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| Sujet: Rose Juillet. Lun 31 Jan - 3:12 | |
| © Psychadelia
| ROSE & JUILLETSURNOM(S) ; Rosie ÂGE ; 6 ans (19 physique) DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 3 Décembre 2046. Texas. SITUATION (célibataire/marié, etc.) ; Célibataire GROUPE ; Hybride
DON ; Aucun
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Explications du don AVATAR ; Julia Stiles
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EVERYBODY HAS HIS STORY ; AND YOURS ?« Nous sommes tous les résultats de l’accouplement de deux êtres. Soumis à un mécanisme psychique et chimique nous ordonnant de nous reproduire, pour le bien de l’espèce. Résultats d’amour ou d’instinct. Tous. Sauf moi. » J'errais nonchalamment, en solitaire, les bras ballants et le regard morne, comme une âme hantée par la lassitude et l'affliction, et guidée par un besoin irrésistible de fuir son désarroi. Je déambulais de rue en rue dans le froid de la nuit, étourdie, sans suivre aucun chemin ; je tâchais de laisser mon cœur le tracer au gré de son écrasante mélancolie. Plus rien ne semblait me rattacher à la vie, tout ce qui m'entourait paraissait souffrir autant que moi. Tout était soudainement devenu blême et insipide, et les foules étaient pour moi comme les déserts.
Dans ma marche esseulée, une présence dans la noirceur des ténèbres, collait à mes pieds, reproduisait mes mouvements conjugués au présent. Cette silhouette était ma seule compagnie. Je la devinais lorsqu’elle passait au-dessus de l’eau, je distinguais tandis qu’elle me suivait sans un bruit, marchant à mes côtés comme une âme perdue. J’aurai aimé me détacher de ce simulacre prédateur. Enfin, face aux portes vitrées des magasins de Fort Smith, je découvrais une nouvelle fois son visage, à ma grande détresse. Mon propre visage.
Qui était-elle ? Cette superbe jeune femme ? Une fille incomprise ? Craintive ? Affectueuse ?
Non, elle n’était pas humaine. D’où venait-elle ? Cette poupée magnifique, que je voyais face à moi, le regard rempli d’incompréhension, chose que je ressentais beaucoup trop à mon goût. Qui était-elle ? Ou plutôt qui étais-je ? Qui croire ? Aussi loin que ma mémoire pouvait aller, je ne trouvais aucune réponse sûre, aucune valeur qui puisse concorder avec mes questions muettes et qui pourtant hurlaient du plus profond de mes entrailles. Je fermai les yeux, tentant de retracer une nouvelle fois mon triste passé.
Il y avait cette vieille femme, assise sur un rock’in chair, dans une petit village du Texas. Malgré son aspect pustuleux, elle n’avait jamais été désagréable avec moi, à vrai dire je pourrai presque dire qu’elle éprouvait de l’affection pour le pauvre petit être abandonné et blessé que j’étais. Mon aspect surnaturel ne l’avait pas effrayé, elle s'était contentée de me bercer doucement tandis que je grandissais à vue d’œil, me racontant toujours la même histoire. Selon elle, elle m’avait trouvé dans une maison inoccupée, seule, dans les bras d’un cadavre au visage déformé par la douleur. Sans plus de cérémonies, elle m’avait adoptée. A l’époque, elle pensait parler à un bambin, à un jeune enfant qui ne comprenait pas ce qu’on lui disait. Elle parlait, ressassait de vieux évènements comme les ragots du village, là, enfermée dans sa demeure de bois. Une rumeur courrait au sujet de ma génitrice : celle-ci faisait vulgairement le trottoir, dans sa petite tenue de soie, exposant ses atouts au premier venu en quête d’un peu de compagnie.
Voyez par vous-même : le superbe fruit d’un acte pur et simple de luxure et de désespoir. Non pas par amour. Non pas par nécessité de reproduction. Non pas pour faire subsister l’espèce humaine car après tout, cet acte avait fait naitre le seul prédateur pour l’Homme. On pouvait dire que mon père, en voyant ce que j’étais devenue, n’était autre qu’un vampire, comme le prédisait les dires des villageois.
