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 Lirose ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin

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AuteurMessage

Love is a losing game... And I have played with you


Lirose Denali

★ je suis Lirose Denali



Féminin
Ҩ QUARTIER : Denali et végétarienne
Ҩ CREDITS : © Cycy-Cycy, Lilyce et Spirit
Ҩ MESSAGES : 868


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Ҩ GROUPE: « I am a vegetarian vampire »
Ҩ A SAVOIR:
Ҩ CHRONOLOGIE:

Lirose  ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin Vide
MessageSujet: Lirose ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin   Lirose  ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin Icon_minitimeJeu 11 Fév - 0:08




 « Your identity card, please. » 
 




    Lirose  ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin 2z4igxf
      Lirose Trinity Denali feat Nina Dobrev.
      Nom ; Denali
      Prénom ;   Lirose Trinity Robyn Summer Andréa
      Surnom(s) ; Lily, Triny
      Age ; 908 ans mais en semble 18
      Nationalité ; Suédoise d'origine, Canadienne, Américaine et Italienne
      Statut ; C'est compliqué - Fiancée
      Clans ; Denali



 
« We all have a story as dark as it is. » 
 



Lirose  ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin 30k4qy8
    Qui je suis importe peu. Mais toi qui es-tu ? La seule vraie question est là, ne l'oublie jamais.





      « I AM WHAT I AM ... »



        Lirose est quelqu'un de particulier en soi. Bien sur tout le monde est particulier mais quand vous faites des rencontres certaines personnes vous sautent aux yeux par leur étrangeté si ce n'est anormalité. Lirose fait partie de ses personnes. Oh, bien sur d'apparence, mis à part son fascinante beauté elle n'a pas l'air spécialement étrange. Ce n'est pas une de ces personnes qui saute aux yeux parce qu'elle est habillées toute en noire avec des grosses chaines ou toute en rose avec les cheveux de la même couleur. Non ce qui attire le regard sur elle c'est son côté vampire : sa peau d'albâtre, ses yeux dorés témoignant de son régime alimentaire, sa démarche aérienne et son profonde beauté. Elle a cette façon de se déplacer qui laisse à penser qu'elle va s'envoler pour courir dans les nuages. C'est un pas aérien et très sur. Elle ne regarde quasiment jamais où elle met les pieds mais pourtant jamais vous ne la verrait trébucher ou perdre l'équilibre à moins bien sur qu'elle n'en fasse exprès. On dirait même qu'elle danse en marchant. Elle a une grâce indéniable qui l'entour quoiqu'elle fasse. Vous la voyez et après vous ne pouvez votre regard d'elle. Alors, elle se retourne et vous lance un sourire simple mais à la fois si charmeur et si taquin que vous ne pouvez que fondre. Ce petit sourire qui dévoile les dents blanches et parfaitement alignées. Oui, elle est une vampire mais elle n'a pas de crocs comme dans les histoires humaine ce qu'elle trouve bien car ça doit être sacrément embarrassant pour fermer la bouche ou pour passer inaperçu au milieu des humains. Elle s'exprime avec cette voix douce et mielleuse qui ressemble à celle d'un enfant. Elle détache bien les syllabes les une des autres et forme délicatement chaque son avec sa bouche. Elle est fascinante. Ceux qui n'ont pas l'habitude restent bouche bée à l'écoutez. Sa voix est cristalline d'un aiguë si doux, et elle a un rire à damer les anges. On voudrait que jamais il ne s'arrête pourtant, à notre grand dame, elle ne rit que très peu ou du moins en public. Elle préfère sourire. Lirose est quelqu'un d'assez secret, et même bien qu'elle fasse de gros effort c'est quelqu'un de timide dans le fond. En plus de sa capacité a créé une atmosphère de mystère, ce dont elle n'a pas conscience, elle parle très peu d'elle-même. A vrai dire, à part avec quelques privilégiées, elle parle que très peu. Vous pourriez discuter des heures avec elle et ne rien savoir de plus que son nom et si vous avez de la chance une ou deux choses qu'elle aime ou n'aime pas. Oui, elle est une très bonne oratrice de ce point de vu là. Elle parle mais ne dit rien, encore fait-il qu'elle parle pour que cela se produise. Généralement, à peine a-t-elle ouvert la bouche pour s'exprimer, que le silence se fait au tour d'elle. Dans ces cas là, elle affiche ce petit sourire satisfait qui lui donne cet air de gamine qui lui va si bien. En y réfléchissant bien, Lirose a souvent l'air plus jeune qu'elle ne l'est. Bien entendu puisqu'elle a neuf-cent-huit ans, mais disons qu'elle fait généralement moins que les dix-neuf ans qu'elle avait quand elle est devenue vampire. Sa douce vois cristalline, ses mimiques enfantine lui rendent enfantine. Pourtant son vocabulaire pourrait très bien renseigner sur son âge réel. Pas qu'elle parle comme on le faisait quand elle naquit mais plus qu'elle parle comme au siècle dernier ou du moins à un vocabulaire extrêmement riche. Et puis, elle a cette façon si mature de fixer les gens quand elle leur parle que beaucoup n'apprécient pas. Elle vous regarde bien droit dans les yeux comme si elle pouvait voir au plus profond de vous. Chose qu'elle ne peut pas faire même si ça la gênerait pas d'essayer. A vrai dire, Lirose aime beaucoup jouer et essayer de deviner ce que les autres pensent est un jeu qu'elle adore tout particulièrement. Elle a cette étrange manie de passer du très sérieux à l'enfantin. Elle peut partir dans un fou rire puis prendre cet air qu'elle a quand elle est sérieuse ou inversement. En quelques secondes vous la voyait passer de l'enfance à l'adulte. Comme si elle grandissait en accélérait à vrai dire. Pourtant même quand elle se comporte en enfant, Lirose a des manières de princesses presque. Elle dit que très rarement de mot grossier, elle a un maintient à en faire rougir les top-modèles. Elle se tient toujours très droite, fait des gestes précis et minutieux peu importa la vitesse et le geste lui même. Elle a l'air d'une poupée de porcelaine en y pensant bien. Une petite poupée que beaucoup auraient peur de briser mais elle est très solide, outre le fait que sa peau est de marbre. Disons que mentalement, elle est très solide. Vous n'imaginez pas la force mentale qui lui a fallu pour partir de chez elle laissant ses soeur et son frère sans aucune explication. Et pis elle a refait de même pour Douglas. Ce jour là, elle était totalement détruite. Mais elle pensait que cela était mieux pour eux deux malgré la douleur alors elle l'a fait. Cela nous prouve aussi qu'elle a foie en ses convictions. Surtout elle fait passer ce qu'elle pense qui est mieux pour ceux qu'elle aime avant son propre bonheur personnel. Il faut dire que pour être heureuse elle a besoin de les voir heureux. C'est juste une étrange manière de chercher son bonheur. Chacun ses méthodes après tout, si l'on s'étonne de toutes les choses étranges que peut faire Lirose on passerait surement nos journées à ça. Elle est là où l'on ne l'attend pas et surtout elle fait rarement ce que les gens, enfin ceux qui ne la connaissent pas, pensent qu'elle va faire. Puis, elle aime la nouveauté particulièrement celle qui porte le nom de jean. Personne ne sait mieux qu'elle, enfin si peut être mais elle ne veut pas le reconnaître, à quel point c'est pénible de porter des robes. Elle aime bien se faire jolie avec une robe mais elle ne supporte plus les corsets pour en avoir trop mis. Elle n'aime pas non plus devoir s'attacher les cheveux et ils sont généralement détachés. En fait Lirose est assez coquète. Même si elle n'aime pas porter des corsets, elle aime bien porter des robes car elle trouve cela plus joli. Elle ne suit pas la mode pour ainsi dire, elle met juste ce qu'elle aime et ce qu'il lui va. Bien sur, des fois elle fait fis de ça juste pour pouvoir se fondre dans la foules mais heureusement pour elle, généralement elle trouve quelque chose qui correspond à la situation et qu'elle aime porter. Lirose a toujours l'air très soignée, même si elle ne l'est pas. Car bien qu'elle soit coquète, elle ne fait preuve de beaucoup de patience quand il s'agit de coiffer ses longs cheveux noirs ou de choisir sa tenue. Cela fait d'ailleurs bien rire ceux qu'ils l'ont déjà vu faire. Lirose a plusieurs grande passions, la première étant son fiancé qui lui manque horriblement. Mais les passions dans le sens que l'on utilise de nos jours sont pour elle la musique et l'art. Elle joue de la musique depuis sa vie humaine. Ses instruments de prédilections son la flute traversière et la guitare mais elle sait jouer un peu de tout surtout grâce à son ouïe de vampire. Quant à l'art, elle aime beaucoup dessiner, crayonner et tout ce qui va dans ce sens. Elle n'écrit pas, elle dessine des lettres. C'est assez étrange, surtout qu'elle fait ça très vite avec l'habitude. Elle aime aussi peindre ou écrire et avoue n'avoir aucun talent pour la sculpture. Elle sait aussi coudre et aime à l'occasion se fabriquer les robes qu'elle a dessinées. Ce que Lirose aime aussi c'est taquiner les gens, on pourrait presque croire que c'est une condition à être Denali. Oh, bien sur elle ne rivalisera jamais avec Kate mais elle aime le faire gentiment. Puis, cela la fait tellement rire qu'on ne peut pas lui en vouloir. Oui, Lirose sait toujours quoi faire pour scotcher les gens et les empêcher de lui en vouloir. Le pire dans l'histoire est surement qu'elle n'en fait pas exprès. Oui, Lirose est quelqu'un de spéciale que vous ne pouvez ignorer. Ce genre de personne que l'on oublie pas.
     





