RP - par ici les idées

Parce qu'on reste un forum de rp non ?
Avec la suggestion de notre Anna/Rose nationale, je vous propose ici un peu défi pour maintenir l'esprit du rp sur le forum. Vous vous souvenez des testes de rp pour les fiches ? ici le principe est le même. Vous demandez un rp, on vous donne un sujet et vous nous postez votre miracle ensuite \o/
On peut commenter, donne son avis, des suggestions, faire des critiques si on prend des pincettes et tout ce qui va avec ♥

A vous de demandez !

HAHA Lirose et moi on assure ! *sbaff*
Bref, plus sérieusement, je veux bien ouvrir le Bal alors ma Belle, que me donnes-tu sous la dent ? ♥

Voilà \o/

Citation :: Envoyée ou non par les Volturi, Anna décide de se rendre au Canada, dans la même ville que les Cullen et autres. Là-bas la situation est très tendue entre les différents factions. La vampire se retrouve plongée dans cette guerre de clan sans savoir où se situe sa place dans tout cela.

Tu devras dans ce rp parler des sentiments de ton personnages face à cette situations. Tu peux ou non lui faire prendre parti, mais il est très important qu'on comprenne sa réflexion et les actions qui la feront influencer. Tu peux faire intervenir qui tu le désires. Après le blabla habituel sur les lignes et tout, on s'en passeras \o

Lirose Denali a écrit:

Envoyée ou non par les Volturi, Anna décide de se rendre au Canada, dans la même ville que les Cullen et autres. Là-bas la situation est très tendue entre les différents factions. La vampire se retrouve plongée dans cette guerre de clan sans savoir où se situe sa place dans tout cela.

« Aro va me tuer. Aro va me tuer. Aro va me tuer. » ne cessais-je de me dire dans l’avion.

Les nuages défilaient par le hublot, tandis que je survolais les terres de ce monde. J’étais nerveuse, c’était la première fois que je désobéissais à Aro. Enfin la première fois était un grand mot, j’avais déjà fait quelques écarts face à ses ordres, mais jamais je n’avais fait le contraire de ce qu’il m’avait demandé. La curiosité et surtout une inquiétude maladive et mordante m’avaient mené loin de ma demeure. En effet, cela faisait plusieurs semaines que celui-ci, Caïus, Jane, Alec, Demetri et Felix étaient parti pour Toronto. Jamais je n’avais été écarté d’une mission et jamais Aro et Caïus n’avaient pris la peine de se déplacer aussi longtemps accompagnés d’autant de gardes personnels. Je souriais : Marcus allait patienter pendant un temps avant de se rendre compte de ma désertion. Un peu léthargique, il devait m’attendre sur son confortable siège que je lui ramène un humain, toujours autant habité par sa lassitude et son ennui.

J’avais encore une heure de vol. Assise en première classe, je regardais autour de moi. L’Homme. Cet être aussi bien répugnant que splendide. Il était pressé et arrogant, avide et égoïste. J’avais pu les observer durant mes siècles d’existence, oubliant parfois que j’avais pu appartenir à cette espèce, à une époque bien lointaine. Il y avait toujours eu un déséquilibre entre eux. Le dominé et le dominant. Mais ce n’était plus la force du sang, par le sens sacré que l’homme régnait à présent mais par la puissance de son argent. Ou plutôt la quantité d’argent que celui-ci était capable d’investir. Avant, la lignée offrait l’importance et la richesse. De nos jours, c’était l’argent qui octroyait l’importance dans ce bas monde. Plus de sacré, plus de tradition, plus une trace. Seulement de l’avidité.

Il était désormais pendu à son smartphone, une montre Dior à son poignet dans un costume où seuls les boutons de manchettes valaient quatre fois le revenu d’un individu plus ou moins moyen. Il était aussi à quatre pattes sur le sol aride, les yeux levés au ciel, implorant Dieu de lui accorder de l’eau. Il était marié, au sommet de sa brillante carrière dans l’entreprise familiale, parent, mais sa vie était régie par la bourse et par les prostituées en lingerie luxueuse qui défilaient dans son bureau, obnubilé par l’image qu’il donnait aux autres. Il était accablé par la détresse, abattu par la mort de ses proches, assis sur un trottoir à tendre sa main sale vers les passants, les cheveux plein d’embruns. Il était abruti par les conventions, la société de consommation et l’argent. Il était aussi exclu, oublié de tous car il ne correspondait pas à l’image qu’il fallait avoir pour être intégré parmi ses congénères. Il était au cœur de l’action, sur toutes les bouches, sur toutes les couvertures de magazine et de journal. Il était délaissé, la faim rongeant ses entrailles et la maladie détruisant son corps et son esprit.

