traitait de « sale gamine insolante », je leur disais qu'il ferait bien de se dépêcher parce que bientôt sa femme ne pourrait plus concevoir d'héritier. Ce qui n'était pas tout à fait vrai, un deux dizaine d'années près au moins. Je passais une main dans ses cheveux pour dégager son visage tout en souriant.

Puis ma meilleure amie sortit de sa trompeur. Je m'en rendis compte quand je vis son si joli sourire s'étaler sur son visage. Il y avait une petite note de surprise dans sa voix. Oui j'arrivais à sentir ce genre de chose. Il faut dire j'avais appris tout cela en entrant au FBI, c'était important lors des interrogatoire. Mais surtout, je connaissais Elizabeth comme ma poche. Après deux ans à se voir tous les jours et à tout se dire tout ou presque, il y avait certaines choses dont je ne pouvais pas douter. Et les expressions de son visage m'étaient très parlantes à cet instant. Elle était en train de se demander ce que je faisais ici. Je comprenais parfaitement puisqu'elle me croyait à New-York. Je pouvais bien lui retourner la question. Enfin moi je la savais sur les routes en compagnie de son mari et son beau-frère qui n'était visiblement pas présent. « Je me porte à merveille si on oublie le lit du motel ! » Si elle était ici, c'était surement qu'elle dormait dans un motel et qu'elle venait voir pour un lieu où vivre. Connaissant les garçons, ils n'avaient pas choisi un endroit cinq étoiles, loin de là. Et je savais que mon propre motel était le style de lieu qu'ils aimaient bien. Elle m'en avait parler en m'annonçant son départ. Puis comme moi quelques secondes avant elle céda à la tentation et me serra dans ses bras, ayant préalablement vérifier qu'on était pas observées. Les vieux réflexes ne partent jamais surtout quand on est en mission. Je sentis ses baisers sur mes joues et je souris. J'aimais bien quand elle m'embrassait réellement plutôt que de me faire la bise. Je lui en déposais un bruit bruyant sur une joue avant d'écouter ses questions. « Tout vas bien, je vais bien. Personne n'a été tué... » Je laissais ma phrase en suspend quelques secondes. Pour quelqu'un bossant à la criminelle ma phrase sonnait si bizarre et fausse. J'avais eu bien plus de cinq cadavres sur les bras depuis le départ des Winchester. « … enfin personne que l'on connaisse. » Je lui fis mon sourire du tout va bien que je sortais adolescente à mon père. Je prenais cette mission très au sérieux et en retrouvais même de vieilles habitudes encrées au fond de moi. « Ce que je fais ici ? Et bien j'ai eu une petite promotion suivi d'une mutation ici. » C'était juste une élégante façon de résumer la situation et de lui dire que ma présence ici étant professionnelle nous en reparlerions quand nous serions dans l'intimité. Fin, intimité qui serait surement partagée par son mari mais il en savait bien plus sur notre travail qu'il n'aurait du. Donc un peu plus un peu moins...

Je souris doucement, tout en vérifiant que personne ne nous voyait. Il faudrait que l'on parle de sa couverture, si elle en avait une, pour la faire coïncider avec la mienne. Cela nous éviterait de faire des gaffes qui pourrait faire sauter la couverture de l'autre ce qui était toujours embêtant. Je ne prenais pas toutes ses précautions pour rien. En parlant de précautions... D'un geste machinal, je tirais sur le bas de ma veste, histoire de m'assurer qu'elle couvrait bien mon arme à feu. Je savais que les armes canadienne en autorisait le port mais je n'avais pas vraiment envie d'expliquer ce qu'une jeune femme de dix huit faisait avec un flingue de fédéral américain. Je réalisais alors ce qu'elle avait dit en dernier. La retrouvée ? Non, je ne l'avais pas retrouvée. Tiens... Elle pensait avoir été suivie ? Si c'était ça, faudrait faire super attention. J'espérais tellement que non. « En entendant ta voix pour tout te dire. Je ne te savais pas ici. Comment vont tes hommes ? » Ses hommes... Bah elle comprendrait très bien de qui je parlais. J'aurais pu dire tes deux enfants aussi parce que parfois de ce qu'elle me disait j'avais l'impression qu'elle parlait de ses gosses mais je trouvais qu'homme leur allaient tout de même mieux. Puis je sortis la phrase qui me titillait le bout de la langue. « Je t'ai trouvée sans te chercher... mais penses-tu que quelqu'un te cherche justement ? » Je pris un air inquiet. Si elle était suivie... J'avais peur de la perdre, c'était pas nouveau. J'avais perdu quelqu'un y a bien longtemps et cette perte me hantait. Je ne cherchais pas vraiment à la faire partir.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy   Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Icon_minitimeJeu 23 Déc - 17:06