      « I LOVE YOU BABY ; NOT ME! »



          Lirose et les autres ? C'est à la fois si simple et si compliqué. Disons qu'il est presque impossible de détester Lirose. Et ce n'est pas pour rire. Même si elle vous taquine, elle vous ignore, un simple regard suffit à vous faire changer d'avis. Elle pourrait être manipulatrice si elle le voulait mais cela ne va pas avec son caractère. Lirose est assez timide bien qu'elle n'en ai pas l'air. Généralement, elle évite les autres vampires préférant la solitude à leur présence. Pourtant quand elle se trouve face à l'un des siens, elle ne fait pas preuve de crainte ou de timidité. Au contraire c'est elle qui mène la danse pour ainsi dire. Elle n'aime pas vraiment se mélanger avec son espèce. Elle les trouve trop sanguinaire et si peu intéressant. Elle n'a plus rien à apprendre d'eux ou si peu. La plus part ne comprennent pas son régime alimentaire et elle juge qu'elle n'a rien à faire avec ce genre de personne. Pour les humains la mélodie n'est pas la même. Lirose est végétarienne par choix et elle ne supporte pas l'odeur des humains. Cette odeur la dégoute et la révulse. La simple idée de pouvoir gouter à cette chose lui donne envie de vomir et les vampires ne vomissent pas. Elle est surement l'une des vampires végétarien depuis le plus de temps et ne l'est pas parce qu'elle trouvait ça injuste de se nourrir d'humain, même si c'est vrai, mais plus parce qu'elle ne supportait pas leur odeur. Bref, elle ne boit pas du sang humain. A cause de l'odeur elle n'aime pas vraiment rester trop longtemps avec eux. Cela l'embête car elle finit toujours pas être gênée. Cependant, elle a depuis le temps trouvait nombre méthode pour avoir le moins possible cet arôme dans les narines. Mais elle a pour but dans la vie d'enseigner et ne peut le faire qu'avec les humains. Et elle trouve les humains si imprévisibles et drôle qu'elle aime les observer. Ils la font tant rire. Après, elle n'est la même avec personne. Chaque être est différent et engendre ainsi des réactions tout à fait originale chez elle. Pour l'exemple, il y a son fiancé qu'elle a tout de suite adoré et qu'elle a même dragué pour ainsi dire dès la première rencontre. Ou il y a sa soeur Tanya vers qui elle se tournait dès qu'elle avait une question. Et ce ne sont que des exemples qui prouve à quel point cerner les réactions de Lirose et ce qu'elle ressent pour les gens est difficile.
     





 « But we also like all of you. » 
 





      Prénom ou Surnom ; Lily
      Age ; 15 ans, je me sens jeunes tout d'un coup xD
      Exemple RP ;
      Spoiler:
Où avez vous trouvé le forum ? ; A ton avis ?
Que pensez-vous du forum ? ;   Il est parfait, surtout ses petis rois * /SBAAAAAf/
Incarnez vous d'autres personnages sur le forum ? ;   Nope
Si oui le(s)quel(s) ? ;   j'ai dis non ><
Code du règlement ;
Spoiler:
 




Dernière édition par Lirose Denali le Lun 15 Fév - 0:28, édité 14 fois
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Lirose Denali

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MessageSujet: Re: Lirose ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin   Lirose  ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin Icon_minitimeJeu 11 Fév - 0:18



 
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Lirose  ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin Sign06



      « EVERYBODY HAS HIS STORY ; AND YOURS ? »




        Suède, 1092

        - Mère ? Puis-je ?
        Sa mère la regarda tendrement, elle ainsi que le jeune homme qui lui rendait visite. Elle était si fière de sa fille, qui était une sorte de princesse en soi bien qu'elle n'avait aucun lien de parenté avec une quelconque famille royale. Mais elle avait un tel maintien et de telles manière qu'on pouvait la prendre pour une descendante d'un reine d'antan.
        - Bien sur mais ne rentrez point trop tard. Il fait nuit si tôt.
        C'était des avertissements de forme. Ce jeune homme dégageait une telle assurance que la dame lui aurait confié la vie de sa fille unique. Les deux gens se sourirent. La jeune fille n'ignorait pas les projets de sa mère de la marier avec mais elle s'en moquait à vrai dire. Elle ne savait pas ce qu'était l'amour et savait que cet homme était un très bon parti. Elle appréciait tellement être avec lui. Il lui proposa son bras qu'elle accepta avec plaisir. Elle aimait sentir la peau froide de l'homme sous la sienne. Ils se promenèrent en personnes adultes jusqu'à la forêt. Là, la demoiselle lâcha le bras de son compagnon et disparut dans les arbres.
        - Je te retrouverais !
        Il lui laissa un peu d'avance suivant sa robe blanche parmi la verdure. Elle était si gracieuse. Ils jouèrent ainsi pendant un petit temps. Puis il la rattrapa. Sous le coup de la surprise, elle perdit l'équilibre. Tendrement, il lui passa les bras sous la taille et la serra contre lui. Ils se regardaient dans les yeux, profitant tous deux du rapprochement. Le souffle de la demoiselle se fit plus bruyant et elle se rapprocha encore. Tout doucement ses lèvres se posèrent sur celles de son compagnon. Ce fut d'abord doux plus rapidement passionné. Les mains de l'homme se promenèrent sur la robe de la femme pendant que celle-ci l'attrapait derrière la nuque. Ils savaient tous deux ce qu'ils voulaient. Mais cela ne dura un court instant. Alors qu'ils mettaient fin à leur baiser pour reprendre leur souffle, la demoiselle poussa un cri. Son sang gicla et elle s'effondra avant qu'il puisse la retenir. Une bête, qu'elle eut le temps de voir avant de perdre conscience, un loup pour être précis, venait de la mordre sauvagement à la gorge. C'était un loup blanc et surtout énorme. L'homme grogna d'une façon peu humaine. Le sang de la demoiselle le rendait dingue et il comprenait sue maintenant son erreur.



        Elle avait mal, Très mal, C'était comme un feu qui la brûlait de l'intérieur. Elle hurla, une première fois puis une deuxième. Cela ne servait strictement à rien mais elle n'était pas assez forte pour ne pas le faire. Elle se débattait dans le vide. Combien de temps s'était-il écoulé depuis le depuis de son martyr. Pourquoi était-il parti ? De quel erreur parlait-il ? Mal, si mal... Elle cria. Son poing s'abattait dans le vide. Son cœur battait à toute allure, et elle avait l'impression qu'il allait s'arrêter brusquement. Elle voulait mourir, que cela s'arrête, rentrer chez elle. Elle ne pourrait plus jamais revoir les siens, elle ne l'ignorait pas. Elle hurla. Le feu se répandait dans son corps et elle le sentait se arquer sous la douleur. Ses paupières étaient closes et elle ne voulais pas les ouvrir. Elle avait si froid. Il neigeait. Elle hurlait. Elle avait mal, tellement mal. Elle ne mourrait pas pourtant. Comment pouvait-on souffrir au tant et ne pas mourir ? La douleur se clama par endroit, s'intensifiant à d'autre. Elle soupira et garda ses dernière forces pour survivre.



        Le feu s'était enfin arrêter quand elle ouvrit les yeux. Sa vue était brouillée comme si un voile rouge se trouvait devant ses pupilles. Elle finit par s'assoir. Ses gestes lui paraissaient anormalement rapides. Elle regarda sa robe et se reteint de soupirer. La belle tenue en soie rouge était tout déchirée et bien raccourcie.
        - Elle s'est réveillé.
        La demoiselle sursauta. C'était une voix de femme, qui lui rappeler un peu celle du jeune homme à cause des intonations. Elle sauta sur ses pieds et vit qu'elle était entourée de trois belles femmes. Elle était d'une beauté incomparable et semblait liée par quelque chose que la jeune femme n'avait jamais connue. L'une d'entre elles s'avança prudemment, ses cheveux blonds cascadant à chaque pas.
        - Je suis Tanya, chef de notre clan. Et toi qui es tu jeune vampire ?
        C'est elle qui avait dit qu'elle était réveillée. La nouveau-née ouvrit la bouche au moment même où elle comprit les paroles de la femme. Sa bouche resta ouverte, montrant une belle dentition toute blanche. Un vampire ? Ainsi le jeune homme qui la fascinait serait un vampire lui aussi. Ses yeux étaient secs et pourtant l'envie de pleurer le tenait. Elle finit par parler, sa propre voix la choquant.
        - Je suis Lirose. Un vampire ? C'est ce que je suis devenu ?
        - Je crois bien. Comment te sens-tu ? Tu as soif ? Soif de sang humain ?

