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 J'ai des nouvelles pour toi... | Effy&Sissy

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REMEMBER a past happiness
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Sissy R. Mac Aleese

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J'ai des nouvelles pour toi... | Effy&Sissy Vide
MessageSujet: J'ai des nouvelles pour toi... | Effy&Sissy   J'ai des nouvelles pour toi... | Effy&Sissy Icon_minitimeMer 12 Jan - 16:31

J'ai des nouvelles pour toi... | Effy&Sissy Katiecassidy02&J'ai des nouvelles pour toi... | Effy&Sissy Shantelvansanten03
Elizabeth L. Winchester & Sissy R. Mac Aleese


Je tournais en rond... Il n'y avait pas d'autre façon de décrire rapidement l'état dans lequel je me trouvais. Je tournais en rond, n'arrivant pas à prendre de décision concrète, n'arrivant pas à voir où j'en étais réellement. Comme si je me retrouvais toujours au point zéro, comme si chaque poste n'était qu'un détour pour revenir au même endroit tel un circuit électrique. C'était perturbant. J'aimais le calme mais je ne supportais pas l'immobilité, l'inaction la plus totale comme j'avais l'impression de faire à cet instant. J'en pouvais plus, j'allais craqué et je savais que cela se voyait. Je dormais moins bien, la tête trop occupée pour m'assoupir. Je le cachais, habillement bien, par quelques minutes de maquillage chaque matin mais certaines choses restaient visible. Et puis, je réagissais au quart de tour, étais un peu plus sur la défensive. Je m'étais rarement aussi souvent disputée avec Dean pour des petits riens comme on l'avait encore fait hier. Je n'étais pas seule sur les nerfs, les garçons et Effy semblaient en avoir pris un coup aussi mais je m'auto-trouvais insupportable. J'en pouvais plus et quelque part une partie de moi voulait rentrer à New-York avec ma routine qui me permet au moins d'avancer. Depuis mon arrivée à Fort Smith... Il ne s'était strictement rien passé ! Rien, nada, que dalle, le vide intersidéral ! J'en pouvais plus, mais c'était ça et ce n'était pas une blague ou un manque de sérieux de ma part. Ce n'était pas que j'étais une mauvaise enquêtrice, non ! Pas que je ne trouvais pas d'indice mais plus qu'ils disparaissaient petit à petit et que aucun nouveaux n'étaient apparu depuis. Depuis que j'avais mis les pieds dans cette fichue ville, rien ne se déroulait. Pas une seule activité anormale, pas un seul écart de la part de quelqu'un... Rien, fichtrement rien comme si jamais Fort Smith avait été au centre d'une zone récemment pleine de cadavre. Même à Edmonton, ils n'avaient pas trouvé de nouveaux cadavres pouvant avoir un lien avec mon enquête depuis que j'étais ici. Les seules cadavres inexpliqué que l'on avait récemment trouvé c'était des cadavres d'animaux... Alors même si tout ce qui pouvait me faire avancer dans mont travail était le bienvenue, j'avais un peu du mal à trouver un lien entre ces morts ci et celles que j'étudiais. La méthode peut être bien ? Des corps, cadavres, vidés de leur sang... en même temps quand on ouvre la carotide d'un ours, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il aille se faire recoudre le pauvre chou. Non rien de nouveau à l'horizon pour moi, pour moi et mon équipe. Mais qu'est-ce qui se passait bon sang de bon soir ? Le - ou peut être les d'ailleurs je penchais pour les pour quelque chose de cette ampleur... - meurtrier avait du fuir la région ? Ou quelqu'un avait-il eu enfin vengeance ? Avait-il pris peur et avait décidé de reprendre son petit bout de chemin plus tard ? Avait-il fini sa divinement mortel mission ? Ou simplement avais-je été percée à jour ? Cela m'énervait, j'en pouvais plus ! Je ne supportais pas de ne pas savoir.