    "Tant que tu vas bien..." J'étais réellement rassurée, elle semblait aller bien, me disait aller bien. Tout allait donc supposément bien, mais une mutation ?! "Pourquoi une mutation, pourquoi ici ?!" T'as fait quelque chose de mal ?" Je la regardais d'un air suspicieux, jamais elle n'aurait fait un truc qui nuise à sa carrière mais il y avait bien le supérieur hiérarchique qui lui faisait de l'oeil, avait-elle cédé à ses avances et s'était elle faite coincée ? "Non... C'est pas possible..." murmurais-je pour moi-même. Je l'observa un long moment consciente du sourire béat que je devais afficher, je la resserra brièvement dans mes bras comme pour me rassurer et me donner du courage, au cas où ça ne durerait pas. "Mes hommes ? Pour tout te dire ils vont superbement bien, Sam est toujours le plus passionné des amours et Dean... C'est toujours Dean." Je rigola, elle aussi d'ailleurs. Elle et Dean s'entendait plutôt bien, en fait plutôt bien était un grand mot, ils se chamaillaient à chaque fois qu'ils se voyaient mais je le savais, s'adoraient tout autant. Je le vis dans son regard qui s'était perdu une seconde, elle pensait à lui. Je souris doucement avant qu'elle ne me regarde d'un oeil inquiet. "Non, non personne me cherche, en tout cas pas que je sache... Si j'étais partie avec Sam, tu pourrais être sûre que Dean nous traquerait juste pour nous faire payer le fait qu'on l'ait abandonné, mais là... Non je ne vois personne qui suivrait le trio Winchester venu faire une petite enquête de routine..." Je ne lui mentais pas, un mensonge par omission n'en était pas réellement un. Même si mon coeur commençait à s'accélérer comme à chaque fois qu'elle me passait aux rayons X avec ses yeux incandescents, je ne céderais rien, je la protégeais et cela ne changerait pas de sitôt. Mon métier m'avait valu plusieurs mésaventures, j'avais faillit perdre la vie à plusieurs reprises et celle de ma famille était sans cesse en danger. Sam et Dean avaient déjà fait plusieurs séjours à l'hôpital pour de graves blessures engendrées pas des immondes créatures, prétextant des chutes... Mais Sissy... Je ne pouvais pas me résoudre à lui dire toute la vérité, rien que de l'imaginer dans un lit d'hôpital, si innocente, si belle... J'en avais les larmes aux yeux et mon coeur dérapait. Un toussotement se fit entendre et je me retourna vivement, le jeune homme semblait apparemment avoir trouvé quelque chose qui me conviendrait, je fis un clin d'oeil discret à ma meilleure amie en me rasseyant au bureau de mon sauveur. Si nous devions être discrètes, nous le serions. L'homme me proposa une petite maison, en bordure de forêt, j'hésitais. Une autre en plein centre ville, 2 chambre, 2 salles de bains, un jardin. Parfait, mais là encore j'hésitais. La troisième fut la bonne, malgré le fait qu'il ait 3 chambres, je savais que celle-là serait parfaitement située. A mi chemin entre forêt et ville, nous serions en sécurité au cas où nous serions démasqué par ces choses. Je déclara d'un air distrait que je prendrais la maison de Lake Avenue serait donc celle des Winchester pour un moment. Je fouilla dans mon sac et en sortit la somme voulue pour la première semaine en liquidité, le vendeur me regarda, étonné et je lui servis un petit "Je viens de sortir de la banque, d'habitude je ne suis pas aussi riche, rassurez-vous." Après qu'il m'ait remis les clés de la maison en question, je me leva d'un air assuré et passa à côté de Sissy un sourire aux lèvres, je l'attendrais au coin de la rue, elle avait deviné mes pensées car elle avança et prit la place que j'occupais quelques secondes plus tôt. J'envoya aussitôt un sms à mon mari pour le prévenir suivis de : J'espère que tu n'as pas bougé car je compte bien reprendre où nous nous étions arrêté... J'eus du mal à réprimer un sourire de contentement, décidément, ce boulot ne s'annonçait pas si terrible... Et maintenant qu'elle et moi étions à nouveau réunie, Fort Smith n'avait qu'à bien se tenir !
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy   Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Icon_minitimeDim 2 Jan - 15:07

Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Katiecassidy01&Des retrouvailles inattendues | Effy&Sissy Shantelvansanten01
Elizabeth L. Winchester & Sissy R. Mac Aleese


Elle me sourit en me disant que tout allait bien si j'allais bien. Ce n'était pas dit ainsi mais c'est comme ça que je voyais sa réponse. Parce que je savais qu'elle était ça. Je le savais donc après tout pourquoi ne pas l'entendre ainsi. Je connais bien ma Effy, très bien. C'est vrai : j'allais bien. J'étais en paix avec moi-même, chose assez rare depuis maintenant neuf ans alors tout allait bien non ? J'étais en paix, je venais de retrouver ma meilleure amie et je voyageais. Que demander de plus ? Je n'en savais rien... Un lit confortable ? Je ne supportais vraiment, vraiment pas les motels. Maudit soit les deux frères qui m'avaient donné l'idée d'aller là bas plutôt qu'à l'hôtel. En même temps c'était mieux pour ma couverture, beaucoup mieux, beaucoup beaucoup mieux. Je ne cessais de me répéter cela depuis que j'étais arrivée quelques jours au pars avant dans le seul but de supporter mon matelas. Et encore je n'étais pas tant que cela à plaindre : moi je dormais seule dans le lit contrairement à d'autres. Encore mieux, je dormais seule dans la chambre. Je ne savais pas ce qui devait être le pire : partager sa chambre avec Effy et Sam, dans le sens où ils sont un couple, ou partager sa chambre avec... Dean. Au moins Sam ne se plaignait pas... ou du moins je n'avais pas encore eu l'occasion d'y assister. Je lui sourit en jouant avec une de ses mèches volantes. Elle était encore légèrement humide... Effy sortait de la douche ? Peut être bien, j'en savais rien et puis j'allais pas non plus lui poser la question. Elle sembla inquiète tout d'un coup et je jetais un regard circulaire au tour de nous. Inquiétude... Danger, danger ! Je me serais bien mis une claque. Vous connaissez ce syndrome qui fait que l'on se comporte dans la vie de tout les jours comme au boulot ? Je crois que le plus fort taux doit être pour les flics. Rien que moi devait faire augmenter les pourcentages. Le travail n'était pas toute ma vie non, mais c'était mon quotidien. Et dans mon boulot on a pas le droit à l'erreur sauf si l'on désire finir à la morgue. Mais sérieusement, comme s'il pouvait m'arriver quelque chose dans l'agence immobilière de Fort Smith. Elle était en plein milieu de la grande rue et dans un coin aussi coupé de la civilisation je pense pas qu'on soit en danger. Comme quoi les apparences sont trompeuses puisque j'avais pas été muté ici pour rien. En fait c'était ma mutation qui inquiétait Effy. Je ris doucement en réponse à sa question et encore plus à son murmure. La connaissant elle s'était imaginée un scénario peu probable est réalisé que cela n'était pas sa meilleure amie. Elle pensait à quoi ? Que j'avais fait du charme à quelqu'un ? Oh là ! Le jour où je ferais cela, particulièrement à un collègue, prévenez moi ! Un truc ne tournera pas rond. J'étais pas le genre de fille à faire du rentre dedans, j'étais pas le genre de fille à m'intéresser aux garçons pas que je sois lesbienne non plus. D'un geste de la main j'écartais ses soupçons. Moi ? Jamais. J'ai réellement eu une augmentation Effy. C'était asse difficile à comprendre, je lui accordais cela. Puis mince, qu'est-ce qu'un fédéral ferait au Canada ? Enfin elle était mal placée pour parler puisqu'elle était elle aussi un agent fédéral et qu'elle n'était pas ici en vacances, je le savais.