        C'était l'autre blonde qui avait parlé. Ses prunelles étaient rouges, un coup d'oeil à Tanya et la dernière inconnue avait les yeux de la même couleur. Elle n'avait vu qu'une seule personne avec des yeux pareils. Elle réalisa alors qu'il devait l'avoir mordu. Elle s'écroula par terre, avant de répondre aux questions d'une voix cassée par l'émotion.
        -Je vais bien, du moins physiquement. Du sang humain ? Non je ne veux pas devenir ainsi.
        La dernière femme se présenta : Irina. Tanya la força à se lever. Elle lui expliqua que les trois femmes vampire formaient un clan et qu'il y a encore peu, elles avaient une mère. Elle lui expliqua doucement qu'elles buvaient du sang humain mais que si elle voulait essayer de vivre autrement, elle en avait tous les droits. Le soupire de Lirose les fit rire. Quelque chose dans leur regard informait Lirose qu'elles en avaient bien besoin. Elle faisait presque nuit, les jeunes femmes lui dirent qu’elles allaient lui montrer leur maison. Elles lui dirent qu'elle n'aurait qu'à essayer de chasser, humains ou autre si elle voulait. Que cela lui ferait du bien. Lirose sourit. Elle essayerait les animaux. C'est donc ainsi que Lirose rejoint le clan. Ce fut en se promenant avec ses soeurs qu'elle remarqua les regards des hommes, et elle ne mit pas beaucoup de temps à comprendre qu’Irina, Kate et Tanya aimaient les hommes.



        Groenland, Maison des Denali, 1298

        - Liliiiiiii
        La jeune femme soupira et reposa son livre. Comme toujours sa soeur ne pouvait pas faire preuve de délicatesse pour l'appeler. Elle espéra tout fort que ce n'était pas pour lui faire essayer une nouvelle robe. Doucement, elle glissa le marque page et descendit dans la salon. Il n'y avait qu'Irina dans cette pièce là. Elle était en train de dessiner sur une grande feuille. Lirose ne l'interrompit pas et lui fit un signe de la tête. Kate, sa soeur qui venait de l'appeler, était surement dans la cuisine puisque du bruit en provenait.
        - Kate !Que se passe-t-il encore ?
        Elle poussa la porte et entra dans la cuisine. Elle y vit Tanya, assise sur la table comme à son habitude, ainsi que Kate appuyée contre le mur. Mais ce qu'elle vit surtout c'était ce vieil homme qui était assise sur l'un des chaises. Elle grogna et se tourna vers Tanya, sa soeur et chef de clan/famille.
        - Qu'est-ce qu'il fait ici ?!
        - Il veut mourir...
        La voix de Tanya était calme, posée, défaitiste. Lirose comprit tout de suite. Cet homme avait du entendre les rumeurs disons que rares étaient les hommes, femmes ne sont pas concernées, a être entré ici et ressorti vivant. Il n'avait pas comprit que seuls les beaux jeunes hommes avaient cette chance. Elle reprochait pas à ses soeurs d'être succubes mais elle pensait qu'elle pourrait faire plus attention. Elle détourna le regard. Ses yeux étaient entièrement noirs à cause de la soif. Sa gorge la brûlait. Elle fit l'erreur de respirer. L'odeur de l'homme lui envahit les narines et la rendit dingue. Pour la première fois depuis sa transformation, elle trouvait qu'un humain sentait bon. Ce fut plus fort qu'elle. En deux secondes, elle fut sur lui et ses dents se plantaient dans son cou. Il fit rapidement mort, une poignet de secondes. Elle jeta un regard mauvais à Kate qui souriait et sortit de la pièce. Elle attrapa un gilet sur le porte manteau et claqua la porte derrière elle. Quatre mois passèrent avant qu'elle la repasse dans l'autre sens.



        Canada, Maison des Denali

        Lirose poussa doucement la porte de la maison. Elle savait que ses soeurs l'entendraient mais elle n'avait pas dans ces habitudes celle de débarquer en faisant plein de bruit. Des brides de conversation lui parvenait du salon mais elle n'y fit pas attention. Elle se dirigea dans la cuisine. Elle attrapa un torchon et s'essuya le visage. Les Denali, bien que nomades pour le moment, avaient une cuisine. Parfaitement inutiles dans un certain sens mais elles en avaient tout de même une. Soudain Lirose s'arrêta en plein mouvement. Elle avait entendu une voix d'homme. Ses sourcils se plissèrent.
        - Tanya ?
        Dans sa voix on sentait un peu d'inquiétude. Sa soeur lui répondit en lui disant de venir au salon. Lirose haussa les épaules, détacha ses cheveux bruns qui cascadèrent sur ses épaules et prit la direction du salon. Elle était brune alors que Kate, Irina et Tanya étaient blondes. C'était assez drôle l'effet que cela faisaient aux humains quand ils apprenaient qu'elle était leur soeur. Elle entra dans le salon à vitesse humaine. En plus de ses soeurs, il y avait dans la pièce deux jeunes gens : une femme brune et un homme brun également. Ca devait être lui que Lirose avait entendu. Elle vit leur yeux rouges et souris.
        -Lirose, enchantée.
        - Carmen, également. Et mon époux s'appelle Eleazar.
        Le femme avait un petit accent espagnol. Lirose leur sourit et alla s'assoir sur la table. Elle n'aimait pas être en présence d'autre vampires que ses soeurs. C'était d'ailleurs la première fois que cela lui arrivait. Elle se forçait à respirer pour se calmer. Sa respiration était douce mais il n'y avait aucun doute à ce que les autres l'entendent. Elle regarda de façon insistante Irina, la plus proche d'elle. Elle voulait des explications. Mais comme toujours Kate ne laissa le temps à personne de répondre.
        - Eleazar et Carmen vont se joindre à nous, pour quelques temps ou pour l'éternité. En espérant que ça te fasse pas partir comme toujours soeurette...
        Lirose grogna. Elle n'aimait pas la façon que sa soeur avait de se critiquer. Lirose avait toujours aimé être plus ou moins seule et elle avait l'air de trouver cela incompréhensible. Je fit ma tête de boudeuse et me tournait vers les nouveaux.
        - Bienvenue dans la famille.




        Alaska, Maison des Denali, 1819

        Lirose regarda par la fenêtre. Il neigeait, encore. Elle avait l'impression qu'il ne faisait que cela depuis des semaines et des semaines. Elle se détourna et tira sur sa robe. Elle n'aimais pas vraiment la mode du moment. Elle se trouvait trop serrée dans ses habits, mais bon s'habiller avec des robes vieilles de trente ans était suspect. Elle soupira et sortit de la pièce. Sa chambre était peut être jolie mais elle commençait à avoir faim. En passant dans le couloir, elle aperçut son reflet dans le miroir. Les tenues de l'époque étaient peut être gênante à porte mais l'ensemble, avec sa coiffure élaborée, donnait magnifiquement bien. Elle sourit et dévala les escaliers. Elle arriva presqu'en courant dans le sallon et faillit tomber à la renverse. Dans leur salon, en plus des ses trois soeurs, se tenait un jeune homme. Enfin, il devait avoir les 23 ans physiquement mais son regard en disait bien plus. Non ce qui marqua surtout Lirose se fut ses yeux : dorés comme les siens. Elle en resta bouche-bée. Elle mit quelque secondes à se reprendre. Elle épousseta sa robe d'un geste précis et jeta un coup d'oeil à Tanya, leur chef. Les yeux de sa soeur, bien qu'encore rouge, tiraient sur le doré. Un rapide coup d'oeil à Kate et Irina lui apprit qu'elle faisaient de même. Elle eut du mal à y croire.
        - Carlisle, je te présente, enfin, Lirose, notre dernière soeur. Lirose, voilà Carlisle, qui a, comme tu as du le remarque vu ta tête, le même régime alimentaire que toi.
        Carlisle, puisqu'il s'appelait ainsi, lui tendit la main et elle la serra. Sa peau lui paraissait tiède, mais elle savait qu'un humain l'aurait trouvée glaciale. Lirose était abasourdie. Elle rencontrait pour la première fois quelqu'un comme elle, qui se nourrissait comme elle. Et la couleur des yeux de ses soeurs l'informait qu'il les avaient fait changée d'avis alors qu'elle en plus de 500 ans n'avait toujours pas réussi.
        - Depuis quand es-tu végétarienne ?
        Lirose sourit. Elle avait eu tort de se cacher pendant si longtemps. Mais ce vampire l'impressionnait. Il dégageait un tel charisme. Néanmoins, elle sentait qu'elle allait bien l'aimer. Elle l'admirait déjà pour avoir réussi à convaincre les trois tête de mules qui lui servait de famille.
        - Un peu plus de 500 ans et toi ?
        Le tutoiement lui était venu si naturellement. Elle relâcha sa garde et sa position se modifia légèrement. Ses épaules retombèrent, et son dos se cambra légèrement. C'était tellement plus confortable ainsi et elle n'avait pas à faire l'humaine. Un vampire. Au moins devant lui et ses soeurs, elle n'avait pas à jouer un jeu.
        - Une petite centaine d'année.
        Cela piqua la curiosité de Lirose. Elle entendit Carmen et Elezar rentrer de la chasse. Mais contrairement à sonn habitude, elle ne les accueillit pas. A en voir la tête de Kate, cette dernière avait remarqué l'attitude de sa soeur. La question lui échappa sans qu'elle ressente la moindre honte à son impolitesse.
        - Depuis quand es-tu vampire ?