Je serrais brusquement le poing face à une vague de colère me traversant. Je n'étais pas spécialement quelqu'un de violent en général mais parfois il m'arrivait d'avoir des sauts d'humeur. Et quand une affaire trainait, stagnait, j'avais tendance à être plus qu'un peu sur les nerfs comme en ce moment. Je me mordis la lèvre alors que je sentais une pique de douleur dans ma main. Je n'avais surement pas cassée une articulation en faisant cela et puis j'aurais eu plus mal. C'était plus comme un picotement mais pas quelque chose de franchement agréable, y a pas à dire. J'ouvris le poing doucement. Au tant éviter de refaire des gestes brusques, cela risquerait d'attirer l'attention du receptionniste sur moi et je n'avais pas besoin de cela. Je n'avais pas vraiment écouter ce qu'il nous avait dit a propos des papiers à remplir. De toute façon, je n'en avais pas besoin : j'avais nombreuse fois aider des gens à remplir ce genre de document mais ça personne ici ne le savait. Je vis que je venais de casser mon crayon, félicitation. Je soupirais en le posant sur la table et en retirant l'écharde qui s'était plantée dans la paume de ma main. Il faudrait que je désinfecte cela en rentrant. Ce n'était pas grand chose et beaucoup de personne n'y aurait surement pas fait attention mais je mettais un point d'honneur à faire super attention à avoir un corps sain comme on dit. L'une des première chose que j'avais appris lors de ma formation accélérée au travail que je faisais maintenant était que les blessures même les plus anodines ne sont pas forcément aussi négligeables qu'elles en ont l'air. Une petite infection de rien affaiblissait l'organisme qui serait alors plus en état de supporter d'autres choses moins drôle. Ce serait bête de mourir à cause de cette fichue écharde. Je levais la tête, réflexe d'observation de l'environnement, pour voir que l'un des autres jeunes présents avait remarqué mon manège. Il me sourit et je le lui rendis. J'aimais bien voir les gens sourire, j'en avais pas souvent l'occasion au boulot et dans un sens j'étais ici au boulot non ? Je me faisais passé pour quelqu'un d'autre. Pour une simple petite lycéenne alors que j'étais bien plus que cela. Je n'avais surement pas l'âge des enseignants mais j'étais de loin plus vieille que la moitié des étudiants de cette classe.

J'observais le jeune homme qui m'avait sourit. Il y avait quelque chose chez lui qui m'était familier. Quelque chose qui m'était terriblement familier. J'avais rapidement percée à jour la première de ces choses : il y avait son accent. Un accent assez discret ou du moins plus que le mien quand j'avais réellement son âge ou quand moi même je venais d'arriver aux Etats-Unis. Oui, à peine m'avait-il dit bonjour que j'avais comprit ce qu'il y avait chez lui de familier... Cet accent. Jamais je n'aurais cru l'entendre à Fort Smith, en fait jamais je n'aurais cru le ré-entendre tout simplement. Cet accent c'était le même que celui des personnes de ma terre natale. Il n'y avait pas de doute, ce jeune homme avait appris à parler en Ecosse, et surement qu'il y vivait encore il n'y a pas si longtemps que cela. Cette façon de rouler les r, cette autre façon de prononcer les n... Oui, la douce façon de parler ma ma terre écossaise. Peut être même qu'il venait du même coin que moi, de la même région. Mais je n'avais pas eu de discussion assez poussée avec lui pour le moment. Un petit écossais... Je m'interrogeais un instant sur mon propre accent. Je savais qu'il avait surement disparu un peu en neuf ans. J'avais pris certaines habitudes orales à New-York même si je continuais d'y parler avec un vocabulaire d'étrangère. Oui, j'utilisais beaucoup les expressions de chez moi que j'avais appris en même temps que j'apprenais les commodités de notre façon de s'exprimer. Je doutais que les Canadiens face directement la différence entre mon vocabulaire du quotidien et celui d'un véritable New-Yorkais. Mais ce n'était pas ce qui me différencier des autres il y a neuf ans.. Avais-je encore la même manière d'aspirer mes h ? Et celle d'accentuer les a comme on le faisait dans mon village ? Aucune idée et je devais surement moins l'avoir qu'avant. Cela me confortait dans mon idée qu'il arrivait tout droit d'Écosse. Mais il y avait autre chose. Oui quelque chose de plus familier, de plus intime et de plus encré en moi qu'un simple accent. Ces cheveux blonds... c'étaient eux qui en premier avait attirés mon regard. Ils me rappelaient... Elizabeth ! Oui ! On aurait dit les cheveux de Effy. La même couleur blonde, la même souplesse... Je clignais des yeux. Effy n'avait pas de frère à ma connaissance, et ce n'était pas faute de lui avoir poser la question. Toutes deux filles uniques, nous étions devenues comme des soeurs. Peut être un cousin... Il rendit son questionnaire et je finis rapidement de remplir le mien. Puis j'allais le déposer. Je fis semblant de le relire juste au dessus de la pile déjà remplit. Qu'est-ce qu'on devait remplir ? Nous étions tous ici des étudiants étrangers et c'était notre fiche d'information. Nous devrions la refaire dans quelques jours, un mois peut être même. Le temps que l'on se trouve un véritable endroit où loger, ce qui était déjà fait pour ma part et qu'on finisse de choisir notre filière. Je fis donc semblant de relire mon questionnaire, lisant en fait le sien. Pays d'origine : écosse. Un énorme sourire s'étala sur mes lèvres. J'avais eu raison. Nous avions un peu discuter avant que le réceptionniste arrive mais je n'avais pas oser lui demander d'où il venait. J'avais pas le temps de regarder d'où exactement je fis donc au plus rapide. Maximilian McGee... Cela ne m'aidait pas : son nom était assez courant chez nous, enfin en Ecosse et son nom parce que le prénom... Et puis le nom de jeune femme de ma meilleure amie était Hilden et non McGee. Et elle n'était pas non plus écossaise. Je chopais encore quelques renseignements, rien de bien important avant de jeter un coup d'oeil à la photo... Oui ces yeux, je savais à qui appartenait ce regard. Je posais mon questionnaire.