Je l'interrogeais sur comment se portaient les Winchester. Bah, oui ils devaient avoir voyagé avec elle. A ma connaissance la seule chose qui pourrait les séparer ces trois là c'est la mort. Et j'osais, j'osais très très fort pour le coup, penser qu'aucun des deux têtes brulés qu'ils étaient n'avait rejoint cette vieille dame qu'est la mort. Oh ! Il y avait un autre scénario pour qu'elle ne soit pas avec eux deux : Dean s'était marié ! Je me retiens de rire en pensant à cela. C'était pas impossible. Je savais que cela finirait surement par arriver mais j'avais du mal à l'imaginer pour le moment surtout si cela voulait dire ne plus sillonner les routes avec son frère et sa belle-soeur. Bon cherchons un troisième scénario... Sam et Effy séparé ? Ca aussi c'était absurde, moins que le mariage de Dean mais chut il faut pas le dire. C'était absurde et je savais que ce n'était pas près d'arriver. D'ailleurs, je doutais vivre assez longtemps pour voir cela. Elle me serra dans ses bras et je frottais mon nez contre son cou. Oh chut Sam, je vais pas te la piquer ta femme. Mais Effy... Effy c'était comme ma grande-soeur. Elle avait été la première personne à qui j'avais réellement pu accorder ma confiance et mon affection depuis mon départ de Shetland. Elle était ma meilleure amie, ma grand soeur, ma Effy quoi. Et elle savait me rassurer, me dire que tout allait bien comme elle venait de le faire. Elle allait bien cela se voyait et elle disait que ses deux hommes aussi alors j'étais contente. Je souris en l'entendant dire que Sam était toujours aussi passionné. Ils ne s'étaient pas trouvé pour rien ces deux là et je faillis lui répondre que cela voulait peut être dire que j'allais enfin être tante mais je préférais la laisser finir. Je voulais savoir comment aller Dean en fait. Je ne m'inquiétais pas au tant pour Sam, il était plus débrouillard dans un sens. Et ma meilleure amie avait du percevoir la petite note d'inquiétude dans mes yeux car elle me dit que Dean n'avait pas changé. Je souris avant de rire avec elle. Egale à lui même comme toujours. Je savais que cela voulait dire qu'il m'accueillerait en se moquant de moi, qu'il m'accuserait surement de les avoir suivi. Et je savais que je dirais que je n'était venue que pour l'empêcher de faire des bêtises. Ce que je ne savais pas c'était si je cèderais à mon impulsion de le serrer dans mes bras, tout contre moi ou si je me contenterais de lui sourire avant de poser une question à l'un des deux autres pour cacher ma gêne. Je me retiens de rougir en pensant à cette gêne. J'étais tellement heureuse de les avoir retrouver à Fort Smith. C'était... moins bien quand ils n'étaient pas là. Il n'y avait plus Effy pour me faire sourire, Sam pour me raisonner et Dean pour me charrier. Je savais qu'ils ne me disaient jamais tout, surtout les garçons mais finalement je m'en foutais tant qu'ils étaient là...

Je changeais brutalement de sujet, lui demandant si elle pensait être suivie. Je savais qu'Effy remarquerait ce changement comme je savais qu'elle avait peut être suivie chacune de mes pensées dans mon regard. Elle me connaissait vraiment bien, enfin moins qu'elle le croyait mais plus que je ne voulais l'admettre. Je savais qu'elle avait su lire son mon visage. Mais je ne savais même pas moi même ce qu'il contenait et où j'en étais par rapport à cela alors je préférais éviter ses questions. Peut être comprendrait-elle mes raisons ? Et je savais que dans le cas contraire elle ferait preuve d'assez de tact pour ne pas poser de question. C'était aussi cela qui faisait que je l'aimais tant : elle savait me protéger de tout et de rien. Elle me dit que personne ne les suivait et cela me rassura. J'avais si peur que quelqu'un décide de s'en prendre à eux. On m'avait voler mon innocence une première fois en me séparant de quelqu'un à qui je tenais, je craignais depuis tout les jours que cela se reproduise. Je craignais cela au point qu'en plusieurs années avant de rencontrer le « trio Winchester » comme elle disait, je n'avais jamais fait confiance à personne, m'isolant du monde extérieur par manque d'envie. C'était bête je le savais. En parlant du trio, depuis quand est-ce qu'ils enquêtaient tout les trois ? Je n'avais jamais comprit ce que les garçons faisaient réellement de leur vie mais il faut dire, pour ma défense, qu'ils mettaient un soin tout particulier à m'embrouiller de ce côté-ci. Mais une chose était sur : ils ne faisaient pas parti du FBI alors pourquoi enquêtaient-ils ? Et en même temps que Effy ? Ils faisaient parti de la C.I.A ou quoi ? Cette idée ainsi que les phrases de mon amie me firent sourire. Il vous aurait pas que traquer... Hum, j'aurais été obligé de le mettre en prison après. Quel gâchi vraiment. Je savais que je n'aurais pas pu. Je savais aussi que si Dean leur en aurait beaucoup, beaucoup, voulu il ne les aurait jamais tuer. Il tenait trop à eux pour cela, je tenais trop à lui pour le mettre derrière les barreaux. Et Sam et Effy n'aurait pas abandonné Dean. Alors finalement tout qui est bien qui finit bien non ?