        Denali, Maison des Denali, 1869

        Lirose regardait par la fenêtre de sa chambre. Devant ses yeux s'étalait un paysage blanc, blanc dans le ciel et blanc sur la sol. Un paysage magnifique qui aurait inspiré les plus grands poètes, mais elle n'avait pas le coeur à ça. Elle se sentait si mal sans savoir d'où venait cette étrange sensation. Depusi maintenant un mois même plus, elle avait cet étau qui lui serrait le coeur de plus en plus fort et de lus en plus violemment. Elle en avait perdu l'amusement à la chasse et avait recommencé à s'isoler et à chasser seule, habitude qu'elle commençait toute juste à perdre. Ses sens de vampire l'informait que Kate et Tanya se disputaient à moitié dans la cuisine, que Irina lisait en leur disant régulièrement de crier moins fort et que Carmen et Eleazar discutait entre eux. Lirose soupira, elle aimait tellement sa famille mais ces derniers temps, elle ne se sentait plus chez elle à Denali. Ils étaient tous si heureux de vivre et avait l'air tout le temps content. Elle avait besoin de cette tristesse qui l'avait séduite chez les trois belles blondes la première fois. C'était cette tristesse qui lui avait imposé le choix de se joindre aux Denali. Peu à peu, elle avait vu cette tristesse partir. Elle en était heureuse pour ses soeurs mais maintenant elle ne se sentait plus à sa place. Elle renvoya ses cheveux en arrière, se retourna, et observa sa chambre. C'était une pièce entièrement blanche avec quelques meubles en bois : un lit, une armoire, une bibliothèque et une table. Le lit lui servait à rien puisqu'elle ne dormait pas du fait de son statu vampirique, mais elle aimait s'allonger et regarder le plafond ou quand elle voulait s'assoir c'était plus pratique. E=Souvent, elle se mettait en tailleur sur la lit et jouait pendant des heures, quand elle ne squattait pas le canapé du salon. Ou plutôt que Carmen venait pas la délogée de sa chambre pour le foutre dans le salon. Ils faisaient tant d'effort pour l'empêcher de se renfermer sur elle-même. Elle soupira, son choix était fait. Elle avait mis tant de temps à comprendre ce qu'elle voulait... Il lui coûtait beaucoup, et ne coûterait pas qu'à elle mais elle serait mieux ainsi et qui avait dit que c'était pour l'éternité. C'était dur mais elle ne voulait pas leur en parler. Ils la feraient changer d'avis, elle se culpabiliserait tellement. Non c'était mieux ainsi, dans le silence. Ils penseraient juste qu'elle est partie prendre sa réserve de solitude comme elle le fait si souvent. Elle attrapa un sac dans son armoire et y mit quelques robes et gilets. Elle mit aussi un bloc à dessin et ses deux instruments : sa flute et sa guitare. Elle regarda la porte par où lui provenait les bruits de la maison. Elle pouvait presque sentir des larmes imaginaires coulaient le long de ses joues. Elle se laissa tomber au sol et s'entoura de ses bras. Elle commençait déjà à regretter. Mais elle devait le faire pour elle. Si elle n'y arrivait pas, elle pourrait revenir dans quelques mois comme à l'a si souvent fait. Elle dirait qu'elle était partie pour une longue chasse comme elle le fait si souvent. Elle se releva et prit encore une ou deux petites choses qui pourraient lui être utile. Elle referma son sac et jeta encore un coup d'oeil à la porte. Cela la démangeait tellement de l'ouvrir et d'aller se précipiter dans les bras de ceux qu'elle aimait tant. Elle entendis Eleazar se levait et dire qu'il venait la chercher. Son coeur ne battait plus mais elle le sentait s'affoler tout de même. Elle plissa les yeux et inspira un bon coup. Sa fenêtre était ouverte. Elle balança son sac en travers de son épaule et sauta. Elle atterrit sans un bruit, ce qui lui fit plaisir. Elle se cacha contre le mur pour qu'on ne puisse pas la voir de sa chambre. Elle entendit Eleazar l'appeler et se penchait pour voir dehors. Elle s'empêcha de respirer même si ses anciens reflex humains lui disaient de respirer plus vite que la normale. Puis son frère abandonna. Elle resta là, debout contre le mur sans savoir que faire. Elle l'entendit dire à ses soeurs qu'elle n'était pas là, surement partie chassée. Lirose aurait bien fondit en larme mais elle ne pouvait pas pleurer. Elle prit son courage à deux mains et partit en courant, les yeux fermés. La nature reprenait ses droits sur elle, elle redevenait sauvage.



        Amérique du Sud, 1912

        Dans les rues sombres, une forme déambulait. C'était une jeune femme, à la peau d'albâtre et aux yeux dorés. Toute personne vivant ici lui aurait dit que ce n'était pas prudent de se promener seule la nuit quand on est une femme. A vrai dire pour un homme non plus ce ne serait pas prudent. Mais les yeux de la demoiselle reflétaient aucune criante. Elle déambulait profitant du spectacle nocturne de la ville. C'était l'été. La journée était ensoleillée et étouffantes et les nuits claire et chaude. Elle souriait comme une enfant. Physiquement, elle semblait à peine sortie de l'adolescence. Elle semblait si frêle, si douce. Il eut un bruit et elle jeta un coup d'oeil derrière elle. Sur un des murs se dessinait une ombre peu rassurante. Elle fit comme si elle ne l'avait pas vu et continua d'avancer, comme si elle marchait sur un fil. Ses talons claquait doucement au sol dans une douce mélodie qui couvrait les bruits des égouts. Elle souriait et chantonnait tout bas. L'ombre se précipita sur elle. Plutôt que de crier ou prendre peur, elle éclata dans un fou rire. Elle ne bougea qu'au dernier moment. L'ombre se retrouva coincée entre elle et le mur, plus que surprise. C'était un homme, aux yeux rouges sang. Il la regarda plus que surpris.
        - Tu t'es trompé de proie, vampire !
        Il fit des yeux qui voulaient tout dire. Il n'aurait pas pu imaginé qu'elle était des leurs. Elle le lâcha et il sourit d'une façon qui n'annonçait pas forcément quelque chose de bon. Pourtant la demoiselle n'affichait pas la moindre crainte.
        - Je ne t'ai jamais vu dans le coin. Tu es nouvelle ?
        - Effectivement.
        Sa voix avait ce petit quelque chose d'enjoué qu'ont les enfants. Quelqu'un de normal l'aurait pris pour une folle mais ce jeune homme ne semblait ne pas le remarquer ou même s'y attendre. Il se racla la gorge.
        - Qui es-tu ?
        - Lili Denali et toi ?
        - Paolo. Qu'est-ce qu'une végétarienne d'Alaska fait ici ?
        Elle explosa de rire. Ses épaules étaient soulevaient par ses hoquets et son visage se retrouva caché par ses cheveux. Elle avait l'air de trouver la question si bête. Lui semblait un vexé.
        - Je voyage, quoi d'autre !
        Il haussa un sourcil. Finalement, peut être que le comportement de la demoiselle lui semblait étrange. Ce qu'elle n'avouait pas c'est qu'elle ne supportait pas de se trouver en sa présence. Mais son petit jeu fonctionnait et elle faisait de lui sa proie et non l'inverse. Elle contrôlait la situation.
        - Je crois que tu vas devoir te trouver un autre repas.
        Elle lui fit un clin d'oeil et deux secondes plus tard elle n'était plus là mais sur le toit. Après un dernier éclat de rire, elle disparut dans la nuit. Le vampire lui restait là sans bien comprendre ce qui venait de se passer.