Dans cette folie déjà considérable, certains de ces hommes signèrent un pacte avec la Mort, leur permettant de perdurer après leur échéance dans ce monde, refoulés aux portes de l’Enfer. D’autres s’allièrent avec la puissance de la Lune, leur octroyant une force non négligeable à chaque fois que l’astre apparaissait au complet dans le ciel. La première race, les vampires, se mélangèrent à l’être originel, créant ainsi des hybrides. Le monde se peupla peu à peu de créatures fantastiques, évoluant derrière le décor, s’affrontant silencieusement au cœur d’une guerre sans merci car chacune d’elle désirait être au sommet de cette chaine alimentaire nouvelle. Ce furent ma race, les vampires, qui dominèrent les Enfants de la Lune ou autres créatures mystiques, par leur nombre et leur sens de la stratégie. Parmi ce chaos, nous faisions régner l’ordre, empêchant à tout prix un contact entre les humains et ces espèces nouvelles. En effet, l’homme était belliqueux et aurait tenté d’éliminer tout ce qui représentât un danger évident pour lui. Une guerre alors encore plus meurtrière, due à la stupidité humaine, aurait mené à l’extinction de toutes races, aussi bien la leur que les nôtres car notre survie dépendait de la leur.

Très vite, une hiérarchie s’installa, pour limiter et gérer le désordre dans cet univers fantastique, mais aussi au sein de notre propre race. Les Volturi, grande famille italienne dont j’avais l’immense honneur de faire partie, régissaient ce trouble. Notre but principal était de faire maintenir l’ordre, à savoir la seule et unique loi qui, lorsque celle-ci était enfreinte, entrainait l’élimination pure et simple de la créature : ne pas nous révéler aux humains.

Cependant, le clan italien présenta quelques difficultés à s’adapter au nouveau monde moderne. Leurs méthodes ne changèrent pas alors que l’univers dans lequel nous évoluions était en plein remaniement. Peu à peu, nous perdions de notre prestige et des clans aux quatre coins du monde commencèrent à prendre de l’importance et surtout de l’influence. Notre autorité était de plus en plus contestée, surtout depuis l’incident avec l’hybride des Cullen : la petite Renesmée.

Finalement, ça n’avait pas été un si grand scandale, mais aux yeux de certains clans, notre humilité vis-à-vis de cet être étaient assez mal vue et des vampires aux intentions plus malveillantes commencèrent à se faire entendre dans le but de prendre le pouvoir dans le monde vampirique, et leur bêtise nous mena vers le commencement d’une aube nouvelle. En plus de ces tensions inter-races, les humains commencèrent à s’intéresser d’un peu trop près de nous et certains d’entre eux nous traquaient déjà en grand nombre. La situation était critique.

L’avion amorça lentement sa descente et rapidement, je me retrouvais dans le hall d’entrée de l’aéroport de Toronto, une valise dans une main, un plan dans l’autre. Heureusement pour moi, il pleuvait à torrents et je n’eus pas de difficulté à me glisser dans la foule et à héler un taxi. Je ne savais où aller, Aro ne m’ayant laissé aucune indication sur leur destination si ce n’était la ville canadienne de Toronto. Fort heureusement, j’avais trouvé l’adresse du cabinet médical de Carlisle Cullen et je décidai de commencer par là.

Afin d’esquiver toute conversation avec mon chauffeur, je fis mine de ne parler qu’Italien, ce qui ne m’empêcha pas de comprendre les remarques marmonnées en français de celui-ci.