En effet, déjà âgé de deux ans, dans mon corps de gamine de six ans, j’étais animée par une pulsion indescriptible que je tentais d’annihiler. Une force qui me dévorait littéralement de l’intérieur, comme un tréfonds venu du fond de la terre pour me guider. La vieille femme était là, bon sang, assise dans son rock’in chair ! Elle se balançait au rythme de la musique qu’elle avait dans la tête, en chantonnant des airs anciens, derniers vestiges de sa jeunesse. De sa vie. Sa peau fripée et sèche laissaient deviner chaque veine de chaque muscle et sa jugulaire distendue sous cet amas de chair m’appelait. Aussi violemment et aussi bestialement qu’un loup affamé dévorant sa proie, je m’étais jetée sur elle sans amnistie.
Suite à cela, je connus une paix intérieure considérable et ma croissance en devint d’autant plus rapide. Cependant, cet incident renforça la théorie des habitants de ce village reculé. Des marques de crocs dans un cou. Quoi de mieux pour attiser le folklore local ? J’avais donc décidé de m’exiler, de parcourir les villes à la manière d’une nomade pour ma propre survie. Je ne savais pas comment gérer la situation. Mon côté humain me hurlait d’arrêter cette tuerie, d’éliminer ce monstre qui contrôlait mon corps et mon âme damnée mais je ne pouvais pas m’empêcher de voir les humains comme des pions, comme des êtres pullulants et repoussants sans aucune connaissance du Savoir et de la Nature. Comme des rebus. J'errais, traînant le pas, l'esprit en proie aux plus terribles chagrins attisée par un isolement social sans nom. Seule la Solitude m'accompagnait dans la fuite de mon existence, aigrie par la désillusion de la bonté humaine. Parfois, des passants affairés me bousculaient sauvagement et juraient à voix haute, mais je n'entendais guère leurs plaintes misérables, leurs féroces lamentations, j'étais sourde au reste du monde qui me répugnait. Et la Solitude, accablante, m'engourdissait un peu plus l'esprit à chaque seconde s’ajoutant à mon éternité.
Mon voyage de nomade me conduisit néanmoins dans une ville portant le nom de Fort Smith. A mon plus grand étonnement, je ressentais de nombreuses présences vampiriques mais aussi d’autres qui m’étaient inconnues. Je décidai donc de me mettre en quête de ces réponses que je cherchais depuis un temps qui me semblait être l’infini. Je pus découvrir des personnes comme moi, issues de l’accouplement d’un vampire et d’un humain. Ainsi, mes craintes étaient belles et bien vérifiées. J’étais un hybride, un être mi humain, mi vampire, mais je n’en savais malheureusement pas plus sur mon passé.
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I AM WHAT I AM ... Caractère Rose n’est pas une personne mauvaise, même si elle aurait plutôt tendance à le penser. Depuis sa naissance, aucun événement ne lui pas montré qu’elle n’était pas une horrible erreur de la nature. Un père absent, une mère de bas étage tuée par sa venue au monde, une mère adoptive qui trouva également la mort à son contact. Cette accumulation de tels faits a rendu la jeune Juillet singulièrement triste et discrète. Sa personne l’écœure. Le monde également. Face à toutes ces trahisons, cet univers si fragile et instable, Rose devint craintive. Sa rencontre avec Liyah bouleversa sa vie : elle n’était plus seule à endurer le statut de sa naissance. Elle n’était plus ce caprice de Dame Nature, cet essai pour trouver une nouvelle race. Sa détresse partagée, un nouveau trait de c caractère surgit alors : une profonde affection, notamment envers Liyah, la seule personne en qui elle accorde sa confiance.