        Etats-Uni, 1913

        C'était un jour comme les autres. Le soleil était levé depuis plusieurs heures et Lirose venait de sortir de sous la douche. Elle avait été bien froide, juste assez froide pour qu'elle sente la différence avec sa propre peau, elle même froide comme le marbre. Un jour comme les autres se dit-elle en s'habillant d'une robe légère blanche. Mais ce n'était pas un jour comme les autres en y pensant bien, comme les derniers mois mais pas comme les autres. Elle regarda sur le lit ou était en train de lire, allongée dans une position peu décente, une autre vampire. Elle avait le cheveux d'un blond presque blanc et ce que beaucoup appellerait un corps de rêve. Lirose sourit en la regardant tourner les pages du livre à une vitesse loin d'être humaine. Oubliant le fait qu'elle venait juste de sortir de la douche et de s'habiller, elle alla vers le lit. Elle attrapa le livre et le referma doucement. Puis, tout doucement pour faire craquer l'autre vampire, elle s'allongea sur elle, la recouvrant au passage de ses cheveux. Leurs lèvres se rencontrèrent et le désir de Lirose de faire durer l'instant pour faire craquer son amante ne fut pas vraiment assez fort. Elle se laissa envahir par le flot de sensations et de souvenirs l'envahir. Elle et Ange s'étaient rencontrée il y a peu dans un endroit pas qualifié de fréquentable un soir. Lirose y travaillait et Ange était venu y chercher son prochain repas. Mais le corps de la Denali avait monopolisait son attention. Elle l'avait abordée après la fermeture et depuis elles étaient ensembles. Ce qui n'empêchait pas Lirose de travailler au même endroit et Ange d'y aller chercher ses proies. Elle choisissait généralement celles qui portait une attention malsaine à son amante. Mais cela faisait déjà plusieurs mois et elles allaient devoir quitter la ville. Les deux jeunes femmes avaient décidés de faire encore une ou deux étape avant de partir en Europe. Brusquement, sans trop savoir comment. Lirose se retrouva allongée sur le dos avec Ange au dessus d'elle. Elle lui sourit et caressa de sa main douce son visage. Ange avait un visage d'ange, justement ! Non elle était plus que belle, magnifique , envoutante... Sans savoir comment, Lirose s'était retrouvée embarquée dans cette relation. Et elle savait qu'en sortir serait surement très dur. Elle ne pouvait simplement pas résister comme si son corps était aimanté à celui de Ange. Pour cela, elle fermait les yeux sur le fait que son amante se nourrissait de sang humain. Et Ange faisait de son côté des efforts pour se faire accepter pas que physiquement : elle ne tuait que pour se nourrir et ne le faisait pas trop souvent. Et cela marchait pour le moment. Les deux femmes s'étaient rapidement trouvé des points commun tels que leur goût en matière de littérature. Bref, le courant passait bien entre elles. Lirose arrêta de réfléchir à tout ça quand la bouche de Ange glissa la long de son cou.



        Amérique du Sud, Cullen's House, 1919

        - Carlisle ?
        Une voix mielleuse parla. Mais personne ne lui répondit à la demoiselle. Elle ramassa les pans de sa robe et entra dans le salon vitré. Elle trouvait la maison très clair et surtout pleines de vitres. Et cette odeur, il n'y avait aucun doute sur qui y vivait.
        - Carlisle ? C'est Lirose.
        Une petite vague d'inquiétude la submergea. Pourquoi est-ce qu'il ne lui répondait-il pas ? Elle sentait qu'il n'était pas loin. Mais s'il n'était pas chez lui ? Elle entendis du bruit derrière elle et se retourna vivement. Derrière, enfin maintenant devant, elle, se tenait un jeune homme. Il avait le cheveux châtain cuivré et les yeux dorés, Lirose le regarda avec étonnement. C'était qui lui ? Surement l'autre odeur de vampire qu'il y avait dans le coin. Je fronçais les sourcils.
        - Tu es ?
        - Chez moi. Comment t'appelles-tu ?
        Lirose plissa le nez et montra les dents. Malpoli en plus, non mais oh. C'était vrai qu'elle était chez lui et qu'elle lui posait les questions mais elle venait « en paix » et voulait juste voir Carlisle.
        - Lili. Et toi ?
        - Je croyais que tu t'appelais Lirose ?
        Lirose leva les yeux au ciel. Voilà pourquoi elle aimait vivre seule. Personne ne venait l'embêter. Elle mit ses mains sur ses hanches et se pencha légèrement à l'avant. Elle semblait presque effrayante comme ça. Et sa robe noire jouait en sa faveur sauf qu'elle n'avait pas conscience de ça.
        - Et alors ? Ca te gêne que j'ai un surnom ou diminutif ? La politesse voudrait que tu me donne ton prénom.
        Et que tu me dise où est Carlisle. Mais cela elle le garda pour elle. Elle était venues voir le médecin un peu par hasard. Ses pas l'avaient menée dans cette ville et en passant près de l'hôpital elle avait senti l'odeur de son ami. Elle avait décidée de passer chez lui.
        - Edward. Et si tu veux voir mon père, il est en train de rentrer.
        - Ton père ? Carlisle t'a mordu ?
        Elle en restait bouche bée et le prénommé Edward avait une lueur de fierté dans le regard. Elle connaissait cette lueur pour l'avoir tant vu dans le regard de Kate quand celle-ci avait décidé d'embêter quelqu'un. Elle finit par hausser les sourcils et rouler des yeux.
        - Peu importe. Comment as-tu su que je cherchais Carlisle ? Tu m'avait entendu ?
        Elle se rendait compte quelle avait était peu discrète dans un certain sens. Mais tant pis et puis qu'est_ce qu'il y avait de dangereux à rendre visite à un vieil ami que l'on considère comme un membre de sa famille. Peut être avait-il un don, comme elle. Ce serait comme ça qu'il aurait su qu'elle cherchait
        - Je lis dans les pensées. Et toi ? Quel est ton don ,
        - Je déplace les objets.
        - Bonjour Lirose, que nous vaut le plaisir de ta visite. Et je vois que tu connais déjà Edward.
        - Carlisle !
        L'exclamation de Lirose était pleine de joie et la demoiselle alla le prendre dans ses bras telle une enfant retrouvant quelqu'un qu'elle aurait perdu de vue. Carlisle sourit et lui embrassa le front. Elle, elle rit tout simplement.
        - Dois-je annoncer à Tanya que tu rentres à la maison ? Tu leur manques.
        - Non. Je suis juste de passage et non en route pour Denali.



        Suisse, 1935

        La pluie tombait fort mais la jeune vampire s'en moquait bien. Il y a quelques heures encore il faisait beau mais la météo semblait s'être accordée à l'humeur de la jeune femme. Elle n'était pas en colère mais hors d'elle, pas triste mais déçue. Elle était déçue mais il y avait tout de même une pointe de tristesse. Elle avait espéré pendant un court un instant durant les trente-sept dernières années qu'elle aurait pas besoin de faire ce qu'elle venait justement de faire. Mais elle savait que cela arriverait un jour où l'autre. C'était inévitable. Si elles avaient des points communs, elles étaient tout de même trop différents pour que cela dure. Plus le temps passait plus elles multipliaient les disputes. Au bien entendu, Ange avait une façon toute particulière d'éviter les disputes. Quand le ton commençait à monter ou qu'elle voyait que Lirose était énervée, elle l'embrassait. Elle savait que ses lèvres avaient un certain effet sur la Denali et elle ne se gênait pas pour s'en servir. Lirose soupira en pensant à tout cela... Elle s'était senti bien durant toute ses années, enfin quand elle mettait sa conscience en veilleuse. Mais comme quand elle était avec les siens elle avait comprit que cela ne durait pas. Comme si elle ne pouvait pas vivre avec quelqu'un sans devoir finir par partir. Pourtant avec Ange, elle voyageait, beaucoup. Les jeunes femmes déménagées tous les deux mois ou presque. Mais non, ça ne pouvait pas continuer. Ange venait de mettre Lirose en colère et même les douces tentatives de réconciliations de la blodinette n'avait servies à rien. Lirose avait fait son choix. Soudain un cri déchira la nuit. La vampire s'immobilisa. Elle était tout près de chez elle. Elle vérifia mais les rues étaient vides. Elle courut jusqu'à la provenance du cri. Il y avait un homme, un jeune homme étendu dans cette rue. Au tour de lui, une marre de sang recouvrait le sol. Mais Lirose ne s'en inquiéta pas. A entendre les cris du jeune homme et à en voir la morsure dans son cou, la mort par perte de sang aurait peut être été préférable. Doucement, elle s'approcha de lui, tendant ses sens pour détecter la potentielle présence d'un vampire. Mais il semblait qu'ils n'était que tous les deux. Doucement, elle se pencha pour lui pour voir son visage. Un éclat sur son haut attira son regard : un cheveu blond. Elle le détailla du regard. Alors c'était lui,la personne sur qui Ange s'était vengée. Elle se pencha et évalua la meilleure façon de le ramener à la maison. Elle chercha son nom mais elle ne l'avait jamais vu. Prise d'une inspiration, elle regarda à son poignet. Il y avait une gourmette, style celle que l'on a à son baptême. Elle était au nom de Robin. Lirose sourit et caressa son visage tordu par la douleur. Il la regardait avec des yeux implorants.
        - Je vais m'occuper de toi, Robin.