« Ces touristes européens, même pas capables d’apprendre le français et l’anglais. Et pourtant, c’est pas si dur ! Que diable, que pensent-ils quand ils viennent ici ? Qu’on parle tous toutes les langues ? Non mais j’vous jure. Une femme en plus, de nos jours ça a le temps, de se payer des cours de langues, si ça a le temps de temps bosser comme un homme. » fulminait-il.

Je souris face à tant d’ignorance et de bassesse d’esprit. Arrivée à ma destination, je laissais un généreux pourboire – à vrai dire je ne voulais pas attendre que celui-ci daignât calculer la monnaie qu’il me devait et me le rendre en petites pièces – et descendis. Le cabinet était ouvert et je ne pus réprimer un air de satisfaction lorsque je ressentis la présence de Carlisle et des Volturi dans l’établissement. Parmi tout ce rassemblement, mon arrivée passa inaperçu et je pus tout d’abord observer leur discussion qui paraissait plutôt animée.

« Il va sans dire qu’un clan traitre se trouve à Toronto ! s’égosillait Caius. Des vampires qui, pensant agir dans l’intérêt général, ont révélé la présence de beaucoup de nos membres aux humains sans prendre en considération l’impact que ça aurait sur notre race. J’opterai pour des vampires qui ont de l’affection pour eux, qui ne les considèrent comme des égaux et non comme des êtres inférieurs. Un peu comme vous, non ? »

« Paix, mon frère, tentait Aro, il faut qu’on discute calmement, la situation prend une mauvaise tournure, nous devons rester serein et conserver un jugement adéquat. »

« Quelqu’un a vendu Anna Harker Volturi aux humains et je doute que ce soit la seule que l’on ait laissé en pâture aux humains ! Les chasseurs la recherchent déjà dans le but de la capturer, de l’étudier et d’en savoir plus sur notre monde avant de l’éliminer. Ce n’est pas anodin ! Je suis intimement persuadé que vous y êtes pour quelque chose. Que vous ont-il garanti contre chaque vampire dénoncé ? Epargner votre famille entière ? Quel genre de régime de faveur vous ont-il accordé, bande de traitres ! »

J’hoquetais de surprise. Cette révélation me laissa totalement démunie. Je regardai la scène sans comprendre, de loin, et la tension des lieux semblait les avoir emmurés dans leur petite bulle. Carlisle, qui jusque-là n’avait relevé aucune agression de la part de Caius, décida de prendre la parole avec patience et calme.

« Je vous garantis, mes amis, que nous n’y sommes pour rien. A vrai dire, d’autres de mes amis sont également dans le même cas que votre protégée. Lirose et Ewan Denali mais aussi mon fils, Jasper. Croyez-moi, je n’aurai pas trahi mes proches pour avoir un alibi auprès de vous. »

« Qui nous dit que tes amis sont réellement en danger ? Que tu n’inventes pas ça de toutes pièces ? » siffla l’Ancien.

« Absolument rien. Je vous le dis, c’est tout. Je pense qu’en cette situation de crise, il faudrait trouver un terrain d’entente entre nous et réussir à débusquer qui nous trahit, sinon cela risque de vité dégénérer. Nous avons beau avoir un avantage physique et mental certains sur les humains, très vite, nous serons dépassés. J’apprécie ces êtres mais je ne mettrai jamais en danger ma propre famille, Volturi. »

Un silence s’installa. Caius ne sembla pas croire un seul mot de Carlisle tandis qu’Aro restait silencieux et songeur.

« Nous avons deux choix qui s’imposent à nous, mon ami, commença Aro, nous pouvons faire bande à part et prendre le risque de se voir éliminer un par un, submerger par leur nombre, trahi de plus en plus et de tout côté, nous méfier des uns et autres et mettre en péril notre unité, ou nous pouvons au contraire, pour une fois, réellement se faire confiance – rire nerveux de Caïus – et tenter d’identifier qui nous porte préjudice. »

Les deux camps, malgré la proposition de mon tuteur, restèrent sceptiques, aussi bien Carlisle que le reste de ma famille. La méfiance était encore trop présente. Qui avait bien pu sacrifier sa propre espèce ? Je faisais partie de ces vampires qui allaient devoir évoluer encore plus dans l’ombre, se terrer en attendant que toutes menaces soient écartées. De prédatrice d’humains, je devais proie. Je reculai avec effroi, ne sachant que penser. Ma présence était désormais dangereuse pour mes proches. Je m’éloignais donc, résignée à ne pas exposer les êtres qui m’étaient chers à un sort aussi triste. J’empoignais ma valise et partis, aussi silencieusement que ma venue. Je m’arrêtai quelques rues plus loin, à l’abri des regards, dans un petit café de coin de rue. J’avais besoin de m’asseoir, de faire le vide dans ma tête, bien que mon régime alimentaire ne me permette pas de consommer l’une de leurs boissons. A peine assise, en pleine tentative de retrouver mes esprits, je fus aborder par une splendide humaine.