Je sortis du lycée et montais dans ma voiture... J'eus un instant de doute avant de mettre le contact. Puis non ! Je.. j'étais sûre que cette ressemblance entre ma meilleure amie et ce jeune homme n'était pas anodine. Ils avaient forcément quelque chose qui les liait, forcément ! Je ne voyais pas comment il pouvait être autrement. J'enfonçais la clef et mettais le contact. Je conduisis assez prudemment sur la route. J'étais mal placée pour faire des accès de vitesse. Puis je voyais trop bien la tête du patron si je lui annonçais que j'avais eu un pv pour accès de vitesse... il allait me tuer, pas de doute là-dessus. J'attachais ma ceinture une fois la voiture déjà démarrée. Je n'étais pas un exemple de bonne conduite non plus ? Peut être bien. J'avais pris l'habitude de ne pas perdre de temps avec ma ceinture, bien que je conduisais rarement sans. Je finis par arriver là où je voulais. Je sautais en dehors de ma voiture, attrapant rapidement le sac posé sur le siège passager. Bah oui, j'allais pas laisser mes papiers et mon porte-feuille à la portée de tout le monde. Je sonnais rapidement avant d'entrer. Ils ne m'en tiendraient pas rigueur. Je faisais déjà cela à New-York : débarquer à n'importe quelle heure sans attendre que l'on m'ouvre. J'avais même eu les clefs de chez eux à un moment. Ici ? Déjà faudrait-il qu'ils ferment la porte et cela ne m'arrêterait pas bien longtemps : j'avais appris à crocheter les serrures quand j'étais encore une enfant. Et puis, je devais avoir un double quelque part dans mon sac si ma mémoire ne me jouait pas des tours. Effy se moquait un peu que je n'arrive n'importe quand même si je me doutais qu'un cas en particulier l'énerverait bien. Sauf que je n'arrivais que très très rarement chez eux à des heures du jour ou de la nuit permettant d'interrompre ce genre de chose... Quant à Sam et Dean... Ils avaient l'habitude et je les connaissais assez bien pour savoir qu'ils ne se seraient pas gêner pour me le dire si cela les gênait réellement. Enfin c'était plutôt moi qui avait été gênée quand j'avais débarquer pour trouver Dean en serviette... Mais là c'était encore un autre sujet et je me doutais que la gêne avait été partagée, enfin je pensais. Je... Laisse tomber Sissy passe à autre chose. J'entrais dans leur salon pour voir Sam, assis sur le canapé, avec un air concentré. Je lui déposais une bise sur la joue et laissais mon regard dérivait sur le livre qu'il y avait d'ouvert. La table de salon était couverte de document et j'eus un instant l'impression d'être face à mon bureau. Mais la main de mon beau-frère, comme je prenais plaisir à l'appeler même si nous avions pas ce lien, se posa pour m'empêcher de lire. S'il avait réellement vu que j'avais essayé de le faire, il n'en dit rien. J'aurais pu lui demander sur quoi il travaillait mais si c'était pour qu'il parte de nouveau dans des explications comme lui et son frère avaient le don de faire au tant laisser couler tout de suite... ou aller me pendre, au choix ! T'as l'air occupé... J'ai donc aucun remord à t'emprunter ta femme ! Je lui dis cela sur un ton joyeux et me dirigeais vers leur chambre alors que je l'entendais rire.