        Volterra, 1935

        Elle rabattit son capuchon sur sa tête et tenta vainement de se faire un passage parmi la foule. Par tout des capes rouges déambulaient dans la ville. Elle serra les dents, au point de les faire grincer. Il faisait très beau ce jour là, ce qui n'était pas pour l'arranger et la foule faisait masse. Elle réussit à sortir du plus gros et à gagner l'endroit où la circulation se faisait plus aisée. Elle soupira et recommença à respirer. Elle avait mal choisi son moment pour venir. En fait si, elle avait choisi en connaissance de cause car elle rêvait de voir la ville en ce jour de fête. Alors quitte à venir visiter Volterra, au tant le faire à la saint Marcus. Elle avait fait les choses bien. Elle avait mis une robes à manches longues malgré la chaleur et portait des gants. Elle s'était vêtue d'une de ses capes rouges que l'on mettait pour l'occasion et avait laisse ses cheveux détachés pour que l'on puisse que très peu voir son visage. Personne n'aurait pu se douter qu'il était en présence d'un vampire comme ceux qu'ils croyaient que Saint Marcus avait chassés de la ville. Pas exactement comme ceux-là puisque contrairement aux Volturi qui vivait dans cette ville, elle ne buvait pas de sang humain. Elle repéra une cape grise sombre dans la foule et avec elle les ennuis. Lirose grogna de façon humaine pour une fois et déambula de façon précise dans les rues pour s'éloigner un maximum de la foule. Elle pénétra dans une ruelle et s'appuya contre le mur. Elle savait que celui qui la suivait viendrait à sa rencontre. Pour faire passer le temps, elle détailla la rue qu'elle avait choisie. Un bon choix, pas trop étroite, bien à l'ombre, pas fréquentée et qui devait servir de débarras aux gens du coin. Elle testa son pouvoir sur une planche de bois qu'elle fit se soulever de quelques centimètre à peine. Elle sourit et la laissa retomber.
        - Intéressant le truc de la planche.
        Elle se retourna vers l'entrée de la ruelle et vit son poursuivant. C'était une jeune homme vêtu d'une cape grise qui révélait son appartenance aux Volturi. Étonnamment, il avait retiré son capuchon. Lirose fixa un instant ses yeux rouges et sourit.
        - Comment as-tu vu ?
        Il se rapprocha. Elle fit aussi tombé son capuchon et se décolla un tout petit peu du mur. Un sourire malin naquit sur leur visage. Ils se regardaient dans les yeux en les plissant légèrement pour Lirose. Elle finit pas éclater de rire. C'était assez étrange comme situation.
        - J'ai une excellente vue. Que fais-tu à Volterra ?
        - Je profite de la Saint Marcus pour visiter la ville, je voulais faire depuis si longtemps.
        Elle sourit et repoussa sa cape à l'arrière pour être libre de ses mouvements. Elle dévoial sa robe. C'était une robe de style siècle précédent et pas que de style puisqu'elle était d'époque. Elle était rouge et ocre, mettant en valeur ses yeux dorés et sa peau blanche. Les gants était ocres également refermés par un ruban rouge. Le tout était majestueux. Elle était belle, très belle mais ne le savait pas. On la prendrais volontiers pour un vampire, elle en était un. Le jeune homme le regardait le souffle coupé. Lui savait qu'elle était belle.
        - Et toi que fais-tu ici ?
        Il la regarda étonné et vit son sourire. Il rit. Un peu de sa remarque et surtout devant son petit air d'enfant gâté. Elle sourit et fronça les sourcils comme pourvoir avoir l'air contrariée mais n'y arriva pas. Elle se sentais si bien. Pour une fois qu'elle rencontrait quelqu'un et qu'elle n'avait pas pour seule intention de fuir.
        - Tu comptes rester longtemps ?
        Elle réfléchit qu'à ce moment là. Elle n'avait avait strictement aucune idée à vrai dire. Elle était venue sans savoir si elle resterait plus d'une journée alors combien de temps exactement. Elle n'en savait rien. A vrai dire, elle avait déposée sa valise dans une auberge en disant qu'elle réservait une chambre pour la nui et avait payé d'avance. Depuis elle se promenait.
        - Je ne sais pas. Cela va dépendre...
        - De quoi donc ?
        Il avait l'air si curieux. Lirose sourit et pris un air de quelqu'un qui réfléchit
        de façon intense. Elle n'en savait rien en fait, la réponse lui vient si naturellement.
        - de toi voyons !
        Elle rit doucement. Et lui aussi. Il plongea les yeux dans les siens, remarquant la délicieuse couleur dorée qu'ils avaient. Il remit en arrière une mèche rebelle de la demoiselle et lui répondit.
        - ce serait avec plaisir que je guiderais mademoiselle dans la ville. Mais puis-je connaître le nom d'une si engageante jeune femme ?
        Il remit son capuchon, alors que Lirose ramenait sa cape sur le devant et disposait sa capuche en deux ou trois mouvements au tour de son visage. Il lui tendit un bras qu'elle prit en déposant sa main doucement dessus. Il formait ainsi un couple bien étrange qui allait attirer le regard.
        - Lirose Denali et vous jeune homme ?
        - Douglas Volturi.