« Bonjour, Anna. Fais attention à ce que tu fais, le café est fréquenté et j’ai pas mal de mes amis présents, toute tentative désobligeante de ta part serait catastrophique pour toi et tes amis. Ai-je été bien claire ? Bien, je m’appelle Elizabeth Winchester. J’aurai quelques questions à te poser. »

Que dire ? :004:
Comme toujours c'est superbe ! Tellement passionnant que je n'ai pas pu m'arrêter dans ma lecture avant d'avoir vu le point finale *O*
Magnifique ! Qui reprend très bien les caractères des différents personnages, les actions types de chacun, centré sur les sentiments de ton personnages. Pleins de rebondissements comme j'aime **

Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! **
JADORE ! Quand le fofo re ouvrera il nous faudraaa un rpppppp ! :P

Bon allez moi aussi je demande un "test" jouer Sixou ca me manque Y_Y

REMEMBER

Alors voici pour toi.

Citation :: Voilà maintenant plusieurs semaines, plus d'un mois, que Sixteen et Ewan sont en couples. Et elle sait maintenant ce qu'il, sa véritable nature. Premièrement apeurée, la jeune femme est maintenant en paix avec la nature de son amoureux. Ceux qu'elle n'avait pas prévu ? C'était qu'elle finirait pas se retrouver face au reste de la famille Denali, toute aussi humaine que le jeune vampire. C'est donc un samedi matin que Ewan décide de présenter officiellement Sixteen au sein, en présence de la famille complète et même la jeune Cullen.

Tu as le droit de faire intervenir tous les Denali, même l'obligation, ainsi que Renie. La rp peut commencer juste avant l'arrivée chez les Denali, bien avant ou pendant l'arrivée, au choix. Tu dois décrire les sentiments de Sixteen face à la condition de Ewan, face à sa rencontre avec la famille de son copain, la nature de ces dernier, etc... Tu peux faire dériver la conversation sur ce que tu veux, inventer des problèmes aux Denali pourquoi pas. Ou une menace planant sur Sixteen, qui expliquerait l'envie de Ewan de la présenter à sa famille pour la mettre sous protection en quelque sorte.

Have fun Six ♥

you · Ҩ CREDITS : Bazzart Ҩ MESSAGES : 573

C'est une super idée de la mort qui tue, j'adore ce que t'as fait ma belle Anna *_* Bravo ! Amuses-toi bien maintenant Six :)

REMEMBER

T'en veux un aussi Bella ? =p
Genre histoire de dire que toi aussi tu sais toujours rp *sort avant de se prendre un pied au cul*

Sissy d'amour, si tu veux tu peux en donner un autre à Anna ou un à Rose :p

REMEMBER

Pas de suite mais j'y réfléchis ce soir (j'aurais le temps, je sens que je vais me faire chier à table ><) et tu auras ça demain o/

you · Ҩ CREDITS : Bazzart Ҩ MESSAGES : 573

*rattrape Sissy' et lui met quand même un gros coup de pied au cul !*

Après mes exam's ce sera avec plaisir, mais jusqu'au 7 septembre, Bella révise ! 123

Mon Léo me manque alors soit, j'aimerai bien tester un RP que vous me donnerez très chère :)

REMEMBER

Pour Rose

Citation :: Voilà un temps que Rose entend parler de (ville au choix). cette ville regrouperait, dit-on, des créatures de la nuit, monde auquel elle appartient mais surtout, et oui, des espèce de vampires nommé hybride. Elle se souvient encore de cette personne qui lui avait donné ce nom là il y a plusieurs années. Désireuse d'en savoir plus elle part dans cette ville canadienne. C'est ainsi qu'elle rencontrera Renesmée Cullen, une hybride qui aurait beaucoup à lui apprendre.