J'ouvris la porte de la pièce pour trouver une Elizabetha Wnchester en train d'essayer de se coiffer. Bon courage ma belle, t'es mal barrée... Je ne me permis que d'y penser, n'osant pas le lui dire clairement parce que je savais qu'elle me ferait une remarque en retour. J'aimais bien mes cheveux. J'étais rousse, une joli roux pas quelque chose genre couleur carotte, un jolie roux bien écossais. Il me rappelait chez moi, mon enfance et mes délires, mes joies et mes peines. Je passais rapidement une main dans mes cheveux avant de me refermer la porte derrière moi. J'enlaçais rapidement Effy, la décoiffant au passage parce que c'est vraiment trop drôle de le faire alors que justement elle essaye de faire l'inverse. Je lui déposais une grosse bise sur la joue avant de me laisser tomber assise sur son lit. Coucou ma belle. Comment ça va aujourd'hui ? Bah quoi ? J'allais pas arriver et lui annoncer de but en blanc : « dis j'en rencontrer quelqu'un qui te ressemble vraiment. T'aurais pas de la famille cachée ? » J'avais tout de même un minimum de délicatesse. Et puis, j'aurais pas aimer que l'on agisse ainsi avec moi alors je n'aimais pas qu'on le fasse avec d'autre. J'avais assez souvent l'occasion d'être dure et froide pour ne pas l'être avec l'une de ses personne qui compte le plus pour moi. Ton enquête avance choute ?
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MessageSujet: Re: J'ai des nouvelles pour toi... | Effy&Sissy   J'ai des nouvelles pour toi... | Effy&Sissy Icon_minitimeMer 12 Jan - 20:09

J'ai des nouvelles pour toi... | Effy&Sissy Shantelvansanten
I need to protect you, it's like this.