        Volterra, Lirose' House, 1940

        Lirose sortit de son bain et s'enroula dans une serviette, elle fit de même avec ses cheveux. Elle frotta ses cheveux doucement pour les sécher sans les ébouriffer. Elle revenait tout juste de la chasse et avait senti un besoin urgent de se doucher. Pas étonnant puisqu'elle c'était fichue du sang partout mais elle s'était amusée comme une petite folle. Elle soupira d'aise et gagna sa chambre. C'était uen pièce avec pas beaucoup de décoration, assez simple en soi mais remplie de livre, croquis, partition et autres... Sans parler des vêtements qui trainaient sur les meubles. Là, elle se laissa tomber sur le lit et rit et comme une enfant. Elle se sentait si bien, comme sur un nuage haut dans les cieux. Elle souriait pour un rien et avait à vrai dire bien des raisons de l'être. Elle plongea dans ses souvenirs si doux. Elle revit la journée d'hier. Ca aurait pu être une journée normal mais c'était devenue tant plus. Elle leva sa main gauche et fit jouer les reflets su soleil sur sa bague. Elle la trouvait magnifique rendue encore plus belle par la promesse qu'elle offrait. Il l'avait demandé en mariage. Elle en revenait pas. Elle avait tant de mal à réaliser mais au fond comprenait exactement ce que cela voulait dire : il l'aimait. Elle avait dit oui sans hésiter, c'était venu si naturellement dans sa bouche. Elle en aurait pleuré de joie tellement cette nouvelle la ravisait. Elle sourit et comme une enfant s'entoura de ses bras en riant. C'était un rire cristallin qui ne semblait ne jamais s'éteindre. Comment avait-elle pu seulement penser un instant qu'il n'était pas amoureux d'elle alors qu'il le lui disait si souvent. Ces cinq dernière années étaient passées si vite. Elles avaient été si douces. Jamais Lirose n'avait été si heureuse que ces derniers temps avec lui. Elle se sentais vivre, elle avait presque de nouveau un coeur qui battait dans sa poitrine. Depuis qu'elle le connaissait, elle ne voyait que lui. Le reste en s'en moquait bien tant qu'il était là. Peu lui importait leur différences, elle l'aimait. Elle, savait qu'il serait près à tout pour elle mais elle ne lui demandait rien, elle n'avait pas besoin qu'il change. Elle voulait juste qu'il l'aime. Lirose se redressa et soupira d'aise. La pièce était encore pleine de son odeur alors que cela faisait plus de dix heures. Il avait du partir tôt parce qu'Aro avait besoin de lui. Et c'était le jour où ils allaient manger alors il ne pouvait pas raté ça. Mais elle le sentait à côté d'elle. Il devait surement utiliser son don pour la voir comme il le faisait si souvent. Elle sourit et s'habilla. Elle mit une robe blanche unie, rien de plus élaboré mais cela lui allait à merveille et elle savait qu'elle resterait surement dedans tout le reste de la journée. Peut être même la nuit, cela dépendait de ce que Douglas voudrait faire. Elle savait très bien qu'elle aurait le dernier mot mais elle voulait lui faire plaisir. Elle aimait être avec lui alors qu'ils passent la soirée chez elle ou à se promener elle s'en moquait. Elle voulait lui faire plaisir, qu'ils soit heureux, qu'ils s'aiment. Tant qu'ils étaient Utilisant son propre don, elle fit venir à elle un papier et un crayon. Elle sourit et écrivit en gros : Douglas, je t'aime. Elle sourit devant sa magnifique oeuvre d'art. Elle ne s'était pas contenté d'écrire, il avait fallu qu'elle dessine au tour, elle n'était pas elle pour rien. Elle n'enseignait plus, ce qui la chagrinait un peu mais il y avait trop de soleil ici pour qu'elle se le permette et puis elle pouvait ainsi consacrer tout son temps à son amour. Elle déposa le papier sur l'oreiller, bien en évidence, et retourna dans la salle de bain. Elle enleva la serviette de ses cheveux et commença à les démêler. Cela allait lui prendre du temps surement mais elle s'en fichais puisque Douglas absent elle n'avait rien de beaucoup plus important à faire. Oh, elle pourrait prendre son carnet à dessin cela faisait longtemps ou jouer un morceau. Il y avait celui là que Douglas aimait tant. Et ça faisait un petit temps, un an pour être précis, qu'elle n'avait pas sorti sa flute. Sa flute... Ce n'était pas l'originale, la première qu'elle avait eu mais le son était tout aussi mélodieux. Sa première flute c'était Irina qui lui avait offerte. Repenser à ses soeurs la fit sourire tristement. Tanaya, Irina, Kate, Carmen et Eleazar lui manquait tant ! Elle était heureuse ici mais elle aurait bien aimée avoir des nouvelles de sa famille. Oh, elle aurait pu demander à Douglas de les voir pour elle mais étrangement elle ne le faisait pas. Elle savait que plus elle y penserait plus elle aurait envie d'y retourner et elle ne voulait surtout pas quitter Douglas. Elle savait qu'il la laisserait partir et même qu'il l'accompagnerait mais elle ne voulait pas qu'il quitte les siens pour elle. C'était égoïste dans un sens puisqu'elle se privait du plaisir d'être avec sa famille. Mais si après toutes ces années loin de sa maison, cela ne servait à rien de gâché son bonheur de maintenant. De toute façon, si elle se mariais elle n'aurait qu'à les inviter. Elle trouverait bien leur numéro de téléphone quelque part et si non un petit tour à Denali et l'affaire était bouclée. Voilà c'est ce qu'elle ferait. Mais que diraient-ils quand ils apprendraient qu'elle est fiancée à un Volturi ? Peu importait, elle l'aimait et si les siens trouvaient quelque chose à dire c'était tant pis pour eux. Elle posa la brosse sur le lavabo et regarda le résultat. Comme souvent ses cheveux ondulés légèrement et surtout partaient dans tous les sens. Elle sourit en voyant celui qu'elle aimait dans le miroir. Il était revenu. Elle le sentit l'attrapée par la taille et l'embrasser dans le cou. Elle ferma doucement les yeux.
        - Mi amor.
        - Douglas...


        Volterra, 1945

        Lirose rabattit son capuchon sur sa tête. C'était la Saint Marcus et tout le monde portait des capes rouges comme la sienne. Elle n'avait donc aucun risque d'être repérée de cette manière. Sauf s'il la suivait depuis le départ et là de toute façon son manège ne servait à rien. Mais dans ce cas que ferait-il ? Elle soupira. Elle n'avait pas vraiment envie de faire ça mais comme la première fois elle savait que c'était mieux ainsi. Cela lui coûtait plus qu'elle ne l'aurait pensé et pourtant. Pourquoi gâchait-elle tout quand elle pouvait être heureuse ? Elle eut soudain envie de s'arrêter de fondre en larme mais elle ne le fit pas. Elle ne pouvait pas pleurer, pas physiquement. Il lui manquait déjà. Mais les choses ne pouvait pas se faire sans sacrifice d'un des deux et elle savait très bien que ni l'un ni l'autre ne le voulait. Mais finalement ce choix là était limite plus difficile. Elle s'engagea dans la foule, essayant de se faire discrète pour qu'il ne puisse pas la distinguer du reste de la population. Elle finit par réussir à sortir de la ville. Là, elle trouva rapidement la voiture qu'elle avait préparée à l'avance. Elle monta dedans, elle démarra tout de suite. Sur la route, dans son sens, il n'y avait strictement personne et elle pouvait rouler vite. Elle laissa sa capuche tomber et ses cheveux partir dans tous les sens. Il lui manquait déjà. Elle s'en voulait de partir comme ça sans laisser aucune explications : il n'y avait pas d'explications. Elle finit par trouver un aéroport. Elle se gara et laissa la voiture là, personne ne viendrait la réclamer. Elle sortit ses deux valises du coffre, rapidement mais pas trop pour ne pas qu'on la remarque et se dirigea dans l'aéroport. Entre temps, elle avait rabattue sa capuche sur sa tête, son visage était caché par ses cheveux et elle portait des gants, en plus d'une robe à manches trois quart. Aucune parcelle de peau n'était visible et donc exposées au soleil. Elle ressemblait à une princesse sorti d'un conte de fée et n'importe qui l'aurait prise pour quelqu'un qui s'était déguisé l'occasion de la Saint Marcus. Elle mis des lunettes de soleil et acheta un billet au hasard. Russie parfait. Ses soeurs était originaire de là-bas, à part Carmen qui était espagnol. Elle avait toujours voulu savoir à quoi ressemblait le pays d'origine de sa famille. Son avion décollait dans une demi-heure. Elle poussa un soupire de mécontentement. Personne ne voulait donc lui faciliter la chose ? Elle fit tourner la bague à travers son gant. Elle n'avait pas voulu l'enlever. Elle l'aimait malgré qu'elle parte. Et elle espérait qu'il le savait. Elle se dirigea vers la zone internationale. Elle entra dans un magasin au hasard dans le seul but de s'occuper.



        Londres, 1990

        Lirose détourna son regard de l'affiche. Celle-ci annonçait un match de foot très attendu qu'elle n'irait pas voir. Elle n'avait jamais aimé le football préférant le baseball et encore plus l'art. Mais de ce qui se jouait en équipe c'était le baseball qu'elle préférait. Oh le basket aussi pouvait être amusant d'après elle mais on pouvait moins courir. Elle s'approcha de la rue. Elle se trouvait un porche pour se mettre à l'abri car il pleuvait averse. Elle reprit sa route sous la pluie. Tout de suite, ses cheveux se collèrent à son visage et ses habits légers firent de même avec sa peau. Elle rentra ses mains dans les poches de son jean et baissa la tête. Elle avait soif. Très soif. Horriblement soif. Et pourtant, les humains la dégoutaient toujours au tant. Parfois, elle ne comprenait pas les autres vampires mais c'était simplement le choix de la simplicité. En même temps, elle n'avait jamais fait les choses simplement. Il fallait toujours qu'elle trouve à redire et surtout à partir. Elle était d'humeur maussade aujourd'hui comme si elle s'accordait avec le temps. Sa famille, ses amis, son fiancé lui manquait. Elle passa devant un zoo. Elle fit brusquement demi-tour et revient devant la grille d'entrée. Ce n'était pas bien mais elle pourrait librement étancher sa soif. Mais la chasse ne serait pas là. Tant pis. Elle vérifia que les alentour étaient vides comme si toute la ville était à ce match de foot. Elle escalada la grille et sauta dans le zoo. Elle se promena pour choisir sa proie. Elle ne savait pas trop. Son regard fut attiré par un pelage blanc. Un magnifique loup d'Alaska faisait les cent pas dans sa cage. Elle le regarda et un sourire de plaisir naquit sur son visage. Mentalement Elle fit sauter la serrure et ouvrit la porte. Le loup s'échappa. La chasse avait commençait.