Tu connais le principe. Je pensais le discussion entre les deux filles mais tu peux dériver à ton choix ♥

Pour Leo...
attend je pense *sbaf*

Citation :: Après une mission en solitaire assez dangereuse et réussi de façon presque miraculeuse, Leonardo est prévenu que le conseil tient un conseil exceptionnel. Quel en est la raison ? Il ne le sait pas encore mais étrange cela ne lui dit rien qui vaille. Bien vu car la réunion porte sur l'arrivée des Volturi en ville. Ces derniers auraient réussi à mettre la main sur un des protégés du Conseil. Une grande discussion s'en suit et chacun fait par de son avis. Leo essaye de calmer les hardeurs de ses camarades, de faire pencher la balance en faveur de la paix avec les autres vampires.

Tu peux faire intervenir des inconnus, des gens du conseil (euh... toi et les deux autres parce que pour le moment on a personne d'autres xD ). Faut décrire les sentiments, l'action... bref tu connais la maison en fait... roh puis voil)à xD

Citation :: Le ciel était assez sombre, sans une étoile, telle une tache d’encre de chine, et la pendule indiquait minuit passé lorsque je descendais de l’avion et que mes pas foulaient le sol de l’aéroport. Mes yeux se baladaient ci et là alors qu’une odeur familière de sang humain venait embaumer mes narines. Mon ventre était vide et la tentation était grande mais je devais à tout prix me retenir. L’état dans lequel je me retrouvais n’était pas bon, je le savais et la tentation avait déjà était assez grande durant le vol. Cette mission, qui semblait au départ assez simple, s’était avéré au final des plus dangereuse et j’avais du user de toute mes ressources et pousser mon pouvoir à l’extrême pour pouvoir m’en sortir. Chose que je n’avais pas fait depuis des siècles et qui m’avait totalement épuisé. Je ne tenais debout que grâce à ma volonté et j’avais un besoin de sang incommensurable. Mais je devais tenir. Ne pas céder. Pas ici, pas maintenant. Je ne voulais pas être l’odeur d’un carnage. Fermant les yeux, la mâchoire crispée à l’extrême, je me mis à avancer en essayant tant bien que mal de mettre cette odeur des plus alléchantes de coté, et grimpa rapidement dans ma voiture qui m’attendait au parking de l’aéroport. Le voyage n’avait duré que deux jours. Deux jours d’absences, coupé du reste du monde et coupé du conseil. Je ne savais pas ce qu’il se passait là-bas au QG, je ne savais pas où ils en étaient, si nous avions eu des pertes ou si des recrues avaient rejoint nos rang.

C’est pourquoi, passant la première et m’engageant rapidement sur la voie rapide pour retourner chez moi, je rallumais mon téléphone et me mis à regarder mes messages. Il n’y en avait qu’un, qui datait de quelques heures. « Ce soir, rendez-vous à minuit, c’est urgent. Athé. » Mes yeux se plissèrent à la lecture de ce message alors que je sortais de la voie rapide et m’engageais dans une grande avenue, déserte à cette heure ci, qui me ramenait chez moi. Que se passe-t-il ? Pourquoi était-ce si important ? Un mauvais pressentiment s’installa en moi. C’était la première fois depuis quelques temps maintenant qu’Athéna était aussi sérieuse, aussi simple dans ses mots. Certes, nous n’avions pas eu une relation des plus normales entre l’attirance et la haine l’un envers l’autre. Le chasseur, le vampire… un combat de toujours nous lié l’un à l’autre, un passé sanglant et tragique. Mais depuis que nous avions monté ce Conseil, nos rapports s’étaient adoucis et nous faisions même parfois preuve de douceur et d’attachement l’un envers l’autre. Mais là, je pouvais sentir que quelque chose clochait. Ça ne ressemblait pas vraiment à Athéna. Pas de petit smiley qui auraient pu me montrer que tout allait bien. L’absence même d’expression et simplement deux trois mots qui s’enchainaient. Je me garais alors en face de mon immeuble et, regardant autour de moi, m’envola rapidement dans les airs pour atterrir sur ma terrasse. Tout semblait en ordre, personne n’avait essayé de s’introduire chez moi, et je ne ressentais aucune odeur étrangère dans les lieux. A part l’odeur, le parfum naturel, d’Athéna, qui embaumait les lieux. Car oui, nous nous voyions assez souvent désormais surtout du au fait de l’organisation du Conseil que nous avions créés et qui nous demandait pas mal de temps. Et malgré le peu de fois qu’elle était venu me chercher ici, son odeur était resté ancré dans les murs. Elle était la seule à connaître l’endroit où j’habitais, la seule à qui je faisais entièrement confiance. Bizarre tout de même quand on sait que quelques années au-par-avant, nous nous traquions et voulions la mort de l’autre.