Physique Rose est, indubitablement et irrévocablement, une jolie fille. Son origine paternelle est sûrement la cause de son irréprochable peau de nacre. Cependant, son statut d’hybride lui a octroyé un regard onyx et éteints. Les braises qui y brûlaient jadis se sont estompées à mesure que la vie lui apprenait son injustice. Ses lèvres carmin ressortent de son visage laiteux, délicatement dessinées en un sourire séducteur, trait de chasseur qu’elle a entretenu sans même s’en rendre compte. Sa frimousse de mannequin est d’ailleurs encadrée de longs cheveux or, soutenus par d’élégantes boucles. Mais ses traits ne sont pas ses principaux atouts. En effet, ce qui fait son plus grand succès, sont bien évidemment les formes que lui a octroyé la nature pour attirer les hommes dans ses filets de prédatrice. Des hanches galbées, une poitrine prononcée. Du haut de ses fines jambes de marbre, la jeune fille ressemble étonnement à une actrice fortement retouchée dans les magazines. Mais quel mortel n’a-t-il jamais posé ses yeux sur cette créature ? Côté vestimentaire, on ne peut pas dire que Rose innove la mode. A vrai dire, elle aurait plutôt tendance à la suivre à la lettre, surtout depuis un an, dans l’espoir de se fondre encore plus dans la masse. Un slim enduit, des petites bottines à talons et un t shirt imprimé. Pas de quoi tapé à l’œil ou mêle attirer l’attention mais plutôt un ramassis de déjà vu.
I LOVE YOU BABY ; NOT ME! Généralement Du fait de son statut d'hybride et de son sombre passé, Rose s'était lentement enfermée dans un mutisme, isolée dans la passivité et la maussaderie. De ce fait, elle n'allait pas vers les gens, évitait leur contact et fuyait toutes discussions. Son cœur prisonnier de son enfermement paraissait plonger dans une atmosphère chaotique, comme une apocalypse précoce qui venait arracher de ses mains avides tous ses sentiments, pour ensuite les engloutir dans un néant putride et patibulaire.
Liyah Blackwood Rose fit la connaissance de Liyah peu de temps après son arrivée en ville. A vrai dire, ce fut la première personne qu’elle croisa et lorsque leur regard se firent face, elles comprirent toutes deux qu’elles n’étaient pas si différentes. Bien que Rose fût une personne incomprise et renfermée, Liyah, dans sa joie et sa bonne humeur, mais aussi son optimisme capable de traverser n’importe quelle situation, usa de sa patience pour l’ouvrir peu à peu au monde, même s’il restât encore beaucoup d’efforts à faire. Cependant, Rose ne trouva le moyen de remercier Liyah de son amitié. Leur puissant lien les unit fermement, pour le meilleur et pour le pire. Face à cette personne d’exception qui arriva à lui faire comprendre que leur destin n’était pas si triste, Rose décida de rester un peu plus que de coutume dans cette ville.
Elizabeth L. Winchester Suite à sa rencontre avec Liyah, une jeune femme accosta notre belle blonde. Bien que celle-ci, désirant la mettre à l'aise, souhaitée qu'elle l'appelât Effy, Rose s'obstinait à la nommer par son nom. En effet, la hunter voulait en savoir plus sur sa race et être en bonne relation lui semblait essentiel. Pourtant, Rose conservait une distance considérable, méfiante vis à vis de ce genre de personnes un peu trop curieuse.
Isabella Cullen (avec son accord) : Par le biais de sa fille, amie avec Liyah, Rose fit la connaissance de sa mère, Isabella Cullen. Cette femme était un vampire particulièrement sage et pleine de ressources. De plus, ses conseils étaient d’autant plus utiles pour notre jeune Juillet, après tout, Bella avait élevé un hybride. A son contact, Rose put se rendre compte que les hybrides n’étaient après tout pas seulement que l’union d’un vampire et d’une prostituée malchanceuse mais bien le fruit d'un amour passionnel ... Face à ce mal être constant et un problème d'intégration dans la vie de Fort Smith, Isabella insista longuement la faire rentrer à l'université. Cela lui permettrait d'avoir une vie sociale et, selon elle, une stabilité mentale plus grande. Outre le fait qu'après de nombreuses tentatives Rose ait cédé, la jeune Cullen usait encore de son talent pour que celle-ci assistât à des séances de psy. Bien entendu, notre petite Juillet répondit négativement à cette offre mais Bella ne semblait pas abandonner pour autant...