        Berlin, 2047

        La vile semblait si agitée mais si calme. Très peu de monde était dehors mais il y avait tant de bruit. Dans les rues les quelques voitures en circulation allaient vite pour rester le moins de temps dehors et ne pas arriver en retard. Il neigeait. Depuis six heure cela tombait sans arrêt, la ville en était toute blanche. Une silhouette progressait dans les rues. C'était une jeune femme vêtue d'un jean et d'un pull qui progressait doucement avec sa valise. Elle portait aussi une guitare en travers de l'épaule. Elle marchait comme si de rien était, la neige ne la gênant pas plus que ça. Elle gagna à pied l'aéroport. Elle se réfugia dedans comme l'aurait fait n'importe qui. Elle gagna le tableau d'affichage et fit tomber la capuche de son pull. Elle resta plusieurs minutes à le regarder passive avant de se diriger vers un comptoir. Elle demanda un billet direct vers l'état de Washington aux Etats-Unis. Elle montra un passeport Américain, ainsi qu'un Canadien et un Italien. Ses yeux dorés brillaient de plaisir non dissimulait. Pourquoi un Canadien ? Elle n'en avait aucune idée mais elle avait senti qu'elle ferait mieux d'en faire un. Sur le papier, elle avait tout juste 18 ans. Elle choisit d'atterrir à Seattle sans vraiment savoir pourquoi. La dame qui la servait lui posait pleins de questions, totalement inutiles, par lesquelles Lirose répondait évasivement. Elle prit son billet et se dirigea vers la zone d'embarquement car elle décollait dans vingt minutes. Direction Seattle !


        Forks, Ancienne maison des Cullen, 2049

        - Il y a quelqu'un ?
        Lirose disait ça sans grande conviction. Il y avait une telle couche de poussière sur les quelques meubles de ce qu'elle voyait de l'extérieur qu'elle pensait que Carlisle ne vivait plus ici depuis plusieurs années minimum. Elle fit le tour et trouva la porte d'entrée. Elle était ouverte ce qui intrigua Lirose. Tout doucement, elle la poussa. La porte grinça comme si elle n'avait pas été ouverte depuis longtemps. Lirose grimaça, si quelqu'un vivait ici, un vampire plus précisément, il ne pouvait ignorer son intrusion dans son domaine. Elle rentra et profita pour se mettre à l'abri car il pleuvait dehors. Forks, la pluie; Elle était arrivée dans la région il y a un mois de ça et elle n'avait eu que de la pluie. C'était un endroit à vampires qui voulait sortir le jour, comme elle, comme Carlisle et Edward. Elle avait senti l'odeur de son ami en chassant dans les bois, elle l'avait tout de suite reconnue. Elle soupire et secoua la tête pour décoller un peu ses cheveux de son visage. Elle repoussa les derniers de la main et pensa à respirer. La maison était pleine d'odeur enfermée depuis surement des années. Elles assaillirent Lirose de plein fouet qui eut du mal à se reprendre.
        - Carlisle ? Edward ?
        Elle bloqua sa respiration pour se calmer avant d'essayer de les analyser. Il y avait celle de Carlisle et d'Edward. Elle ne connaissait pas les autres. Il y avait cette odeur ni vampire ni humaine et cette odeur qui sentait un peu le loup. Et pleins d'autre odeurs de vampires. Sans parler de l'odeur de poussière et de renfermée qui rendait l'atmosphère si lourde. Puis en cherchant bien, mais vraiment bien, Lirose trouva celles de sa famille. Elle avança un peu dans la maison. Qui d'autre que ses deux amis avaient vécu ici ? Avaient-ils tous vécu en même temps ? Qui étaient-ils ? Elle avait tant des questions. Sa main se posa sur le plateau d'un secrétaire et dessina doucement, presque machinalement, dans la poussière. Il restait les meubles mais toutes les choses personnelles n'étaient plus là. Lirose ne voyait aucun cadre, aucun livre ni dossiers. Elle soupira de peine. Carlisle ne vivait plus ici, depuis longtemps. Elle aurait tant aimé le revoir, cela faisait tellement longtemps. Elle l'aurait questionné sur sa vie de maintenant, sur comment se déroulait son régime... Elle lui aurait demandé des nouvelles de sa famille. Elle parcourut tout le rez-de-chaussé avant de ressortir. Carlisle et Edward ne vivait plus ici, rien ne servait de s'attarder dans ce lieu. Elle ramassa son sac. La valise était trop gênante pour courir elle avait du la remplacer. Elle le jeta sur son épaule et passa aussi sa guitare. Elle repartait vers le nord. Elle ne savait pas encore si ses pas la mènerait à Denali mais elle l'espérait dans un certain sens, le craignait dans un autre. Sa famille lui manquait horriblement. En même temps, elle avait tellement peur de la réaction des siens quand ils la verraient revenir. Elle soupira et commença à courir.
        - C'est reparti !

        Fort Smith, Lycée, 2050

        - Et vous êtes enseignante ?
        La jeune femme retint un soupire. Cela faisait trop fois qu'on lui posait la question et elle trouvait cela désobligeant. Elle prit son calme en patience et Passa une main dans ses cheveux.
        - Oui, de musique et d'art plastique.
        - Vous avez ?
        Enfin une nouvelle question. La demoiselle sourit et sortit ses papier de son sac à dos qui était posé sur la chaise à côté d'elle puisqu'elle avait préféré rester debout. Elle avait trois passeports. Elle hésita un peu sur lequel donner mais avant qu'elle se décide la dame les lui prit des mains et les observa en attendant sa réponse.
        - 22 ans, Madame.
        - C'est jeune pour enseigner. Vous avez trois nationalité ?
        Ca devenait enfin intéressant. Peut être qu'elle aurait le poste au final. Elle fit un grand sourire à la dame et se pencha légèrement à l'avant. Elle était là depuis déjà une demi-heure et elle avait l'impression qu'on lui avait demandé cent fois les même choses. Était-ce ainsi qu'on enseignait ici ? Le niveau était-il si bas ? Mais elle avait gardé son calme. Cette ville lui plaisait et elle voulait vraiment y vivre.
        - Mes parents étaient américain et canadien et je suis née en Italie, j'ai donc les trois nationalité.
        Mensonge. Elle était née en suède, enfin en ce qui est maintenant la suède. Mais cela remontait à tellement longtemps que personne ne trouverait de preuve. Et dire qu'elle était née en Italie, dont elle s'était obtenue la nationalité plus par souvenir de ses années passées là-bas qu'autre chose, lui permettait que les gens ne fouillent pas trop. Qui chercherait à trouver un certificat de naissance italien pour savoir si l'honnête nouvelle enseignante était bien italienne ? Personne. Et puis, ces dernières années, elle avait utilisé ces passeports là, qui correspondait à ce qu'elle avait besoin en ce moment donc pourquoi en refaire.
        - Lirose Denali ? Originale. Vous n'avez pas d'autre prénoms ?
        - Si, quatre autres mais ils ne figurent pas sur mes papiers. Pourquoi ?
        - Pouvez-vous me les donner ?
        Elle ne répondait pas à la question de Lirose. La vampire serra les poing hors de vue de l'humaine et prit un voix calme plus pour se calmer elle-même qu'autre chose. Cette dame s'insupportait au plus haut point. Elle savait qu'un bon nombre de ses semblables l'auraient déjà manger mais elle ne mangeait pas d'humain et elle avait un meilleur contrôle de soi que les autres vampires en général.
        - Lirose Trinity Robyn Summer Andréa Denali.
        - Mariée ?
        - Non.
        - Fiancée ?
        - En quoi cela vous regarde-t-il ?
        Lirose avait gardé un ton poli mais il était clair qu'elle ne voulait pas que l'on s'attarde là-dessus. La femme haussa les épaules. Elle nota quelques chose sur un petit carnet et se leva pour prendre des papiers sur divers piles. Lirose reprit ses papier d'identité et les rangea précieusement. Elle avait aussi un permis de conduire mais comme elle n'avait pas de voiture, il lui avait semblé inutile de le sortir. La dame lui tendit les papiers qu'elle prit délicatement,
        - Vous signerez les premiers, les autres ne sont que des indications ainsi que le règlement intérieur. Vous vous présenterez ici pour la près-rentrée.
        Lirose signa rapidement, rangea dans une pochette les autres papiers qu'on lui avait donné et sourit poliment. Elle remit sa veste, jeta son sac en travers de son épaule. Elle sortit de la pièce et s'autorisa un soupire de soulagement. Elle était maintenant à Fort Smith. Elle avait réussi à s'installer et à avoir un travail, le travail qu'elle aimait. En arrivant dans la ville, elle avait tout de suite été séduite. Elle s'était acheté une maison, à peu à l'écart mais tout de même en ville. Elle avait senti l'odeur d'Edward en chassant. Cela ne l'avait pas vraiment fait changer d'avis bien au contraire en fait. Elle vivait à Fort Smith.







Dernière édition par Lirose Denali le Mar 24 Aoû - 13:32, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Lirose ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin   Lirose  ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin Icon_minitimeLun 15 Fév - 15:48

    J'ai l'honneur de te VALIDER !
    Super fiche espérons que nos petits membres se risquent à la lire <3

    Ta Nessie d'amour <3
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MessageSujet: Re: Lirose ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin   Lirose  ¤¤ Vampir&Teacher&Sexy Admin Icon_minitimeLun 15 Fév - 15:51

Merci ma Nessie que j'aime.

Je l'espère bien mais faut pas rêver trop trop ^^
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