Sortant rapidement de mes pensées, je fondis dans la cuisine et ouvrit une petite trappe secrète dans le mur derrière la cuisinière et sortis de là une bouteille contenant un liquide vermeil des plus délicieux. La pièce secrète réfrigérée était garni de bouteille de sang, telle une cave à vin remplie de grand cru. Cela m’aidait à rester de glace devant le sang d’autrui et améliorait mon contrôle sur moi-même pour les morsures que je pouvais infliger aux humains. Cette pièce restait cachée aux yeux des autres, on ne pouvait jamais savoir qui pouvait venir. Sortant un verre, je le remplie de ce merveilleux liquide et l’engloutis en quelques gorgées avant de me resservir trois autres verres qui terminèrent comme le premier. Oui, j’avais soif et j’étais faible. Il me fallait me nourrir et retrouver un peu de force. J’en avais besoin, ceci était vital. J’aurais très bien pu arracher la carotide de la première personne croisé mais je ne le voulais pas. Non. Ce vampire sanguinaire et bestiale qui avait sévit et vécu en Europe de l’est était bel et bien mort depuis longtemps. Reprenant un dernier verre de sang, je regardais l’heure et rangea le tout en vitesse avant de me rendre dans ma penderie pour changer de vêtement. Je me devais d’être propre et présentable. Mes origines italiennes ne m’avaient pas quittés et je gardais en moi ce coté humain et charmeur, aimant être toujours bien habillé et présentable, aimant avoir une certaine allure pour les autres. C’était comme une marque de respect me concernant. Je voulais que les autres voient que je les respectais de part ma tenue. Ne pas être sale, ne pas être dépravé. C’est peut-être con et certains ne le comprendraient pas mais c’était moi, ma façon d’être. Il était une heure moins le quart quand je sortais de chez moi et m’envola dans les airs. La réunion avait certainement déjà bien commencé et je savais que j’allais me prendre un savon pour mon retard de la part d’Athéna. Je le sentais, un mauvais présage tournait autour de cette réunion improvisée et je sentais que cela allait apporter sa dose de stresse envers la jeune femme et que j’allais certainement en prendre plein la figure.

Atterrissant non loin du lieu de rendez vous, non loin du QG donc, je pris le temps de sonder les parages et de vérifier qu’il n’y avait aucune créature à proximité susceptible de trouver notre planque et pénétra quelques minutes plus tard dans le couloir qui menait à notre salle. Quelques marches d’escaliers plus tard, j’entrais dans la salle dont la porte était resté ouverte et vis, avec étonnement, que les discussions fusaient de toutes part et que beaucoup de personnes étaient entrain de se prendre la tête. Plissant les yeux, j’interrogeais du regard Athéna qui avait porté son attention sur moi et c’est à ce moment là que toute la salle arrêta de parler pour se retourner sur mon arrivé. De l’énervement se faisait sentir dans les regards que certains me lançaient et j’avais comme l’étrange impression qu’on m’accusait de quelque chose. Qu’avais-je bien pu faire ? Allant à la rencontre d’Athéna, cette dernière envoya son poing s’écraser contre l’un de mes pectoraux et fulmina, hors d’elle « Mais où étais-tu bordel ? On t’attend depuis plus d’une heure pour cette réunion, regarde dans quel état on se retrouve maintenant !!! » Je souriais en comprenant que la seule faute que j’avais commise était mon retard. Posant délicatement une main sur l’épaule d’Athéna, j’essayais de la calmer et de la rassurer avant de lui dire « Comme tu le sais j’étais en mission. Tout va bien, je suis rentré il y a seulement quelques minutes. » Reposant mon regard sur la petite bande qui s’était rassemblée, mes yeux croisèrent ceux de Sissy qui, impassible me regarda avancer jusqu’à la place qui m’était désigné. « T’aimes te faire attendre toi… » Me lança-t-elle alors sur mon passage. Souriant en coin je lui répondis alors « Moi aussi je suis content de te voir Sissy. Bon, un topo ? Que se passe-t-il ? » Comme si je venais de poser la question de la mort, tout le monde se mit à parler en même temps et un brouhaha inimaginable se produisis. Avec un peu de mal, je pu avoir les informations importantes et nous pûmes, Athéna, Sissy et moi-même, calmer la panique qui avait l’air de s’être emparé de la salle.