Nous fûmes interrompu par un jeune homme, un vendeur. Je laissais Effy à ses bons soins tout en me promenant dans le magasin. J'étais tellement heureuse de l'avoir retrouvée, de les avoir retrouvé. Avec mon équipe à Edmonton et eux ici, c'était un peu comme si je n'avais jamais quitté New-York. J'aimais l'idée que malgré cette enquête assez... morbide et horrible, la vie n'allait pas tellement changer que cela. J'aimais beaucoup cette idée. J'avais toujours aimer la routine, le fait que les choses changent lentement et non brutalement. La brutalité ne m'avait jamais apporter grand chose de bien. Et partir pour Fort Smith était un changement radical, tout comme s'il avait été brutal. J'avais besoin de temps pour me faire au changement et ces changements je voulais les faire avec les gens que j'aimais. Doucement, je plongeais dans le souvenir, me rappelant les évènements si brutaux pour moi, ces évènements vieux de neufs ans. Je soupirais et passais une main dans mes cheveux tout en regardant dehors. J'ouvris grand les yeux. Je pensais à lui et voilà que je voyais cette tête brune dans la foule que j'aurais reconnue entre mille. Je clignais une première fois des yeux pour le voir se tourner vers moi et m'adressait ce sourire en coin qui m'avait toujours fait fondre. Ébahie, je clignais des yeux une nouvelle fois et il n'était plus là. Doucement, je pivotais sur moi même avec l'intention de sortir dans la rue vérifier que je n'avais pas eu de vision mais Effy se frôla et je me retiens. Elle m'adressa un sourire et j'allais prendre sa place au bureau du jeune homme avec un grand sourire. Grand sourire qu'il me rendit. Il ne savait pas à quoi il jouait le pauvre. Il fit son travail néanmoins. Je savais pas réellement ce que je voulais mais je savais surtout ce que je ne voulais pas. Je finis par trouver ce qui m'intéressait. Une petite maison avec une chambre, une cuisine-pièce à vivre et une salle de bain. Elle était vraiment petite et n'avait pas de jardin mais elle était située dans le même quartier que celle qu'Effy venait d'acheter et elle était trop mignonne. Même si je disposais de bon moyens je n'étais pas censé étaler mes sous. Je sortis une carte bancaire toute neuve puisque canadienne et je réglais le loyer pour les deux mois à venir. Après les sous seraient prélevé sur mon compte, plus pratique. Je souris tout en prenant les clefs de mon nouveau chez moi et disant au revoir au vendeur.

Je sortis dans la rue, me remettant de mon trouble de tout à l'heure. Je vis Effy qui m'attendait un peu plus loin et je la rejoins en souriant. Elle avait un de ces sourires... Je n'avais pas besoin de me poser de question pour savoir à qui elle venait d'envoyer un message, surtout qu'elle avait encore le portable en main. Je savais que ce qu'elle venait d'envoyer était destiné à Sam. Il n'y avait que lui qui arrivait à mettre un si beau, si joli et amoureux sourire sur le visage de ma douce grande soeur. J'appréciais Sam pour ce qu'il était, son caractère et son comportement mais même s'il n'avait pas été le même, même si je ne m'étais jamais trouvé d'affinité quelconque avec lui je savais que je l'aurais tout de même apprécié. Je l'aurais apprécier pour ce bonheur qu'il donnait à Effy. Elle releva la tête et je lui fis un clin d'oeil avant de l'embrasser sur la joue bien bruyamment. Tu m'offres un café en échange d'une aide de déménagement ? Je lui souris. J'avais envie de passer du temps avec elle même si cela voulait dire deux fois plus de cartons dans mon champ de vision. Même si cela voulait dire reporter mon déménagement à demain et dormir une fois de plus dans cet horreur qui me servait de lit dans ce motel maudit. J'avais envie de passer du temps avec elle tout simplement. A moins que toi et Sam ayez d'autres projets... comme me faire un neuneu ou une nièce. Je la vis rougir comme à chaque fois que je faisais une remarque un peu... cocasse ? Sur leur couple. Je ris, fière de moi. Je savais à qui elle avait envoyé un message mais à sa tête je savais aussi ce qu'il devait contenir, enfin plutôt son sujet.
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