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| BEHIND THE SCREENPRÉNOM/SURNOM ; Kimunixchan ÂGE ; 17 ans EXEMPLE RP ; - Spoiler:
Le ciel se peignait progressivement d'un gris anthracite, et une pluie fine s’ajouta à ce voile épais et lugubre. Au loin, on distinguait encore les silhouettes des passants qui se pressaient sous ce théâtre humide. L’averse, en cette période hivernale, tombait promptement, imprévisible et agaçante. Des silhouettes droites et imposantes, celles des habitations de la ville, se dressaient sur ce toit ténébreux, tachetées çà et là de pointes de lumières; quelquefois, on apercevait encore des ombres fantomatiques les traverser, lentes et gracieuses. Tout semblait mort, tué par le froid qui s'intensifiait seconde après seconde. Les rues étaient vides, désertes, inertes; les trottoirs humides par le déluge qui crevait le ciel. Il giclait, menaçant, sur le bitume et s'écoulait peu à peu sur toute sa surface. Seules les enseignes des grands magasins continuaient de briller au cœur de ce paysage macabre, projetant des spectres de couleur sur le sol.
Là, devant ce décor sinistre et austère, je pestai tandis que la bouche du métro laissait encore s’échapper quelques personnes sans visages. Père m’avait prévenu de l’humidité et de la morosité de la ville, cependant je ne m’attendais pas à un tel scénario. A vrai dire, lorsque j’avais aperçu Londres depuis les hublots embués de l’avion, j’avais eu sous les yeux une cité splendide et dynamique. De plus, les critiques étaient là : Londres était une ville culturelle, active et influente à travers le monde. Mais le paysage idyllique avait disparu en même temps que les derniers rayons chauds du soleil : dans un nuage cotonneux.
« Quel temps pourri. » marmonnai-je avec véhémence.
Trainant une lourde valise derrière moi, je décidai donc de fouiller dans mon sac à main, dans l’espoir de trouver un parapluie. Dans ma recherche infructueuse, mon regard se posa sur une enveloppe froissée, sous les clefs de mon nouvel appartement d’étudiante. Je souris imperceptiblement avant de la retirer de ma sacoche pour relire la lettre une énième fois. Je la dépliai soigneusement, tentant tant bien que mal de la protéger de la pluie. Tout en commençant ma lecture, je me mis en marche vers mon nouvel appartement.
« Ma chère Amy, Je suis heureux que tu aies accepté ma demande de venir faire tes études dans ce pays. Londres est une ville magnifique mais n’oublie pas ce que je t’ai dit à propos du climat. Je pourrai venir te rendre visite plus souvent et puis c’est même un avantage pour toi contrairement à la France. Après tout, l’anglais est l’une de tes deux langues natales. J’ai fait quelques recherches pour toi, j’ai trouvé un appartement sympathique non loin de ton école. J’espère que cette nouvelle situation nous permettra de nous voir plus souvent et de nouer des liens jusqu’ici inconnus. Je t’embrasse, Ton père. »
Plongée dans ma lecture, ressassant mon passé, notamment à propos de l’absence continuelle de mon père et sa conséquence sur ma vie, je n’eus pas le temps de me rendre compte que quelqu’un marchait en ma direction sans prêter plus d’attention que moi à son entourage. Je heurtai sans plus de cérémonies cette personne, faisant tomber grossièrement les dossiers que l’inconnu portait dans ses mains.
« Excusez-moi. » bafouillai-je, confuse. LE FORUM (/10 + suggestion(s)) ; 10. Rien à dire, vraiment. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ; Sur une bannière de partenariat avec un autre forum. Lequel ? Aucune idée.
AUTRES PERSONNAGES (si oui le(s)quel(s)?) ; Aucun CODE ;- Spoiler:
Ok by la plus Bell(a)
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Dernière édition par Rose Juillet le Mar 1 Fév - 19:47, édité 6 fois |
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