« Les Volturi ? En ville ? … » D’après ce qui était dit, un groupuscule de la famille royale avait réussi à s’introduire en ville sans que personne n’ai réussi à les localiser et ce, depuis quelques jours maintenant. Et pour marqué le tout, ils avaient réussi à kidnapper l’un de nos protéger. Un humain qui avait le don d’agir sur la nature environnante de part son état d’être. Très instable, il pouvait a tout moment créer un mini désastre. Ses pouvoirs étaient aussi liés à sa force vitale et comme tout humain, celle-ci restait assez faible. Si les Volturi faisaient de lui un vampire et arrivaient à le soumettre à leur volonté, ils pourraient avoir une arme de destruction massive dans leur botte. D’où la panique qui régnait se soir même dans la salle. Je pouvais le comprendre. Certains pensaient qu’il fallait organiser un plan d’attaque de suite et récupérer le petit tout en éliminant un maximum d’opposant. C’était tentant. Très tentant. Tout le monde ici savait Ô combien je détestais cette famille et Ô combien je voulais les voir plus bas que terre. Cependant, il ne fallait pas se jeter dans la gueule du loup. Les Volturi étaient certes des enfoirés, mais des enfoirés puissants. Puissant et très nombreux. Nous ne faisions pas encore le poids face à eux et faire cela serait signer notre perte. Notre perte et aussi la fin de toute vie libre que ce soit des créatures surnaturelles ou de simples humains. Faire ça serait provoqué une guerre sans précédent. Un génocide des plus mortels. Aro n’attendait que ça. C’est pourquoi, après mure réflexion, et après une longue discussion avec Athéna, nous indiquâmes à la salle ce qui allait se passer dorénavant pour nous. Retrouver la trace de cet ado et essayer tant bien que mal de le ramener de notre coté, dans l’ombre, sans déclencher la moindre hostilité avec le camp adverse. Je n’aimais pas cela du tout et était plus adeptes du combat et de la destruction pure et simple mais nous étions dos au mur et ne pouvions pas faire autrement. Pas maintenant. La guerre n’était pas encore lancée et nous devions continuer, dans l’ombre, à protéger le maximum de personne et à renforcer notre armée. Je regardais Athéna du coin de l’œil et lui souris, légèrement, essayant de lui faire croire que tout allait bien mais c’était faux. Et elle le savait. Elle me connaissait mieux que quiconque ici et savait qu’au fond de moi, sous cette carapace de sureté et de confiance, quelques doutes étaient entrain de germés…

REMEMBER

...
Niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa *court partout*
C'est trop super **
*a pas pu se détacher de sa lecture*
J'aime, j'aime, j'aime et j'approuve !
Tout à fait ce que j'imaginais pour le côté conseil (enfin le coup de la planque, de la salle du fait que ce soit Athé et Leo qui aient le dernier mots et tout et tout...)

Bref, teste réussi **

Vraiment ? :)
Ah je suis content que ça te plaise Sissy :D je savais pas si tout était assez bien construit et clair mais si cela te plait alors nickel. Content d'avoir réussi le test et content aussi que cela colle avec ce que tu penses du conseil, de la planque et tout et tout ^^
Au moins je suis serein quand à ce que vous attendez de tout ça et prêt à le jouer tel quel :)

MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ** :D