    Confortablement installée dans le fauteuil, la tête posé sur l'épaule de Sam, je lisais ce qu'il venait de trouver en informations depuis ces trois derniers jours. Je devais bien reconnaitre que pour cet énorme travail je ne l'avais pas beaucoup aidé. J'étais plutôt une femme de terrain, et Sam faisait des recherches mieux que quiconque, c'était peut-être un peu facile à dire mais il avait le chic pour dénicher des infos qui me passaient souvent sous le nez. Avant notre rencontre j'étais forcée de faire mes recherches moi-même mais je devais bien avouer que ça ne me passionnait pas et me rendait passablement de mauvaise humeur, encore un point sur lequel je remerciais le bonhomme barbu d'en haut d'avoir mis mon mari sur ma route. Comme un ange tombé du ciel, il était tout ce que j'avais toujours souhaité, sans tomber dans le mélodrame bien évidemment. Nous nous complétions à merveille et faisions un duo d'enfer, enfin un trio. Dean n'aimait pas non plus faire des recherches mais depuis que j'étais arrivée, il devait s'y coller plus souvent qu'avant, il avait du mérite. Moi, entrée dans la famille signifiait beaucoup de changements mais nous nous aimions assez pour les opérer sans accrocs, enfin sans trop d'accrocs. « Je sais que nous devions attendre mais j'ai déjà commencé à interroger deux ou trois personnes... » lançais-je comme une bombe. Sam me jaugea d'un sourire malicieux, comme souvent il se doutait que je commencerais l'interrogatoire bien plutôt et puis il savait que je n'en faisais souvent qu'à ma tête. D'ailleurs, une tête passa de l'entrebâillement de la porte, Dean à moitié habillé me toisa du regard et déclara de sa chambre « Comment ça déjà commencé ? Mais non ! On avait dit pas tout de suite ! Raaah Sam dis quelque chose ! Ta femme a encore transgressé nos lois ! » Je me releva en position assise du fauteuil et le fusilla du regard. « Vos lois ?! Depuis que les Winchester se sont agrandit, on a de nouvelles lois frangins, il serait tant que tu t'y fasses. Maintenant les lois c'est moi qui les dictent ! » Il éclata de rire et je tenta de garder mon calme même si intérieurement j'étais hilare, oui j'étais un tyran mais pas à ce point ! Sam passa une main autour de ma taille et m'attira en arrière vers lui, il s'empara de mes lèvres et je savais très bien qu'il comptait me faire taire... Je profita du baiser une poignée de seconde avant de sombrer dans le désir qui m'emporterait si son corps si près du mien continuait dans cette lancée, je m'écarta vivement et déclara d'un air solennel : « Jamais vous ne ferez taire une Hilden, pas même par ces subterfuges honteux Monsieur Winchester ! Quant à vous, Deuxième Monsieur Winchester, beaucoup moins sexy que le premier, vous avez perdu et j'ai gagné ! Et c'est ainsi que se termine cette conversation fort enrichissante, je dois me laver, j'ai d'autres habitants de Fort Smith à interroger... »Je fila dans la salle de bain un énorme sourire aux lèvres sans me retourner et verrouilla la porte, Sam ne m'aurait pas dérangé que du contraire, mais je savais Dean capable d'entrer pour avoir le dernier mot. Je mis la radio à fond au cas ou l'idée de me hurler les dernières paroles qui mettraient fin à la conversation à travers la porte me parviendraient et me glissa vite sous la douche après avoir abandonné mes vêtements sur le sol. L'eau chaude dégoulinante sur mon corps me fit l'effet d'un massage expresse, passant la main dans mes cheveux tout en réfléchissant à l'attitude à adopter aujourd'hui je me laissa aller à danser sur la musique qui passait en ce moment à la radio, un bon vieux son rock des années 80, pour moi la meilleure période... Après avoir interrogé quelques habitants de la ville, j'avais remarqué qu'ils n'étaient pas réellement effrayé, certes il y avait des meurtres mais ils vivaient dans la parfaite ignorance de qui les avaient perpétré et cela ne semblait pas les déranger plus que ça... Absorbée par la chanson, je n'entendis pas que le verrou tournait, ce n'est qu'en entendant la radio s'éteindre que je me retourna intriguée. Bouche bée. Dean avait fait tourner le verrou avec une pièce de monnaie et me regardait triomphant. Comment diable avait-il fait cela ? Ma première réaction fut de m'enrouler dans la serviette qui pendait toute proche. « Comment as-tu osé ? Ouh tu vas voir ma vengeance sera terrible... » Je pris une bouteille de shampoing à ma droite et la pointa vers lui. Il comprit de suite où je voulais en venir mais ne bougea pas, pourtant c'était son T-shirt préféré et il venait à peine de finir de s'habiller, un accident serait tellement dommage... « D'accord, tu le prends commença... SAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM, TON FRERE EST EN TRAIN DE ME MATER SOUS LA DOUCHEEEEEEEEEEE AU SECOUUUUURS ! » Dean déguerpit sur le champ mais il ne payait rien pour attendre. J'espérais secrètement que Sam le tue mais jamais il ne faisait ce à quoi je m'attendais, il était bien trop imprévisible. Et si on le perdait dans les bois ? Comme un chien aux abords de l'autoroute au début des vacances... Pendant que je pensais à la meilleure façon de perdre mon beau-frère, mon amour débarqua dans la salle de bain en courant. Il semblait totalement déconnecté. Pourtant il me regarda d'un air résigné et quitta la salle de bain et m'embrassant sur le front pour se diriger dans la chambre de Dean. S'il s'était enfermé dans sa chambre, c'était vraiment un gamin... A mon avis, il devait s'être tiré de la maison en courant tellement il avait peur des représailles. Me séchant rapidement, je traversa la maison et sourit en pensant qu'elle était à nous, du moins pour un petit temps. Elle n'était pas si mal que ça, d'ailleurs on pouvait la qualifier de mignonne. J'entra dans la chambre matrimoniale et entreprit de me choisir une tenue, aujourd'hui je devais vraiment ressembler à un agent du FBI en mission, les choses devaient avancer, nous devions repérer ces abominations au plus vite ! Je me choisis un pantalon classique noir, mis une paire d'escarpins noirs eux aussi et me trouva une petite veste pour aller avec le tout. Je regrettais réellement de ne pas avoir emporté plus de fringues, comme ça je ressemblais à une secrétaire prête à faire l'amour sur la photocopieuse, mais je n'avais pas grand chose d'autres... Je m'assis à la coiffeuse, j'adorais réellement ce meuble, j'avais toujours rêvé d'en avoir une comme ça, en bois sculpté, un grand miroir et un unique tiroir collé au dessous de la table. A NY j'en avais une mais elle ressemblait plus à un assemblage moderne de trois miroirs. J'entrepris de me coiffer, dompter ma crinière ferait beaucoup plus professionnel... J'entendis frappé, puis la porte d'entrée claquer. Sissy. Il n'y avait qu'elle pour faire ça, en même temps elle seule était autorisée à faire ça. Quelques secondes plus tard, elle entra et me fit la bise. Son parfum me fit sourire, il m'avait manqué. « Moi, je vais très bien, on ne peut mieux, j'ai décidé de tuer Dean... Et toi ma Siss' ? » Je lui fis un petit clin d'oeil entendu, je savais qu'elle et Dean se disputait souvent de ces jours-ci, elle serait sûrement de mon avis, et m'aiderait peut-être dans ma mission meurtre. Elle parlait d'enquête... Comment lui répondre sans commettre d'impair, elle ne connaissait pas l'existence des vampires, elle ne savait pas réellement ce qu'il se passait ici et comme d'habitude, j'allais la protéger. « Oh, comme ci, comme ça... C'est pas réellement la joie, les habitants ne sont pas très coopératifs... » Mieux valait dire ça qu'autre chose.
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